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PATRICK

L Histoire De La Coupe Du Monde

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3 ème édition : France 1938

 

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Le président Jules Rimet avait une idée qui lui tenait à coeur.

Lui, promoteur de la Coupe du monde, connaîtrait une sorte de consécration si la compétition se déroulait, enfin, dans le pays où elle avait été conçue.

L'avocat aux cheveux blancs propose donc la France comme lieu de déroulement de la troisième Coupe du Monde. Les candidatures, en fait, ne sont pas nombreuses. Seule l'Argentine fait parvenir une demande.

Les membres de la F.I.F.A. sont sceptiques. La France est-elle en mesure de présenter une infrastructure suffisante pour le déroulement d'une telle confrontation ?

Il ne semble pas que la France dispose de stades assez spacieux pour assurer la réussite de l'entreprise. Paris, en particulier, est loin de pouvoir rivaliser à cet égard avec les autres capitales européenne

 

Jules Rimet est soucieux. il réfléchit un instant, puis lui vient à l'idée une autre éventualité. Pourquoi ne pas organiser cette Coupe du Monde conjointement avec la Belgique et la Hollande, la finale ayant lieu tout naturellement à Paris. C'est une entorse au règlement et la suggestion présidentielle est repoussée. Qu'importe ! Jules Rimet est accrocheur. Il sillonnera Paris, ira de bureau en bureau , tiendra tête aux ministres, députés et pouvoirs publics réunis. Sa petite voix tranquille et son caractère de lutteur, une fois de plus, triompheront : la contenance du Stade de Colombes sera portée à soixante-cinq mille places.

 

Jules Rimet est confiant. En compagnie notamment de ses fidèles collaborateurs, MM Delaunay et Chevalier, il prend la responsabilité de l'organisation, qui lui est assurée officiellement par le congrès de la F.I.F.A. le 15 août 1936, dans le cadre des Jeux Olympiques.

Colombes, c'est bien, mais il faut trouver d'autres stades français pour les compétitions. Le tour est vite bouclé : le Parc des Princes peut accueillir trente-cinq mille personnes. Les stades de Marseille et de Bordeaux seront modernisés de même ceux de Reims, Lille, Le Havre, Toulouse et Antibes.

Trente-six nations s'inscrivent vingt-six participeront effectivement.

 

La Chine, l'Espagne (en pleine guerre civile), l'Angleterre, l'Argentine, l'Uruguay s'abstiendront. L'Amérique Centrale est fortement représentée : huit équipes au total. L'Asie aura même deux représentants, le japon et les Indes Néerlandaises. Seul les Sud-Américains sont mécontents. Selon eux, la candidature d'organisation de l'Argentine aurait dû être acceptée puisqu'il y a quatre ans on avait opté pour l'Europe.

- L'alternance eût été souhaitable, dit-on à Buenos Aires.

L'Italie vainqueur en 1934 et la France, pays invitant sont qualifiées d'office.

 

Après la compétition préliminaire, les seize participants sont désignés, mais l'Autriche devra être retirée de la liste. L'Anschluss a rayé le pays le pays de la carte et les meilleurs joueurs ont d'autres chats à fouetter : ils ont été enrôlés dans l'équipe du "Grand Reich".

 

15 PARTICIPANTS

 

 

* Italie (championne du monde 1934)

* France (pays organisateur)

* Suède

* Roumanie

* Suisse

* Allemagne

* Hongrie

* Tchécoslovaquie

* Pays-Bas

* Norvège

* Pologne

* Belgique

* Autriche (forfait pour la phase finale)

* Cuba

* Brésil

* Indes orientales néerlandaises

 

 

STADES

 

* Stade du Fort Carré à Antibes, 17 000 places

* Stade municipal à Bordeaux, 25 000 places

* Stade Olympique Yves-du-Manoir à Colombes, 64 000 places

* Stade de la Cavée Verte au Havre, 22 000 places

* Stade Victor Boucquey à Lille, 20 000 places

* Stade Vélodrome à Marseille, 39 000 places

* Parc des Princes à Paris, 35 000 places

* Stade Auguste Delaune à Reims, 18 000 places

* Stade de la Meinau à Strasbourg, 24 000 places

* Parc des Sports à Toulouse, 15 000 places

* Le Stade de Gerland de Lyon aurait dû accueillir le match de huitièmes de finale Suède-Autriche, mais en raison du forfait de l'Autriche, ce ne fut pas le cas.

 

Tableau de la compétition

 

HUITIEMES de Finale

 

France - Belgique : 3-1

Italie - Norvège : 2-1 (ap)

Brésil - Pologne : 6-5 (ap)

Tchécoslovaquie - Pays Bas : 3-0 (ap)

Suisse - Allemagne : 1-1 (Match Rejoué) 4-2

Hongrie - Inde Orientale Néerlandaises : 6-0

Suède - Autriche : FORFAIT de l'Autriche

Cuba - Roumanie : 3-3 (Match Rejoué) 2-1

 

QUARTS de Finale

 

Italie - France : 3-1

Brésil - Tchécoslovaquie : 1-1 (Match Rejoué) 2-1

Hongrie - Suisse : 2-0

Suède - Cuba : 8-0

 

DEMIES de Finale

 

Italie - Brésil : 2-1

Hongrie - Suède : 5-1

 

Place 3-4

 

Brésil - Suède : 4-2

 

FINALE

 

Italie - Hongrie : 4-2

 

La finale qui se joue le 19 juin à Colombes réunit 45 124 spectateurs. Le record de recette et l'affluence n'est pas battu. Il restera détenu par France-Italie : 888 171 francs pour 58 455 spectateurs.

L'arbitre pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du Monde est français il s'agit de M. Capdeville.

Au sein de la formation magyare, une ligne d'attaque remarquable :Sas, Vincze, Sarosi, Szengeller, et Titkos.

La défense en revanche est lente à se mouvoir. Son football procède de la grande classe : la technique est sûre, le jeu fin, élégant et précis. Les Italiens vont aussitôt y opposer leur football d'offensive, de réalisme.

Piola indiscutable titulaire, puissant loyal, fortement charpenté, mais aussi Colaussi, Biavata, bénéficient du travail préparatoire de Meazza et Ferrari. Les Hongrois ploient sous la furia italienne encaissent trois buts et ne marquent qu'un seul par Titkos

Le tableau en est là lorsque la pause est sifflée. Les Magyars sont courageux, excellents techniciens. Dès le coup de sifflet, ils repartent à l'attaque et Sarosi, remarquable tireur et excellent constructeur de jeu ( il a été international dès l'âge de 17 ans) réduit l'écart à 2-3.

Mais l'Italie grâce à son jeu collectif, permet à Piola sur un très beau centre de Biavata de creuser l'écart : 4-2 (deux buts de Piola et deux de Colaussi). Ce sera le score final.

 

M. Albert Lebrun président de la République Française remet à Giuseppe Meazza la seconde Coupe du Monde de l'histoire de l'Italie, une formation dont les spectateurs français auront retenu la triplette d'attaque : Meazza-Piola-Ferrari, les arrières Foni et Rava et le demi-centre américain Andreolo, licencié à Bologne. Meazza et Ferrari, seuls, sont les rescapés de la première Coupe du Monde remportée par l'Italie.

 

La Squadra Azzurra a bien mérité sa seconde Coupe qui a connu un énorme succès populaire mais aussi financier avec 6 millions de francs de recette.

Hélas, la guerre interrompt la compétition internationale pendant douze ans, plongeant le monde dans le chaos.

 

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VIDEOS

 

FINALE : Italie - Hongrie 4-2

 

Huitièmes France - Belgique 3-1

 

Quarts : Italie - France : 3-1

 

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Coupe du Monde 1938 en PHOTOS

 

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HUITIEME DE FINALE

 

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QUART DE FINALE

 

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DEMI FINALE

 

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FINALE

 

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4 eme Edition : Brésil 1950

 

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Ce n'est que douze années plus tard que la Coupe du Monde connaîtra sa quatrième apothéose. En 1942, date logique de cette quatrième édition, c'est la guerre et le congrès de la F.I.F.A. prévu à Luxembourg qui devait en 1940 fixer le lieu des rencontres n'eut pas lieu. C'est le 1er juillet 1946 que les hautes instances purent enfin se réunir et décidèrent de confier au Brésil, révélation du précédent tournoi, l'organisation des rencontres après avoir obtenu le droit de modifier la formule de la compétition.

Il devenait évident, en effet, que les déplacements au Brésil allaient entraîner des frais d'organisation importants.

 

Le congrès de la F.I.F.A. à Luxembourg accéda aux demandes brésiliennes et le cahier d'engagement enregistra trente noms. Des inédits, et non des moindres, les quatres associations britanniques. Les rancoeurs sont enfin apaisées. L'Europe centrale, en revanche, boude cette fois la compétition. C'est sans doute l'Union soviétique qui vient d'adhérer à la F.I.F.A. qui est à l'origine de ce mouvement d'humeur. Seules Autriche et Yougoslavie ont fait parvenir leur engagement, la première déclarant forfait par la suite avant même les épreuves éliminatoires.

 

Ce forfait sera suivi de ceux de l'Indonésie, l'Equateur, le Pérou, la Birmanie, les Philippines, l'Argentine et la Belgique. On enregistrera aussi le dédit de la Turquie de l'Ecosse et des Indes.

On notera également que c'est au congrès de Luxembourg que le vice-président belge de la F.I.F.A Seedrayers, proposa que la Coupe du Monde prenne le nom de "Coupe Jules-Rimet" pour rappeler l'action internationale du dirigeant français.

Pour la première fois, la France est absente de la compétition mondiale. Elle n'a pu obtenir sa qualification face à la Yougoslavie. Après avoir réussi deux matches nuls à Belgrade, les tricolores s'inclineront lors d'un match de barrage à Florence par un but de Tchaïkowsky.

 

Le tournoi ne réunit donc que treize équipes réparties en quatre poules , les quatre vainqueurs constituant une poule finale.

Deux groupes éliminatoires seulement vont réunir les quatre concurrents prévus : Brésil, Yougoslavie, Suisse et Mexique pour le premier groupe. Angleterre, Espagne, Chili et Etats-Unis pour le second. Le troisième se compose de la Suède, de l'Italie et du Paraguay. La quatrième poule ne groupe que la Bolivie et l'Uruguay. Ce dernier n'a aucune difficulté à vaincre son adversaire (8-0) On remarquera que sur les huit bus quatre ont été l'oeuvre de Schiaffino, l'un des plus grands attaquants de tous les temps.

 

Le Brésil reste le super-favori de cette édition. Tout d'abord il possède l'avantage d'opérer devant son public ; ensuite avec une formation composée d'hommes tels Maneca, Zizinho, Ademir, Jaïr Chico, Barboza, Augusto, Danilo, Juvenal, Bauer, Bigode, les Sud-Américains font figure d'épouvantail.

 

Premier Tour

 

Groupe A

 

Brésil 4-0 Mexique

Yougoslavie 3-0 Suisse

Brésil 2-2 Suisse

Yougoslavie 4-1 Mexique

Brésil 2-0 Yougoslavie

Suisse 2-1 Mexique

 

1 Brésil 5

2 Yougoslavie 4

3 Suisse 3

4 Mexique 0

 

Groupe B

 

Angleterre 2-0 Chili

Espagne 3-1 USA

Espagne 2-0 Chili

USA 1-0 Angleterre

Espagne 1-0 Angleterre

Chili 5-2 USA

 

1 Espagne 6

2 Angleterre 2

3 Chili 2

4 USA 2

 

Groupe C

 

Suède 3-2 Italie

Suède 2-2 Paraguay

Italie 2-0 Paraguay

 

1 Suède 3

2 Italie 2

3 Paraguay 1

 

Groupe D

 

Uruguay 8-0 Bolivie

 

1 Uruguay 2

2 Bolivie 0

 

Tour final

 

Brésil 7-1 Suède

Uruguay 2-2 Espagne

Uruguay 3-2 Suède

Brésil 6-1 Espagne

Suède 3-1 Espagne

Uruguay 2-1 Brésil

 

1 Uruguay 5

2 Brésil 4

3 Suède 2

4 Espagne 1

 

Finale : Brésil - Uruguay

 

C'est une sorte de révolution rien n'est pourtant joué.

200 000 spectateurs se bousculent au stade de Maracana. Il y a des blessés. Le spectacle est imposant, gigantesque, tonitruant.

Les mots deviennent impuissants pour décrire l'atmosphère.

L'Uruguay laisse les supporters brésiliens s'époumoner.

- Rira bien qui rira le dernier, pensent-ils.

Certes, les Uruguayens ont éprouvé bien des difficultés face aux Espagnols, mais ils savent se battre et le football qu'ils présentent est d'une technique pure.

 

Leurs individualités sont marquantes. On y relève les noms de Juan Schiaffino, l'élégant inter droit au jeu précis, le capitaine Obdulio Varella, un Noir puissant et expérimenté. Alcide Ghiggia, ailier rapide et efficace et bien d'autres, tous fondus dans un même creuset, formant un esprit soudé qui fait merveille. est-ce assez pour vaincre les audacieux et insaisissables Brésiliens ?

 

Dans une clameur immense, le coup d'envoi est sifflé par l'arbitre anglais, M. Reader.

Que se passe-t-il alors ? Le Brésil a-t-il perdu ses moyens ? La qualité du jeu a soudain baissé les magiciens du football paraissent fatigués. Les nerfs sont ébranlés. Pourtant devant le public il faut tenir. A la mi-temps le score est vierge. La Céleste de Montevidéo, elle, n'a pas perdu son sang-froid. Sa défense est imperméable et le capitaine Varella exhorte ses coéquipiers : "Attaquez ! attaquez !"

Les Brésiliens dominent encore et l'ailier droit Friaca va ouvrir le score deux minutes après la reprise. Un but qui n'apporte pas l'apaisement espéré à cette équipe qui "cafouille". L'admirable machine a des ratés, tandis que face à eux le coach au maillot azur se montre harmonieusement équilibré, sûr de lui.

La Défense brésilienne plie et l'équipe tout entière se cantonne dans une fermeture du jeu qui n'est guère dans ses habitudes. Dans les tribunes, la foule ressent la détresse des siens.

Ils s'apaisent un peu, les supporters tremblent. Les diables uruguayens continuent à attaquer sans répit. Soudain l'ailier droit Alcide Ghiggia centre en retrait le ténébreux Schiafino est à la réception et fusille le gardien brésilien. Rien n'est perdu pour la puissance invitante, mais celle-ci ne se retrouve plus. sans âme, Zizinho, Ademir, Jaïr, la belle triplette s'aperçoit que le bateau prend l'eau. L'équipe continue à fermer le jeu. Il reste une dizaine de minutes à jouer les les Uruguayens très mobiles, attaquant et défendant tour à tour avec une maestria étonnante, sentent la victoire à leur portée.

 

C'est encore Ghiggia, le petit athlète au visage d'ascète, qui créera la décision. Miguez et lui vont se livrer à un remarquable "une-deux" puis Ghiggia à quelques minutes du coup de sifflet final va passer son arrière et d'un tir tendu à ras de terre il va battre le gardien noir Barbosa. C'en est fini des chances brésiliennes . Dans le stade c'est la désolation, le silence que ne troublent point les quelques cris de supporters uruguayens infimes points noirs au milieu d'une foule impressionnante. Pour les Brésiliens, c'est une catastrophe.

 

- Du coup, écrira plus tard Jules Rimet, il n'y eut plus ni garde d'honneur, ni hymne national, ni discours devant le micro, ni remise solennelle du trophée. Je me trouvai seul dans la foule, bousculé de tous côtés, avec la coupe dans les bras ne sachant que faire. Je finis tout de même par apercevoir le capitaine uruguayen et je lui remis la coupe en lui serrant la main, comme en cachette, sans pouvoir lui dire un mot.

 

Chiffres

 

Nombre total de buts 1950 : 88

 

Le 2ème tour de la coupe du monde 1950 (Brésil) constituait un tournoi quadrangulaire et celui-ci excluait une finale. Mais le dernier match Uruguay-Brésil (2-1) du dimanche 16 juillet 1950 fut considéré comme la finale puisque les 2 équipes étaient assurées des 2 premières places

 

Meilleure attaque 1950 : Brésil avec 22 buts

 

Meilleur buteur 1950 : Ademir (Brésil) avec 9 buts

 

Deux joueurs ont gagné une coupe du monde en marquant dans tous les matches : A Ghiggia (Uruguay) lors de la coupe du monde de 1950 (Brésil) a marqué dans chacun des 4 matches et Jaïrzinho (Brésil) lors de la coupe du monde de 1970 (Mexique) a marqué dans chacun des 6 matches

 

VIDEO

 

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Coupe du Monde 1950 en Photos

 

1 er Tour

 

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Tour FINAL

 

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5 éme Edition : Suisse 1954

 

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Quatre ans après la passion brésilienne du stade Maracana, la Coupe Jules Rimet retrouve l'Europe et un environnement plus feutré, la compétition ayant lieu en Suisse. Mais que l'on ne s'y trompe guère, un spectacle hallucinant a bien eu lieu sur le terrain.

 

Invaincue en 28 matches internationaux, la Hongrie part favorite avec des joueurs de la trempe de Puskas, Boszik, Kocsis et Hidegkuti, ainsi qu'un titre de champion olympique. Mais la tristement célèbre "bataille de Berne" entre les Hongrois et les Brésiliens - qui voit l'expulsion de trois joueurs et une bagarre générale dans les vestiaires - vient ébranler les espoirs des Magyars...

Après avoir mené 2-0 en finale contre la RFA, qu'ils avaient battue 8-3 au premier tour, ils s'inclinent finalement 3-2.

 

Il était inscrit que la Coupe du Monde de la FIFA 1954, organisée par la Suisse au pied des Alpes, atteindrait des sommets. On n'avait jamais vu autant de pays participer aux qualifications. La création de l'AFC (Confédération Asiatique de Football) en 1954 et la participation d'équipes asiatiques (Japon, Corée) et africaines (Egypte) donnent à l'événement une dimension mondiale. Seize équipes atteignent la phase finale, soit trois de plus qu'au Brésil lors de la précédente édition. L'Amérique du Sud est représentée par l'Uruguay, le Brésil et le Mexique ; l'Asie par la Corée (la première équipe asiatique à s'être qualifiée était les Indes orientales néerlandaises en 1938). Quant à l'Europe, elle aligne l'Autriche, la Belgique, la Tchécoslovaquie, l'Angleterre, la France, la Hongrie, l'Italie, l'Ecosse, la Suisse, la Turquie, la RFA et la Yougoslavie. Ce nombre de participants devait rester inchangé jusqu'à la Coupe du Monde de la FIFA 1982, en Espagne, où il grimpe à 24.

 

La qualité du football déployée sur les pelouses des cinq villes d'accueil - Bâle, Berne, Lausanne, Zurich et Genève - atteint des hauteurs vertigineuses. Un record de 140 buts est enregistré en l'espace de 26 rencontres, soit une moyenne de 5,38 buts par match ! Ce record n'a jamais été battu depuis lors d'une phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA. Les Hongrois, champions olympiques deux ans auparavant et invaincus depuis mai 1950 (27 victoires et 4 matches nuls sur un total de 31 matches), partent grands favoris. Dès le début de la compétition, les "magiques Magyars", qui comptent dans leurs rangs Ferenc Puskas, Jozsef Boszik et Sandor Kocsis, démontrent leur puissance, atomisant la Corée (9-0) et l'Allemagne (8-3), certes en sous-effectif.

 

En quart de finale, les Hongrois, toujours dans le coup, triomphent des Brésiliens (4-2) au cours d'un match très tendu qui finit en bataille rangée dans les vestiaires, impliquant joueurs, entraîneurs et délégations respectives.

 

On retiendra surtout que deux équipes européennes créent la surprise. Tout d'abord, la Suisse l'emporte sur l'Italie, humiliant son adversaire, qui doit pour la première fois quitter la compétition dès le premier tour. Les Helvètes sont ensuite battus par l'Autriche (5-7, un autre record !) au terme d'une lutte acharnée.

 

Les Allemands marchent alors d'un pas assuré vers la finale, où ils retrouvent leurs victorieux adversaires du premier tour : les Hongrois. Les spectateurs parient que la magie des Magyars opérera une nouvelle fois et, en effet, la Hongrie mène rapidement de deux buts. Mais, en dix minutes légendaires, les Allemands renversent la vapeur. Et le meilleur reste à venir... Après une frappe sur le poteau des Hongrois, Helmut Rahn inscrit le but gagnant pour l'Allemagne à six minutes du coup de sifflet final. Il est bien aidé par le gardien hongrois, Gyula Grosics, qui glisse sur l'herbe mouillée et offre le match à la Mannschaft. Cette scène qui devait marquer l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA se déroulait au stade Wankdorf à Berne, le dimanche 4 juillet 1954. Pour les Allemands, cette première victoire en Coupe du Monde de la FIFA devait annoncer d'autres succès, comme l'histoire le démontra plus tard.

 

Premier tour

 

Groupe A

 

Yougoslavie 1-0 France

Brésil 5-0 Mexique

Yougoslavie 1-1 Brésil (a.p.)

France 3-2 Mexique

 

1 Brésil 3

2 Yougoslavie 3

3 France 2

4 Mexique 0

 

Groupe B

 

Allemagne de l’Ouest 4-1 Turquie

Hongrie 9-0 Corée du Sud

Hongrie 8-3 Allemagne de l’Ouest

Turquie 7-0 Corée du Sud

Allemagne de l’Ouest 7-2 Turquie (Match d'appui)

 

1 Hongrie 4

2 Allemagne 2

3 Turquie 2

4 Corée du Sud 0

 

Groupe C

 

Uruguay 2-0 Tchécoslovaquie

Autriche 1-0 Ecosse

Uruguay 7-0 Ecosse

Autriche 5-0 Tchécoslovaquie

 

1 Uruguay 4

2 Autriche 4

3 Tchécoslovaquie 0

4 Ecosse 0

 

Groupe D

 

Suisse 2-1 Italie

Angleterre 4-4 Belgique (a.p.)

Italie 4-1 Belgique

Angleterre 2-0 Suisse

Suisse 4-1 Italie (Match d'appui)

 

1 Angleterre 3

2 Suisse 2

3 Italie 2

4 Belgique 1

 

Quarts de finale

 

Autriche 7-5 Suisse

Uruguay 4-2 Angleterre

Allemagne de l’Ouest 2-0 Yougoslavie

Hongrie 4-2 Brésil

 

Demi-finales

 

Allemagne de l’Ouest 6-1 Autriche

Hongrie 4-2 (a.p.) Uruguay

 

Finale pour la troisième place

 

Autriche 3-1 Uruguay

 

FINALE

 

Allemagne de l’Ouest 3-2 Hongrie

 

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Ainsi l'équipe de Hongrie, après avoir affirmé depuis plusieurs années sa prédominance en Europe, veint-elle de vaincre coup sur coup les deux représentants les plus qualifiés du football sud-américain Brésil - Uruguay) . On peut donc parler d'hégémonie totale.

Mais à quel prix celle-ci a-t-elle été forgée... Ceux deux impitoyables matches de Coupe, ces 210 épuisantes minutes de jeu livrées en quatre jours devant Brésiliens et Uruguayens dont littéralement vidé les accus de l'équipe prestigieuse. C'est un onze émoussé au terme de son rouleau, à bout de souffle de nerfs et de résistance qui va se présenter à Berne pour la suprême consécration.

 

Les Allemands marchent alors d'un pas assuré vers la finale, où ils retrouvent leurs victorieux adversaires du premier tour : les Hongrois. Les spectateurs parient que la magie des Magyars opérera une nouvelle fois et, en effet, la Hongrie mène rapidement de deux buts. Invaincue depuis 31 matches, la Hongrie part archi-favorite de la finale de la Coupe du monde 1954.

 

Sur le terrain boueux de Berne, les Hongrois un adversaire qu'ils avaient battu 8-3 lors de la phase de poule, la RFA. Blessé lors de cette rencontre et longtemps incertain, Puskas fait le forcing pour être dans l'équipe de départ. L'ailier du Real Madrid ouvre la marque (6e), puis les Hongrois doublent la mise par Czibor (8e).

Cueillis à froid, les Allemands réussissent pourtant un incroyable retournement de situation. Après la réduction du score de Morlock (10e), Rahn crucifie la Hongrie en inscrivant un doublé (18e, 84e).

Il est bien aidé par le gardien hongrois, Gyula Grosics, qui glisse sur l'herbe mouillée et offre le match à la Mannschaft. Malgré un nombre incalculable d'occasions, deux tirs sur les montants et un but refusé à Puskas à deux minutes de la fin du match, les Hongrois s'inclinent à la surprise générale face à la RFA, qui remporte en Suisse la première Coupe du monde de son histoire.

Pour les Allemands, cette première victoire en Coupe du Monde de la FIFA devait annoncer d'autres succès, comme l'histoire le démontra plus tard.

 

Chiffres

 

Nombre total de buts 1954 : 140

 

Meilleure moyenne : 5,38 buts en 1954 en Suisse pour 26 matches (record toujours en cours)

 

La Hongrie en 1954 (Suisse) est l'équipe qui a marqué le plus de buts dans une coupe de monde avec 27 buts dont 11 buts de S Kocsis qui termine meilleur buteur de la Coupe du Monde de Football

 

Télévision : si l'on considère que les premiers matches ont été télévisés en 1936, c'est seulement lors du Mondial de 1954 en Suisse que les premiers téléspectateurs ont pu savourer huit matches en direct

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Coupe du Monde 1954 en photos

 

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FINALE : Allemagne - Hongrie : 3-2

 

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6 eme édition : Suède 1958

 

 

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Après la Suisse, c'est au tour de la Suède d'accueillir la Coupe du Monde de la FIFA en 1958, une compétition qui a perdu entre-temps son père fondateur, Jules Rimet, décédé le 16 octobre 1956 à Paris, à l'âge de 83 ans.

 

Cette Coupe du Monde de la FIFA est marquée par la première victoire du Brésil, inspirée par un jeune homme de 17 ans répondant au surnom de Pelé. Celui-ci marque contre le Pays de Galles, signe un coup du chapeau lors d'une victoire (5-2) face à la France en demi-finale et ajoute deux buts supplémentaires en finale, dans un triomphe (5-2) sur la Suède.

 

Le Français Just Fontaine inscrit 13 buts au cours du tournoi, un record qui tient toujours. C'est aussi la première fois dans l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA qu'un match finit sur le score nul de 0-0 : la rencontre Angleterre-Brésil au premier tour.

 

Pour la première fois, la Coupe du Monde de la FIFA est retransmise par les télévisions du monde entier. Les téléspectateurs ont la possibilité d'admirer la maîtrise des joueurs de football moderne, tels que Kopa, Fontaine, Charlton, Yashin, Garrincha, Vava et Pelé. Ce dernier, âgé de 17 ans seulement, inscrit six buts, dont deux en finale, contribuant au couronnement tant attendu des Brésiliens.

 

Cette 6e Coupe du Monde de la FIFA enregistre un nombre record de pays participants (55). Les tours de qualification réservent leur lot de surprises. En effet, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne, l'Uruguay et, plus étonnant encore, l'Italie, restent au bord de la route. Le premier tour de la phase finale permet donc au public de découvrir d'autres nations de football, telles que le Pays de Galles, l'Irlande du Nord, l'URSS ou la Suède. Mais c'est surtout la France qui retient l'attention des supporters, grâce à son brillant trio d'attaque, composé de Kopa, Piantoni et Fontaine. Les Bleus récoltent d'ailleurs une kyrielle de récompenses : meilleur buteur (Just Fontaine : 13 buts marqués, un record toujours en vigueur et difficilement égalable), meilleure attaque (23 buts) et meilleur joueur (Raymond Kopa, élu par un jury international). La France émerge à la première place de son groupe au premier tour, inscrivant 11 buts en trois matches. Mais son conte de fées prend fin en demi-finale, face au grand Brésil.

 

Après deux déceptions consécutives en 1950 et 1954, les Brésiliens sont prêts à rectifier le tir. Ils terminent en tête de leur groupe, très serré, où ils se défont de l'Autriche (3-0) et de l'URSS (2-0) et tiennent en échec l'Angleterre (0-0). En quart de finale contre le Pays de Galles, la Seleção patauge pendant une heure jusqu'à l'éclair de génie d'un jeune joueur de 17 ans. C'est le premier but inscrit par Pelé dans une Coupe du Monde. Une star est née ! En demi-finale, Pelé continue sur sa lancée et écrase l'équipe de France, incapable de contenir une telle machine à buts.

 

Une fois encore, le Brésil parvient en finale. Cette fois-ci, il affronte la Suède, dont la présence en finale relève de l'exploit, l'équipe ayant été construite de toutes pièces pour cette compétition. En effet, de longs débats ont eu lieu peu avant le début de l'épreuve sur l'opportunité de sélectionner les professionnels évoluant dans le championnat italien. Les Suédois s'avèrent une équipe solide et bien organisée et ils battent les Allemands, champions du monde en titre, en demi-finale (3-1). Dans la finale des "mercenaires" contre les "magiciens", ce sont les Nordiques qui tirent les premiers. Pour la première fois dans la compétition, les Brésiliens sont à la traîne. Pas pour longtemps cependant : grâce aux buts de Zagallo, Vava, et surtout Pelé (auteur de deux buts), le Brésil remporte sa première Coupe du Monde sur le score de 5-2. Le Président de la FIFA, Arthur Drewry, remet la statuette dorée au capitaine brésilien, Bellini.

 

 

Premier tour

 

Groupe A

 

Allemagne de l’Ouest 3-1 Argentine

Irlande du Nord 1-0 Tchécoslovaquie

Argentine 3-1 Irlande du Nord

Allemagne de l’Ouest 2-2 Tchécoslovaquie

Allemagne de l’Ouest 2-2 Irlande du Nord

Tchécoslovaquie 6-1 Argentine

Irlande du Nord 2-1 Tchécoslovaquie

 

1 Allemagne de l’Ouest 4

2 Irlande du Nord 3

3 Tchécoslovaquie 3

4 Argentine 2

 

Groupe B

 

France 7-3 Paraguay

Yougoslavie 1-1 Ecosse

Yougoslavie 3-2 France

Paraguay 3-2 Ecosse

France 2-1 Ecosse

Yougoslavie 3-3 Paraguay

 

1 France 4

2 Yougoslavie 4

3 Paraguay 3

4 Ecosse 1

 

Groupe C

 

Suède 3-0 Mexique

Hongrie 1-1 Pays de Galles

Pays de Galles 1-1 Mexique

Suède 2-1 Hongrie

Suède 0-0 Pays de Galles

Hongrie 4-0 Mexique

Pays de Galles 2-1 Hongrie

 

1 Suède 5

2 Pays de Galles 3

3 Hongrie 3

4 Mexique 1

 

Groupe D

 

Brésil 3-0 Autriche

Angleterre 2-2 URSS

Brésil 0-0 Angleterre

URSS 2-0 Autriche

Angleterre 2-2 Autriche

Brésil 2-0 URSS

URSS 1-0 Angleterre

 

1 Brésil 5

2 URSS 3

3 Angleterre 3

4 Autriche 1

 

Quarts de finale

 

France 4-0 Irlande du Nord

Brésil 1-0 Pays de Galles

Suède 2-0 URSS

Allemagne de l’Ouest 1-0 Yougoslavie

 

Demi-finales

 

Brésil 5-2 France

Suède 3-1 Allemagne de l’Ouest

 

Finale pour la 3ème place

 

France 6-3 Allemagne de l’Ouest

 

FINALE

 

Brésil 5-2 Suède

 

Buts: Vava (9e, 32e), Pelé (55e, 90e) et Zagallo (67e) pour le Brésil

Liedholm (5e) et Simonsson (80e) pour la Suède.

 

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Chiffres

 

Nombre total de buts 1958 : 126

 

1er but de Pelé en coupe du monde à la 65 ' du 1/4 de finale Brésil-Pays de Galles (1-0) le jeudi 19 juin 1958 à Göteborg en Suède

 

Le plus jeune vainqueur de la coupe du monde est Pelé (Brésil) : 17 ans et 8 mois le dimanche 29 juin 1958 à Stockholm lors de la finale Brésil-Suède (5-2)

 

Le plus grand nombre de buts marqués en finale est de 7 le dimanche 29 juin 1958 à Stockholm, entre le Brésil et la Suède (5-2) : Vava (9' et 32'), Pelé (55' et 90'), Zagalo (68') pour le Brésil et N Liedholm (4'), A Simonsson (80') pour la Suède

 

Meilleur buteur de la coupe du monde 1958 en Suède : Just Fontaine (France) avec 13 buts (en une seule coupe du monde, record toujours en cours); pour ce fait d'armes, il s'est vu décerner un fusil

 

Meilleure attaque 1958 : France avec 23 buts

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7 ème édition : CHILI 1962

 

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Cette édition se solde encore par un triomphe du Brésil. Cette fois-ci cependant, Pelé ne dispute que le match d'ouverture contre le Mexique avant de se blesser. En finale, à Santiago, la Seleção s'impose 3-1 aux dépens de la Tchécoslovaquie grâce à des buts d'Amarildo, Zito et Vava. Le tournoi restera également dans les mémoires pour l'un des matches les plus indignes de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.

 

En effet, la rencontre opposant l'Italie au Chili à Santiago a dégénéré en une véritable bataille rangée, au terme de laquelle deux joueurs italiens seront expulsés et un troisième aura le nez cassé suite un solide crochet du gauche asséné par un Chilien.

 

Au pied des Andes, le Brésil remporte son deuxième titre mondial consécutif, se payant même le luxe de se passer de Pelé. Mais cette septième Coupe du Monde de la FIFA va entrer dans les annales comme celle qui a vu l'émergence du football "physique".

 

Après deux éditions consécutives disputées en Europe (en Suisse en 1954 et en Suède en 1958), la Coupe du Monde de la FIFA revient en Amérique latine douze ans après l'édition brésilienne. Mais le choix de la FIFA de confier l'organisation au Chili a fait tiquer plus d'un observateur, convaincu des graves lacunes qu'affiche le pays andin dans de nombreux secteurs (stades, routes d'accès, capacité) et de son incapacité à accueillir un événement de cette dimension. Cinquante-six équipes - un nouveau record - disputent les éliminatoires qui se soldent par l'élimination de la France et de la Suède, deux des grosses cylindrées de l'édition 1958. Un grand nombre de matches du premier tour de cette Coupe du Monde de la FIFA 1962 (comme URSS-Yougoslavie, Chili-Italie ou RFA-Suisse) seront malheureusement placés sous le signe d'un engagement physique excessif.

 

C'est ainsi que la face honteuse du football fait pour la première fois son apparition dans une Coupe du Monde de la FIFA. Elle se manifeste avec d'autant plus de vigueur que les champions du monde brésiliens ne sont pas vraiment en mesure de déployer leur style de jeu léché et qu'ils éprouvent des difficultés à entrer dans le rythme. Et la blessure subie par Pelé face à la Yougoslavie n'arrange pas leurs affaires. Grande vedette de la Coupe du Monde de la FIFA 1958, celui-ci doit jeter définitivement l'éponge après une blessure musculaire survenue contre la Tchécoslovaquie. Mais les Brésiliens, emmenés par Garrincha et Zagallo, même s'ils sont moins percutants qu'en Suède, se qualifient pour les quarts de finale, ce qui n'est pas le cas de l'Uruguay, de l'Argentine ou de l'Italie.

 

Le sommet émotionnel de la compétition est atteint en quarts de finale, lorsque le Chili, nation organisatrice, se défait de l'URSS (2-1) et que toute la population descend dans la rue pour donner libre cours à sa joie. Une joie cependant de courte durée pour les Chiliens, qui ne feront pas le poids face au Brésil en demi-finale. Les "Auriverde" se qualifient ainsi pour leur deuxième finale consécutive. Ils y sont opposés à la Tchécoslovaquie, vainqueur surprise de la Yougoslavie en demi-finale.

 

Au premier tour, les Tchèques ont obtenu un nul vierge face aux Brésiliens, puis battu de façon miraculeuse, en quarts de finale, des Hongrois qui ont touché du bois pas moins de quatre fois. En finale, ce sont les Tchèques qui ouvrent la marque contre toute attente, mais les Sud-américains égalisent deux minutes après. Ces derniers vont encore faire trembler les filets à deux reprises pour conserver leur titre : un véritable couronnement pour une équipe qui aligne neuf joueurs déjà présents à la campagne victorieuse de 1958. Au tableau des victoires, le Brésil rejoint l'Italie et l'Uruguay, seules nations à avoir brandi la coupe Jules Rimet à deux reprises. Et ce n'est qu'un début...

 

Première Phase

 

Groupe A

 

URUGUAY - COLOMBIE 2:1

URSS- YOUGOSLAVIE 2:0

YOUGOSLAVIE - URUGUAY 3:1

URSS - COLOMBIE 4:4

URSS - URUGUAY 2:1

YOUGOSLAVIE - COLOMBIE 5:0

 

1. URSS 5

2. YOUGOSLAVIE 4

3. URUGUAY 2

4. COLOMBIE 1

 

Groupe B

 

CHILI - SUISSE 3:1

ITALIE - ALLEMAGNE 0:0

CHILI - ITALIE 2:0

ALLEMAGNE - SUISSE 2:1

ALLEMAGNE - CHILI 2:0

ITALIE - SUISSE 3:0

 

1. ALLEMAGNE 5

2. CHILI 4

3. ITALIE 3

4. SUISSE 0

 

Groupe C

 

BRESIL - MEXIQUE 2:0

TCHECOSLOVAQUIE - ESPAGNE 1:0

BRESIL - TCHECOSLOVAQUIE 0:0

ESPAGNE - MEXIQUE 1:0

BRESIL - ESPAGNE 2:1

MEXIQUE - TCHECOSLOVAQUIE 3:1

 

1. BRESIL 5

2. TCHECOSLOVAQUIE 3

3. MEXIQUE 2

4. ESPAGNE 2

 

Groupe D

 

ARGENTINE - BULGARIE 1:0

HONGRIE - ANGLETERRE 2:1

ANGLETERRE - ARGENTINE 3:1

HONGRIE - BULGARIE 6:1

ARGENTINE - HONGRIE 0:0

BULGARIE - ANGLETERRE 0:0

 

1. HONGRIE 5

2. ANGLETERRE 3

3. ARGENTINE 3

4. BULGARIE 1

 

Quarts de Finale

 

CHILI - URSS 2:1

YOUGOSLAVIE - ALLEMAGNE 1:0

BRESIL - ANGLETERRE 3:1

TCHECOSLOVAQUIE - HONGRIE 1:0

 

Demies Finale

 

BRESIL - CHILI 4:2

TCHECOSLOVAQUIE - YOUGOSLAVIE 3:1

 

Troisième place

 

CHILI - YOUGOSLAVIE 1:0

 

FINALE

 

17.06.1962 (14.30) Santiago, Estadio Nacional

 

BRESIL 3-1 TCHECOSLOVAQUIE

 

Buteurs:

 

0:1 Masopust 1

1:1 Amarildo 17

2:1 Zito 69

3:1 Vavá 78

 

BRESIL: Gilmar - D. Santos, N. Santos, Zito - Mauro ©, Zózimo, Garrincha,Didi - Vavá, Amarildo, Zagalo

 

TCHECOSLOVAQUIE: Schrojf - Tichý, Novák ©, Masopust - Popluhár, Pluskal - Pospichal,Scherer, Kadraba, Kvašňák, Jelinek

 

Chiffres

 

Chiffres

 

Nombre total de buts 1962 : 89

 

Meilleure attaque 1962 : Brésil avec 14 buts

 

Meilleurs buteurs 1962 : Garrincha (Brésil), Vava (Brésil), L Sanchez (Chili), F Albert (Hongrie), V Ivanov (Urss) et D Jerkovic (Yougoslavie) avec 4 buts

 

Le 2ème but le plus rapide a été marqué par Vaclav Masek (Tchécoslovaquie) à la 15' seconde lors de la coupe du monde de 1962 (Chili) lors du match de 1er tour Mexique-Tchécoslovaquie (3-1) le jeudi 07 juin 1962 à Vina del Mar

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énorme boulot Patrick prosterne.gif

 

je prendrai le temps de lire tout ca demain

Merci Gidebo

 

Je reprends ce que j'ai fait déjà sur l'autre forum d'où vient le Blog histoire

 

J'en suis à la CDM 1966 en Angleterre

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CDM 1962 en Images

 

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FINALE

 

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8 ème Edition : Angleterre 1966

 

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Depuis sa naissance en 1930, la Coupe du Monde de la FIFA a grandi pour devenir le tournoi international de football senior le plus important du monde. Après le vol de la coupe Jules Rimet lors d'une exposition à Londres, la nation organisatrice retrouve le sourire quelques jours plus tard, quand un chien appelé Pickels la retrouve dans un buisson au coeur d'un jardin de banlieue du sud de Londres.

Après le vol de la coupe Jules Rimet lors d'une exposition à Londres, la nation organisatrice retrouve le sourire quelques jours plus tard, quand un chien appelé Pickels la retrouve dans un buisson au coeur d'un jardin de banlieue du sud de Londres.

 

Pelé n'est pas épargné par les défenses bulgare et portugaise et le pari d'un troisième titre d'affilée pour les Brésiliens va échouer. En finale, l'Angleterre, dirigée de main de maître par Alf Ramsay (que l'on n'appelle pas encore Sir Alf), bat l'Allemagne Fédérale 4-2 à l'issue des prolongations, grâce au coup du chapeau historique marqué par Geoff Hurst. Celui-ci inscrit en particulier le but le plus controversé de l'histoire. La balle avait-elle vraiment franchi la ligne après avoir ricoché sous la barre transversale ? La polémique fait toujours rage aujourd'hui...

 

Succès populaire colossal en Angleterre et ailleurs, la Coupe du Monde de la FIFA prend une autre dimension en cette année 1966. Sur le terrain, c'est l'Angleterre, nation organisatrice, qui enlève le trophée, laissant à certains de ses adversaires un goût amer en bouche.

 

Avec le forfait de 16 nations africaines avant même le premier match, les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 1966 ne partaient pas sous les meilleurs auspices. La protestation des Africains faisait suite au nouveau règlement de la FIFA, stipulant que le vainqueur de la zone africaine devrait ensuite battre le vainqueur de la zone asiatique ou océanienne pour décrocher son billet pour la phase finale.

Les Africains estimaient qu'une victoire dans leur zone devrait suffire pour accéder directement à la phase finale. Cette règle, remontant à 1964, allait finalement être supprimée quatre ans plus tard en faveur de l'Afrique.

70 équipes participent quand même aux éliminatoires (record à nouveau battu) et la FIFA décide d'accorder dix places à l'Europe, quatre à l'Amérique du Sud, une à l'Asie et une à l'Amérique Centrale et du Nord.

 

Parmi les équipes faisant leur première apparition en phase finale, le Portugal sort du lot.

Il s'est hissé jusqu'en phase finale en dépit du tirage au sort, qui l'avait versé dans le même groupe que la Tchécoslovaquie, finaliste quatre ans plus tôt. Inutile de préciser que les Anglais, qui évoluent devant leur public et les caméras de la BBC, sont parmi les favoris.

Faisant preuve d'une grande maîtrise et sans concéder le moindre but, ils glissent jusqu'en quarts de finale.

Ils obtiennent un nul vierge contre l'Uruguay avant de s'imposer 2-0 successivement face au Mexique et à la France. Mais c'est le Brésil qui créé la sensation en se faisant sortir dès le premier tour. Après avoir défait la Bulgarie, Pelé et ses coéquipiers s'inclinent face à la Hongrie et à l'équipe surprise du Portugal. Une fois encore, Pelé est victime de la brutalité des défenseurs adverses. Blessé face à la Bulgarie, il doit faire l'impasse sur le match de la Hongrie avant de devoir à nouveau quitter le terrain contre le Portugal.

 

Parmi les équipes qualifiées pour le second tour, les Nord-Coréens ont surpris leur monde en éliminant les Italiens, puis en prenant le large 3-0 contre les Portugais à l'occasion du match le plus étourdissant de la compétition. Mais c'est sans compter sur la détermination du Portugal, qui finit par émerger (5-3), grâce à Eusebio, auteur de quatre buts.

Las, le reste de la compétition ne sera pas du même acabit. En fin de compte, ce sont les Anglais, bénéficiant de l'avantage incontestable du terrain, qui remportent le titre en s'imposant en finale face à la RFA (4-2) à l'issue des prolongations.

 

Le 30 juillet 1966 toute l’Angleterre n’attendait que ça, le stade de Wembley est plein et la reine Elizabeth II est présente pour soutenir l’équipe nationale.

Mais c’est l’Allemagne pourtant qui ouvre le score au bout de quinze minutes de jeu. Les Anglais reviennent rapidement au score quatre minutes plus tard, puis prennent l’avantage en seconde période grâce à Geoffroy Hurst.

 

Les Anglais mènent 2 à 1 jusqu’aux arrêts de jeu, qui verront Wolfgang Weber égaliser pour les Allemands. les deux équipes continuent alors la lutte en prolongations.

 

C’est à la 101ème minute que tout se joue. Geoffroy Hurst tire au but, son ballon touche les montants adverses et rebondit sur la ligne. L’arbitre de touche accorde le but, alors que personne ne peut valider si la ballon à réellement franchit la ligne ou non.

Les Allemands protestent et ne sont plus dans leur match, ils encaissent même un quatrième but en toute fin de prolongations. Plusieurs analyses quelques années après prouveront que le ballon n’a pas franchi cette ligne.

 

Les Anglais sont Champions du Monde grâce à cette victoire 4 buts à 2.

Booby Moore a le privilège d’envoyer son équipe en loge royal pour réceptionner le trophée Jules Rimet.

 

Cette Coupe du Monde reste encore aujourd’hui une des plus contestés de l’histoire du football. Le Président de la FIFA à cette époque, Joao Havelange, avoue quelques années plus tard que cette édition fait partie des épisodes truqués du football.

 

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Coupe du Monde 1966 en Chiffres

 

Phase de Poule

 

Groupe A

 

Angleterre 0 0 Uruguay

France 1 1 Mexique

Uruguay 2 1 France

Angleterre 2 0 Mexique

Mexique 0 0 Uruguay

Angleterre 2 0 France

 

1 Angleterre 5 pts

2 Uruguay 4 pts

3 Mexique 2 pts

4 France 1 pt

 

Groupe B

 

RFA 5 0 Suisse

Argentine 2 1 Espagne

Espagne 2 1 Suisse

Argentine 0 0 RFA

Argentine 2 0 Suisse

RFA 2 1 Espagne

 

1 RFA 5 pts

2 Argentine 5 pts

3 Espagne 2 pts

4 Suisse 0 pt

 

Groupe C

 

Brésil 2 0 Bulgarie

Portugal 3 1 Hongrie

Hongrie 3 1 Brésil

Portugal 3 0 Bulgarie

Portugal 3 1 Brésil

Hongrie 3 1 Bulgarie

 

1 Portugal 6 pts

2 Hongrie 4 pts

3 Brésil 2 pts

4 Bulgarie 0 pt

 

Groupe D

 

URSS 3 0 Corée du Nord

Italie 2 0 Chili

Corée du Nord 1 1 Chili

URSS 1 0 Italie

Corée du Nord 1 0 Italie

URSS 2 1 Chili

 

1 URSS 6 pts

2 Corée du Nord 3 pts

3 Italie 2 pts

4 Chili 1 pt

 

Quarts de Finale

 

ANGLETERRE - ARGENTINE 1:0

RFA - URUGUAY 4:0

PORTUGAL - COREE DU NORD 5:3

URSS - HONGRIE 2:1

 

Demie Finale

 

ALLEMAGNE - URSS 2:1

ANGLETERRE - PORTUGAL 2:1

 

Troisième Place

 

PORTUGAL - URSS 2:1

 

FINALE

 

ANGLETERRE 4-2 RFA

 

Buteurs:

 

0:1 Haller 12

1:1 Hurst 18

2:1 Peters 78

2:2 Weber 90

3:2 Hurst 101

4:2 Hurst 120

 

ANGLETERRE: Banks - Cohen, J. Charlton, Moore ©, Wilson - Stiles, R. Charlton,Peters - Ball, Hunt, Hurst

 

RFA : Tilkowski - Höttges, Schulz, Weber, Schnellinger - Beckenbauer,Overath, Haller - Seeler ©, Held, Emmerich

 

 

Meilleurs buteurs

 

1. Eusebio (Portugal) – 9 buts

2. Helmut Haller (Allemagne) – 5 buts

3. Geoffroy Hurst (Angleterre) – 4 buts

Franz Beckenbauer (RFA) – 4 buts

Ferenc Bene (Hongrie) – 4 buts

Valeriy Porkujan (URSS) – 4 buts

 

Nombre total de buts 1966 : 89

 

G Hurst (Angleterre) est le seul joueur à ce jour à avoir marqué 3 buts (dont 2 pendant la prolongation) lors d'une finale : Angleterre-Rfa (4-2) le samedi 30 juillet 1966

 

Meilleure attaque 1966 : Portugal avec 17 buts

 

Samedi 23 juillet 1966 à Liverpool en Angleterre en 1/4 de finale contre la Corée du Nord qui menait 3 à 0 après 25 minutes de jeu, Eusebio inscrivit 4 buts pour le Portugal et José Augusto un et la Corée du Nord perdait 5 à 3 un peu plus d'une demi-heure plus tard

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Neuvième édition : Coupe du Monde 1970

 

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Cette neuvième Coupe du Monde de la FIFA va également être un spectacle télévisé de grande envergure. Pour répondre à la demande des chaînes de télévisions, le coup d'envoi de certains matches est donné à midi. Cette décision suscite l'ire de nombreux joueurs et entraîneurs en raison de la chaleur intense régnant au Mexique à cette heure du jour.

 

Durant le tournoi, on ne retrouve pas la violence qui avait marqué les deux éditions précédentes. Tout comme en 1950, aucun joueur ne sera expulsé du terrain lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1970. Pour la première fois, l'entrée en jeu de remplaçants est permise, tandis que les cartes jaunes et rouges font leur apparition.

 

Après avoir juré de ne plus jamais jouer en Coupe du Monde de la FIFA, Pelé est toutefois revenu sur sa décision pour aider le Brésil à remporter haut la main la coupe Jules Rimet. Quasiment parfait, le onze auriverde aligne des artistes comme Clodoaldo, Gerson, Rivelino, Tostao, Jairzinho, Pelé et Carlos Alberto.

 

Lors de la finale disputée au Stade Aztèque de Mexico DF, le Brésil éblouit et surclasse l'Italie 4-1, Jairzinho devenant le seul joueur à avoir marqué lors de chaque match. En demi-finale, l'Italie se défait de l'Allemagne de l'Ouest 4-3 à l'issue d'une rencontre époustouflante, seul match de Coupe du Monde de la FIFA à avoir jamais enregistré cinq buts au cours des prolongations.

 

La Coupe du Monde de la FIFA 1970 connaît trois grands vainqueurs : les Brésiliens bien entendu, leur roi, Pelé, vainqueurs pour la troisième fois après 1958 et 1962, mais aussi le football lui-même, car de nombreux matches et exploits individuels entrent dans la légende du football.

 

Ceux qui ont été déçus du niveau de jeu déployé lors de la Coupe du Monde de la FIFA 1966 n'ont plus de raison de se plaindre quatre ans plus tard au Mexique, où "le beau jeu" connaît véritablement son heure de gloire. Trois des plus grands matches de tous les temps s'y déroulent devant des foules en extase : Angleterre-Brésil, Angleterre-Allemagne Fédérale ainsi qu'une demi-finale tout à fait sensationnelle entre l'Italie et l'Allemagne de l'Ouest. Et personne n'oubliera jamais Pelé et sa géniale tentative de lob des 50 mètres sur le gardien tchèque Viktor !

 

Enfin, pour couronner le tout, la victoire revient au Brésil, l'équipe la plus spectaculaire de l'épreuve avec son inoubliable ligne d'attaque composée de Jairzinho, Tostao, Pelé et Rivelino. Pour cette neuvième Coupe du Monde de la FIFA, un chiffre record de nations (75) s'aligne au coup d'envoi des éliminatoires. Et un grand nombre de grosses pointures expérimentées, comme le Portugal, la Hongrie, la France, l'Espagne et même l'Argentine, trébucheront dès ce premier obstacle. Par contre, Israël et le Maroc font leur grands débuts.

 

Les Marocains, premiers représentants de la Confédération Africaine de Football (CAF), fondée en 1957, à se qualifier pour la phase finale (l'Egypte, présente en 1934, s'étaient qualifiée sans joueur le moindre match), deviennent, avec le Pérou, une des coqueluches du premier tour. En fait, les Péruviens atteindront les quarts de finale, où ils résisteront vaillamment au Brésil, s'inclinant en fin de compte 4-2. Mais LE match des quarts de finale oppose les deux finalistes de l'édition 1966, l'Angleterre et la RFA. Menés deux à zéro à vingt minutes de la fin, les Allemands reviennent miraculeusement pour s'imposer 3-2 à l'issue des prolongations. En demi-finale, c'est un match plus engagé et plus stressant encore qui attend la Mannschaft face à l'Italie dans le tout nouveau Stade Aztèque, construit spécialement pour la Coupe du Monde de la FIFA.

 

Les deux équipes ne parviennent pas à se départager après 90 minutes. Ce qui suit dans les prolongations fait à jamais partie de l'histoire du football : les deux équipes prennent tour à tour l'avantage dans un bras de fer haletant. Franz Beckenbauer, le bras en écharpe, reste sur le terrain malgré une épaule démise. Mais son courage ne sera pas récompensé, car ce sont finalement les Italiens qui l'emportent (4-3) au terme d'un final renversant. En finale, la Squadra Azzurra, émoussée, ne peut rien contre le talent des Brésiliens, qui s'imposent 4-1. C'est Carlos Alberto, le capitaine des Auriverdes, qui a l'honneur de recevoir la Coupe Jules Rimet. Celle-ci restera pour toujours aux mains du Brésil. En larmes, Pelé est porté en triomphe sur les épaules de ses coéquipiers. Il vient non seulement de remporter sa troisième médaille de vainqueur, mais aussi de jouer son dernier match dans une Coupe du Monde de la FIFA.

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Coupe du Monde 1970 en chiffres

 

Phase de Poule

 

Groupe A

 

MEXIQUE - URSS 0:0

BELGIQUE - SALVADOR 3:0

URSS - BELGIQUE 4:1

MEXIQUE - SALVADOR 4:0

URSS - SALVADOR 2:0

MEXIQUE - BELGIQUE 1:0

 

1. URSS 5

2. MEXIQUE 5

3. BELGIQUE 2

4. SALVADOR 0

 

Groupe B

 

URUGUAY - ISRAEL 2:0

ITALIE - SUEDE 1:0

URUGUAY - ITALIE 0:0

ISRAEL - SUEDE 1:1

SUEDE - URUGUAY 1:0

ITALIE - ISRAEL 0:0

 

1. ITALIE 4

2. URUGUAY 3

3. SUEDE 3

4. ISRAEL 2

 

Groupe C

 

ANGLETERRE - ROUMANIE 1:0

BRESIL - TCHECOSLOVAQUIE 4:1

ROUMANIE - TCHECOSLOVAQUIE 2:1

BRESIL - ANGLETERRE 1:0

BRESIL - ROUMANIE 3:2

ANGLETERRE - TCHECOSLOVAQUIE 1:0

 

1. BRESIL 6

2. ANGLETERRE 4

3. ROUMANIE 2

4. TCHECOSLOVAQUIE 0

 

Groupe D

 

PEROU - BULGARIE 3:2

ALLEMAGNE - MAROC 2:1

PEROU - MAROC 3:0

ALLEMAGNE - BULGARIE 5:2

BULGARIE - MAROC 1:1

ALLEMAGNE - PEROU 3:1

 

1. ALLEMAGNE 6

2. PEROU 4

3. BULGARIE 1

4. MAROC 1

 

Quarts de Finale

 

URUGUAY - URSS 1:0

ITALIE - MEXIQUE 4:1

BRESIL - PEROU 4:2

ALLEMAGNE - ANGLETERRE 3:2

 

Demies de Finale

 

BRESIL - URUGUAY 3:1

ITALIE - ALLEMAGNE 4:3

 

Troisième Place

 

ALLEMAGNE - URUGUAY 1:0

 

FINALE

 

BRESIL 4-1 ITALIE

 

Buteurs:

 

1:0 Pelé 18

1:1 Boninsegna 37

2:1 Gérson 66

3:1 Jairzinho 71

4:1 Carlos Alberto 87

 

BRESIL: Félix - Carlos Alberto ©, Brito, Piazza, Everaldo - Clodoaldo,Gérson, Jairzinho, Tostão - Pelé, Rivelino.

 

ITALIE: Albertosi - Burgnich, Cera, Bertini (75 Juliano) - Rosato, Facchetti ©,Domenghini, de Sisti, Mazzola - Boninsegna (84 Rivera), Riva.

 

Meilleur buteur 1970 : G Müller (Rfa) avec 10 buts

 

Ils ont gagné tous leurs matches : Uruguay en 1930, Italie en 1938 et le Brésil en 1970

 

Deux joueurs ont gagné une coupe du monde en marquant dans tous les matches : A Ghiggia (Uruguay) lors de la coupe du monde de 1950 (Brésil) a marqué dans chacun des 4 matches et Jaïrzinho (Brésil) lors de la coupe du monde de 1970 (Mexique) a marqué dans chacun des 6 matches

 

Nombre total de buts 1970 : 95

 

Carton jaune : Le dimanche 31 mai 1970, l'arbitre allemand Kurt Tschenscher (Rfa) gratifie E Lovchev (Urss) du 1er carton jaune de l'histoire de la coupe du monde de football lors du match de 1er tour à Mexico City entre le Mexique et l'Urss (0 - 0)

 

Meilleure attaque 1970 : Brésil avec 19 buts

 

Le 100ème but du Brésil en coupe du monde a été marqué par Pelé à la 18' de la finale Brésil-Italie (4-1) le dimanche 21 juin 1970 à Mexico

 

 

Modifié par PATRICK

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