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PATRICK

Histoire De La Coupe D'europe

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1993 : COUPE UEFA

 

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Borussia Dortmund - Juventus Turin (1-3)(0-3)

La Coupe UEFA 1992-1993 a vu la victoire finale de la Juventus.
C'est la troisième Coupe de l'UEFA remportée par la Juventus et c'est la première fois que le Borussia Dortmund atteint la finale de cette compétition.

 

TABLEAU

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1992-1993

 

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Le Juventus FC s'est imposé là où ses voisins du Torino Calcio ont échoué l'année précédente, remportant la Coupe UEFA pour la troisième fois en 1993.
L'homme clé de la victoire fut l'international allemand Andreas Möller. De quoi attiser l'amertume du BV Borussia Dortmund. Cependant, la victoire 6-1 au total des deux rencontres démontrait la supériorité des hommes du Giovanni Trapattoni face à ceux d'Ottmar Hitzfeld.

Une classe au-dessus

Les Turinois infligeaient dix buts à l'Anorthosis Famagusta FC au premier tour. Hormis un accroc avec la défaite 2-1 face au SL Benfica en quart de finale, les Italiens n'étaient jamais réellement inquiétés. Les Portugais, écrasés 3-0 au retour, rejoignaient donc le Panathinaikos FC, le SK Sigma Olomouc et le Paris Saint-Germain FC, victimes du rouleau compresseur piémontais.

Un Baggio peut en cacher un autre

Si les Bianconeri semblaient prêts à engranger de nouveaux succès à domicile et à l'extérieur, Dortmund ne semblait pourtant pas bien loin.
Il méritait sa place en finale, après s'être débarrassé de poids lourds de la scène européenne - Celtic FC, Real Zaragoza et AS Roma - les Allemands venaient à bout de l'AJ Auxerre en demi-finale grâce aux tirs au but.
Leurs ambitions étaient toutefois réduites à néant après le match aller de la finale au Westfalenstadion.
Le but inscrit à la deuxième minute par Michael Rummenigge n'était qu'un soubresaut et la Juventus répliquait par deux buts de Roberto Baggio et un autre de son homonyme Dino.
Le 3-0 infligé par les Italiens au match retour n'était alors que pure formalité.

 

PHOTOS Finale : Juventus - Dortmund

 

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La Juventus débute sa campagne européenne par la réception des modestes chypriotes de Famagoute
Une simple mise en bouche pour les turinois vainqueurs à domicile (6-1) puis (4-0) à Chypre

Au second tour l'adversaire est plus coriace avec un périlleux déplacement en Grèce dans la ville d'Athènes pour y défier le Panathinaikos et son bouillant public.
Les italiens habitués aux joutes explosives résistent et marquent le but de la victoire en contre (1-0)
Le retour sera serré en Italie mais la rugueuse défense turinoise n'encaisse pas le but fatal , s'en sortant sur un nul laborieux (0-0) mais toutefois suffisant pour la qualification.

 

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En huitième la Juventus se déplace chez les tchèques du Sigma Olomuc .
Le réalisme turinois fait encore ses preuves en déplacement avec deux buts en contre (1-2)
Le retour sera anecdotique la Juve explosant son adversaire (5-0)

En quart de finale encore un déplacement à Benfica cette fois habitué de l'Europe.
La Juventus s'incline au Stade de la Luz (2-1) , ce sera son unique défaite de la compétition.
Au retour les italiens de Baggio redressent la barre s'imposant nettement (3-0) contre les portugais

 

 

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En demie finale la Juventus reçoit le PSG dont nous parlerons le sujet suivant.
La bête noire et blanche parisienne fait encore son office en éliminant les parisiens pourtant défaits (2-1) en Italie au match aller.
Le retour au Parc sera chaud bouillant mais des décisions arbitrales contestées ajoutées au réalisme italien seront fatales aux français vaincus (1-0)

En finale la Juventus doit affronter les allemands du Borussia Dortmund tombeurs en demies finale après la douloureuse séance de tirs aux buts d'Auxerre.
Avant le Borussia élimina Floriana (1-0)(7-2) , Celtic Glasgow (1-0) (2-1) , Real Saragosse (3-1) (1-2) , et en quarts l'AS Roma (0-1) (2-0)

 

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Dortmund reçoit au match aller dans son stade fétiche du Westfalenstadion l'armada italienne des Baggio , Vialli , Conte plus deux frères ennemis le défenseur Koeller et le milieu technique Andreas Möller.
Les attaquants du Borussia Chapuisat et Rummeinigge parviendront à surprendre la rude défense de la Juve construite autour du défenseur brésilien Julio César en ouvrant la marque au bout de deux minutes de jeu .
Mais ce sera tout car la machine italienne fera exploser le tank allemand grâce au duo des Baggio , Dino tout d'abord qui égalise puis Roberto qui double la mise au bout de 35 minutes.
En seconde période les vagues allemandes noires et jaunes déferlent mais sur un contre Roberto Baggio crucifie son adversaire (3-1)

 

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Le retour au Stadio delle Alpi verra 60 000 turinois fêter une troisième coupe UEFA pour ses couleurs.
Les allemands dépassés par les événements craquent complétement.
Dino Baggio encore lui ouvre le score au bout de 5 minutes pour la Juventus puis réédite à la 43 e (2-0)
La seconde MT sera un calvaire pour les allemands buvant le calice jusqu'à la lie avec un nouveau but italien marqué par une connaissance du Borussia , Moller (3-0)
N'en jetez plus , 6-1 entre les deux manches , il n'y a ps eu de finale tant la Juventus a maitrisé son sujet.

 

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JUVENTUS : Vainqueur Coupe UEFA 1993


VIDEO Finale aller : Dortmund 1-3 Juventus

 

 

 

VIDEO Finale retour : Juventus 3-0 Dortmund

 

 

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Kolher et Möller on ensuite joué pour le Borussia, mais également Julio César.

 

Möller et Baggio étaient des joueurs fabuleux.

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y avait du 11 de rêve dans cette finale

 

oui

En 1997 ce sera l'affiche de la finale de la coupe des champions avec cette fois les allemands vainqueurs.

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1993 : AUXERRE Demi Finaliste de la Coupe UEFA

 

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1/32 : Plovdiv - Auxerre (2-2)(1-7)

 

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Au premier tour, les auxerrois n’auront pas trop de mal contre la modeste équipe bulgare du Lokomotiv Plovdiv.
Après un 2-2 en Bulgarie, les icaunais écrasent leurs adversaires 7-1 au retour.



1/16 : Auxerre - BK Copenhague (5-0)(3-0)

En 16ème de finale, le FC Copenhague ne posera pas non plus beaucoup de problème. Le match aller se solde par un score de 5-0 en faveur des locaux et Auxerre passe l’embûche facilement (victoire3-0 au Danemark).


1/8 : Standard Liège - Auxerre (2-2)(1-2)

 

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Les choses sérieuses commencent en huitième, avec le Standard de Liège. Chez les rouges évoluent quelques noms connus, comme Marc Wilmots, Gilbert Bodart, Stéphane Demol ou Philippe Léonard. Grâce à 2 buts de Michaël Goossens, les locaux mènent 2-0 à la pause et les auxerrois sont au bord de l’élimination. Franck Verlaat va réveiller ses coéquipiers en réduisant la marque à la 56ème puis Gérald Baticle égalise à la 72ème.
Au retour, Auxerre va sortir le grand match. La décision se fera en seconde période. Daniel Dutuel ouvre la marque à la 70ème, puis Baticle double la mise, avant que Liège ne réduise la marque trop tardivement par l’intermédiaire de Wilmots. Auxerre sera encore européen au printemps.


1/4 : Auxerre - Ajax (4-2)(0-1)

 

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Auxerre est un peu la bête noire de l’Ajax. Face au tigre néerlandais, le chaton bourguignon va sortir les griffes.
Stefan Pettersson marque pour les bataves dès la 3ème minutes. Tout le monde se dit que ça va être compliqué. Franck Verlaat égalise à la 17ème, puis Corentin Martins donne l’avantage à son équipe sur coup franc à la 43ème, mais Marciano Vink égalise juste avant la mi-temps.
La seconde période est très animée et les 1à dernières minutes de folie resteront gravées.
Sur coup franc, c’est Pascal Vahirua qui redonne l’avantage aux siens.
L’Ajax pousse pour égaliser mais c’est Auxerre qui va planter le coup de poignard fatal à la 90ème par Daniel Dutuel.
L’avantage de 2 buts avant le déplacement en Hollande ne semble pas de trop pour des bourguignons pas très bien en championnat.
Auxerre va résister une heure avant de craquer. Mais après le but de Franck De Boer, le score ne bougera plus. Auxerre élimine donc l’Ajax à la surprise générale.

 

1/2 : Dortmund - Auxerre (2-0) (0-2) 6 tab 5

 

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En demi-finale, les bourguignons affrontent le Borussia Dortmund.
Face à des allemands souvent briseurs de rêves, on se dit que la fanfaronnade auxerroise va s’arrêter là.
Au westfallenStadion, les jaunes et noirs font le travail grâce à des buts de Steffen Karl et Michael Zorc.

Le retour sera homérique. Remontés comme des pendules, les bourguignons bousculent d’emblée leurs adversaires et à la 7ème, Corentin Martins trouve la faille du gauche.
En 2ème mi-temps, Franck Verlaat, sur un service de Pascal Vahirua remettra les 2 équipes à égalité.

La prolongation sera très tendue. Les allemands ont perdu de leur superbe et à la 98ème, Günter Kutowski est expulsé.
L’avantage numérique ne profitera pas aux auxerrois, qui perdront Raphaël Guerreiro à la 106, expulsé à son tour.
Ce sera finalement les tirs aux buts qui départageront les 2 équipes. A ce petit jeu, les nerfs allemands seront plus solides… Dommage !!

 

VIDEOS

Auxerre 7-1 Plovdiv

 



Auxerre 5-0 Copenhague

 

Standard Liège 2-2 Auxerre

 



Auxerre 2-1 Standard Liège

 

Auxerre 4-2 Ajax

 

 

Ajax 1-0 Auxerre

 

Dortmund 2-0 Auxerre

 



Auxerre 2-0 Dortmund

 


 
 

 

 

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C'était une autre époque. Les clubs français jouaient l'Europe à fond, les joueurs donnaient tout et avaient un cerveau, il y avait moins de pognon. C'était l'avant Bosman.

 

J'adorais cette équipe d'Auxerre.

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c'était la belle époque...

 

auxerre faisait le doublé, le vrai paris gagnait la 1ère coupe d'europe française, quelques années avant, le danemark créait la surprise lors de l'euro, et 4 ans plus tard c'était la rep tchèque qui sortait le grand jeu

 

le foot faisait vraiment rêver en ce temps là

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1993 : PARIS Demi Finaliste de la Coupe UEFA

 

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1/32 : Paris SG - PAOK Salonique (2-0) (2-0)

 

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Au premier tour le PSG affront le PAOK Salonique.
Paris s’impose 2-0 sur sa pelouse. Le match retour sera gagné sur tapis vert à cause d'incidents dans le stade

 

1/16 : Naples - Paris SG (0-2) (0-0)

 

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Au tour suivant, Paris affronte Naples. Maradona n’y est plus, mai sil y a toujours Careca, Zola, Ciro Ferrara…
Paris s’impose 2-0 en Italie, sur un doublé de Georges Weah.
Le match retour se terminera sur un score nul et vierge.

 

1/8 : Paris SG - Anderlecht (0-0) (1-1)

 

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Fin novembre, Paris affronte Anderlecht pour le compte des huitièmes. Face aux belges, Paris va beaucoup souffrir.
A l’aller au Parc, le PSG ne peut faire mieux qu’un 0-0.
Les franciliens iront chercher un 1-1 des familles pour se qualifier, grâce à un but de Kombouaré le sauveur, sur un centre de Valdo.

 

1/4 : Real Madrid - Paris SG (3-1) (1-4)

 

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En quart de finale, Paris affronte le grand Real pour un des plus grands exploits.
A Bernabeu, au match aller, Paris s’incline 3-1, David Ginola marquant le but de l’espoir à la 42ème.
Le PSG avait pourtant fini à 10, après l’expulsion d’Alain Roche.

Le match retour va basculer dans l’irrationnel.
Georges Weah marque dès la 9ème minute… puis plus rien jusqu'aux 10 dernières minutes.
A la 81, David Ginola double la mise, Paris est qualifié.
Six minutes plus tard, Valdo plante le 3ème but, c’est du délire dans les tribunes.

A la 90ème, Ivan Zamorano pour le Real Madrid réduit la marque.. tout est à refaire.

Le temps additionnel est de 4 minutes… Tout au bout de cet instant, Antoine Kombouaré, qui a déjà mis pas mal de but importants mettra sans doute son plus important de la tête et gagnera son surnom de casque d’or… Le PSG élimine le grand Real.

 

1/2 : Juventus Turin - Paris SG (2-1) (1-0)

 

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En demi-finale, Paris hérite de la Juve.
La Vieille dame s’apprête à devenir le fossoyeur des clubs français pendant plusieurs années, toujours au même stade, en demi.
Pourtant, Paris ne passera pas loin.
A l’aller en Italie, Georges Weah marquera le petit but nécessaire, mais la Juve s’impose grâce à un doublé de l’homme au catogan, Roberto Baggio.
L’espoir est donc possible avant le retour.
Un petit but suffit.. il sera bien marqué… mais par la Juve.
Roberto Baggio encore lui tue le match à la 77ème . Il y avait sans doute la place…

 

VIDEOS

 

PSG 2-0 PAOK Salonique

 

 

PAOK Salonique 0-2 PSG

 

 

Naples 0-2 PSG

 

 

PSG 0-0 Naples

 

 

PSG 0-0 Anderlecht

 

 

Anderlecht 1-1 PSG

 

 

Real Madrid 3-1 PSG

 

 

PSG 4-1 Real Madrid

 

 

Juventus 2-1 PSG

 

 

PSG 0-1 Juventus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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quel match de dingue ce paris-real !!!

 

oui

Ce match on peut le classer comme l'un des plus grands du foot français en coupe d'europe en attendant un Bordeaux - Milan de 1996 à venir :cool:

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1994 : LIGUE DES CHAMPIONS

 

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Milan AC 4-0 FC Barcelone

La Ligue des Champions 1994 a vu la victoire du Milan AC.
La compétition s'est terminée le 18 mai 1994 par la finale remportée par le Milan AC contre le FC Barcelone au Stade Olympique à Athènes.
Le club français de l'Olympique de Marseille, tenant du titre, est exclu par l'UEFA suite à l'affaire VA-OM et est remplacé par l'AS Monaco troisième du championnat, le Paris SG, dauphin, ayant refusé de jouer la compétition.

L'UEFA Champions League subissait de nouveaux changements en 1993/94.
Les premier et deuxième tours envoyaient toujours vers une phase de groupes mais alors que les vainqueurs de ce mini-championnat atteignaient directement la finale la saison précédente, ils devaient désormais passer par une demi-finale.

Barcelone en finale

Le FC Barcelone remportait le Groupe A devant l'AS Monaco FC, le FC Spartak Moscou et le Galatasaray SK, et prenait ensuite un bon avantage à domicile en s'imposant 3-0 au Camp Nou en demi-finale contre le FC Porto, deuxième du Groupe B. Hristo Stoichkov marquait deux fois et Ronald Koeman une fois. De son côté, l'AC Milan, invaincu devant Porto, le SV Werder Breme et le RSC Anderlecht, battait Monaco 3-0 à San Siro dans l'autre demi-finale. Cependant, les cartons jaune et rouge que recevaient Franco Baresi et Alessandro Costacurta privaient le club italien de ces deux défenseurs pour la finale.

Travail de démolition

L'équipe de Fabio Capello surmontait ce handicap et sa glorieuse victoire 4-0 sur le club catalan à Athènes crédibilisait la nouvelle formule de la compétition. Après toutes les conversations sur ces récentes métamorphoses, une grande équipe venait de marquer les esprits. Daniele Massaro donnait deux buts d'avance aux Rossoneri, puis Dejan Savicevic et Marcel Desailly enfonçaient le clou en seconde période. Plus remarquable, ce travail de démolition avait fait voler en éclats la "dream team" de Johan Cruyff. En effet, c'était seulement la seconde défaite de Barcelone de la compétition, après le revers surprise 3-1 concédé chez le FC Dynamo Kiev au deuxième tour. Mais face aux Italiens, les Barcelonais ne disposaient pas du match retour pour refaire leur retard.



TABLEAU

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1993-1994

PREMIER TOUR

Galatasaray - Cork City : (2-1) (1-0)
Werder Breme - Dinamo Minsk : (5-2) (1-1)
Dinamo Kiev - FC Barcelone : (3-1) (1-4)
AS Monaco - AEK Athenes : (1-0) (1-1)
Honvéd Budapest - Manchester United : (2-3) (1-2)
Glasgow Rangers - Levski Sofia : (3-2) (1-2)
AIK Stockholm - Sparta Prague : (1-0) (0-2)
Linfield Belfast - FC Copenhague : (3-0) (0-4)
HJK Helsinki - Anderlecht : (0-3) (0-3)
IA Akranes - Feyenoord : (1-0) (0-3)
Steaua Bucurest - Dinamo Zagreb : (1-2) (3-2)
Rosenborg BK - Austria Vienne : (3-1) (1-4)
FC Porto - Floriana : (2-0 (0-0)
Skonto Riga - Spartak Moscou : (0-5) (0-4)
FC Aarau - AC Milan : (0-1) (0-0)
Lech Poznan - Beitar Jerusalem : (3-0) (4-2)

SECOND TOUR

FC Porto - Feyenoord : (1-0) (0-0)
AS Monaco - Steaua Bucurest : (4-1) (0-1)
Levski Sofia - Werder Breme : (2-2) (0-1)
FC Copenhague AC Milan - : (0-6) (0-1)
Sparta Prague - Anderlecht : (0-1) (2-4)
Manchester United - Galatasaray : (3-3) (0-0)
Lech Poznan - Spartak Moscou : (1-5) (1-2)
FC Barcelone - Austria Vienne : (3-0) (2-1)

TROISIEME TOUR

Groupe A

AS Monaco - Spartak Moscou : (4-1) (0-0)
Galatasaray - FC Barcelone : (0-0) (0-3)
FC Barcelone - AS Monaco : (2-0) (1-0)
Spartak Moscou - Galatasaray : (0-0) (2-1)
AS Monaco - Galatasaray : (3-0) (2-0)
Spartak Moscou - FC Barcelone : (2-2) (1-5)

Qualifiés

1 FC Barcelone : 10 pts
2 AS Monaco : 7 pts

Groupe B

Anderlecht - AC Milan : (0-0) (0-0)
FC Porto - Werder Breme : (3-2) (5-0)
AC Milan - FC Porto : (3-0) (0-0)
Werder Breme - Anderlecht : (5-3) (2-1)
Anderlecht - FC Porto : (1-0) (0-2)
AC Milan - Werder Breme : (2-1) (1-1)

Qualifiés

1 Milan AC : 8 pts
2 FC Porto : 7 pts

DEMIE FINALE

FC Barcelone 3-0 FC Porto
AC Milan 3-0 AS Monaco

FINALE

Milan AC 4-0 FC Barcelone

Buteurs : Massaro (2), Savicevic, Desailly

MILAN AC : Rossi, Tassotti (capt), Panucci, Albertini, Galli, Maldini (Nova), Donadoni, Desailly, Boban, Savicevic, Massaro

Entraineur : Fabio Capello

FC BARCELONE : Zubizarreta (capt), Ferrer, Guardiola, Koeman, Nadal, Bakero, Sergi (Quique), Stoichkov, Amor, Romario, Beguiristain (Eusebio)

Entraineur : Yoan Cruijff


PHOTOS Finale : Milan AC - FC Barcelone

 

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Le 18 mai 1994 restera comme une des plus belles pages de l'histoire du Milan AC. Une page indélébile.
Ce soir là, en effet, à la surprise générale, le Milan remportait la 5e C1 de son histoire au terme d'une victoire 4-0 sur l'ogre barcelonais.

Milan fatigué, le Barça au top

Les Milanais, qui avaient perdu la finale de la C1 l'année précédente contre l'OM (1-0, le fameux but de Basile Boli), étaient donnés comme morts.
Certes ils avaient remporté leur 3e Scudetto d'affilée avant de rencontrer le Barça. Mais l'équipe entraînée par Fabio Capello semblait usée.
Elle n'avait marqué que 34 buts en 34 matches de championnat cette année là. La défense lombarde était certes impénétrable, mais le jeu milanais manquait cruellement d'imagination.
Le beau jeu souhaité par le président Silvio Berlusconi avait cédé la place, par la force des choses, au catenaccio le plus austère qui soit.
De plus, les Milanais, pour cause de suspensions, se présentaient à cette finale sans leur charnière centrale type, composée d'Alessandro Costacurta et de Franco Baresi

 

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Johan Cruijff pose avec la Coupe avant la finale

Personne ne doutait du fait que la Dream Team catalane entraînée par Johan Cruijff allait monter sur le toit de l'Europe.
Les Catalans, emmenés par leur duo terrible Romario - Stoichkov, étaient donnés vainqueurs d'avance par tous les experts.
Ils venaient de remporter in extremis la Liga cette année là.
Leur jeu offensif faisait pâlir d'envie toute la planète football. Et le plus convaincu du fait que cette coupe aux grandes oreilles ne pouvait pas échapper au Barça n'était autre que Johan Cruijff lui-même. Quelques jours avant la finale, le Néerlandais posait déjà avec la Coupe en mains, déclarant que le Milan AC incarnait le football du passé, et le Barça celui de l'avenir.

Barcelone trop sûr de lui

Fabio Capello se rappelle que ses observateurs, après avoir assisté à un entraînement catalan, lui rapportèrent que les Blaugrana étaient extrêmement détendus avant cette finale de mai 94.
Ils plaisantaient, se servaient des ballons comme d'appuis-tête pour se prélasser sur l'herbe... Un tout jeune Christian Panucci et Filippo Galli jouèrent donc en charnière centrale ce 18 mai, il y a 18 ans.
Des victimes désignées pour Romario et compagnie. Les deux équipes rentrent sur le terrain, et tout le monde se demande à quelle sauce les Milanais vont être mangés.

 

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Massaro, Savicevic et Desailly écrivent la légende

Seulement le vieux Milan, le Milan des joueurs finis, sortira une copie parfaite. Une réaction d'orgueil sans précédent, et un de ces exploits improbables qui font la beauté du sport.
David rentra sur le terrain avec un appétit de Goliath, tandis que Goliath lui n'avait pas encore cessé de s'admirer devant sa glace alors qu'une finale de C1 se jouait.
Résultat, les artistes blaugrana se retrouvent empêtrés dans la toile d'araignée dessinée par maître Capello.
Panucci et Galli sortent la prestation de leur vie. Sans parler de Dejan Savicevic, le génie yougoslave, intenable ce soir là, et auteur d'un but de légende.
A la 47e minute du match, en seconde mi-temps, Savicevic chipe le ballon à Miguel Nadal, côté droit, et en angle fermé, tente un lob qui va se loger dans la lucarne gauche d'Andoni Zubizarreta.
C'est le 3e but du Milan.
Il fait suite au doublé réalisé en première mi-temps par Daniele Massaro (22e et 45e), et précède la cerise sur le gâteau, le dernier but de la soirée, inscrit à la 57e minute par Marcel Desailly, que Capello utilisait (avec succès) en tant que milieu défensif.

 

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Et dire qu'avant la finale, alors qu'il posait avec la coupe dans les mains, Cruijff avait déclaré : "Nous avons dépensé autant pour acheter Romario que le Milan pour Marcel Desailly, ce qui montre l'écart de philosophie entre les deux clubs. Milan joue la défense, nous l'attaque".
Un joli clin d’œil au destin.
Costacurta va même jusqu'à dire que Milan n'aurait peut-être pas gagné si Cruijff n'avait pas été aussi insolent avant cette finale.
Chatouiller un fauve endormi, le meilleur moyen de se faire croquer, en somme.

 

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MILAN AC Champion d'Europe 1994


VIDEO Finale : Milan AC 4-0 FC Barcelone

 

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1994 : AS MONACO Demi finaliste de la Ligue des Champions

 

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PREMIER TOUR : AS Monaco - AEK Athènes (1-0)(1-1)

Avant de s’engager dans la toute nouvelle « Ligue » des Champions, l’AS Monaco doit d’abord passer par deux classiques tours à élimination directe. Le premier contre l’AEK Athènes est une entrée en matière laborieuse avec une courte victoire à domicile (1-0) et un match nul à l’extérieur (1-1).

SECOND TOUR : AS Monaco - Steaua Bucarest (4-1)(0-1)

Au tour suivant, l’ASM doit passer à la vitesse supérieure pour prendre la mesure du Steaua Bucarest, ancien épouvantail européen restant encore un solide adversaire. Et la qualification s’engage très mal pour Monaco qui doit faire face à une formation technique, rugueuse mais aussi truqueuse. Mais la casse est limitée car Bucarest ne mène que 1-0 à la mi-temps. Toutefois en seconde période, Enzo Scifo, dont le né fut fracturé quelques jours plus tôt lors d’une joute internationale contre la Roumanie (autrement dit la moitié de l’équipe du Steaua) viens jouer les dynamiteurs de défense et permet à Ikpeba et Klinsmann (2 buts chacun) d’exploser Bucarest 4-1. Une marge de manœuvre suffisante aux monégasques pour se contenter d’une courte défaite au retour (1-0) et qui se qualifient par conséquent pour la toute première édition de la Ligue des Champions.


TROISIEME TOUR : Groupe A

 

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AS Monaco - FC Barcelone (0-1) (0-2)

AS Monaco - Galatasaray (3-0) (2-0)

AS Monaco - Spartak Moscou (4-1) (0-0)


Dans cette coupe d’Europe désormais organisée en poule, l’ASM doit en découdre avec le Spartak Moscou, Galatasaray et Barcelone. La mission est difficile mais Wenger sent qu’il est tout à fait jouable de se qualifier en se positionnant second derrière l’ogre espagnol. La mission est donc de ramener le carton plein contre les « petits » et de faire « ce qui pourra être fait » contre le Barça de Koeman.
Cette mission commence parfaitement bien contre le Spartak atomisé 4-1 à domicile et permettant d’aborder sereinement le déplacement à Barcelone.
Mais Monaco ne peut rien faire contre les espagnols qui battent les hommes de Puel sans forcer 2-0. Ainsi, le double affrontement qui se profile contre Galatasaray s’annonce comme déterminant pour les rouges et blancs.

Monaco à encore en tête cette élimination en quart de finale de la C1 en 1989 contre ces mêmes turques alors que l’équipe était diminuée et aurait pu prétendre à meilleure fin. Mais cette fois-ci, Galatasaray se rends à Monaco contre une équipe en pleine forme et étincelante qui va dominer de bout en bout le match. Enzo Scifo, décidément l’homme fort du club dans cette compétition est encore à l’origine de cette victoire 3-0 qui aurait pu être plus lourde encore sans quelques maladresses dans les derniers gestes.

En Turquie, Galatasaray promet un retour bouillant sur leur terrain, où ils sont invaincus depuis 12 ans en Coupe d’Europe. Le début de match est crispant mais le talent de Scifo va encore parler. Après une frappe qui va mourir sur la transversale, le belge donne l’avantage aux monégasques. Agacés, les turques éliminent Scifo de l’échiquier qui sort blessé mais le mal est déjà fait et Gnako double la mise en toute fin de rencontre, entérinant un joli exploit pour les hommes de Wenger.

L’ASM est ainsi en très bonne position avant de se déplacer en terre moscovite. Il ne manque qu’un nul au club pour la qualification en demi-finale tandis que le Spartak, dos au mur doit absolument remporter la rencontre. La formation, résolument tournée vers la défensive remplis ainsi sa mission dans un froid glacial et sur un terrain boueux en obtenant un score nul et vierge.

Déjà qualifié, Monaco à remplis son contrat mais a à cœur de bien figurer contre Barcelone et d’obtenir pourquoi pas la première place de la poule. Au Louis II, l’ASM surprend quelque peu son adversaire et réalise une très bonne entame de match. Mais le Barça est une équipe d’un autre niveau et il lui suffit d’avoir jaugé son adversaire et de réagir en conséquence pour aussitôt se donner l’avantage par le ballon d’or Hristo Stoikhov. Résignés, les monégasques n’auront plus jamais l’occasion d’inverser la tendance et s’inclinent sans honte devant un très grand d’Europe.

 

DEMIE FINALE : Milan AC 3-0 AS Monaco

 

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Terminant second de la Poule, l’ASM à comme difficile mission de se rendre à San Siro pour chercher sur un match unique sa qualification en finale.
Le Milan AC multiple champion d’Italie et multiple champion d’Europe est peut-être plus fort encore que Barcelone mais Monaco à bien l’intention de jouer sa chance à fond. Le coup de froid arrive malheureusement très tôt dans la partie puisque Desailly saute très largement au dessus de tout le monde et bat Ettori de la tête. Durant l’ensemble de la rencontre, l’AS Monaco à la maîtrise du ballon et tente de bouger le bloc défensif adverse sans y parvenir.
Et c’est le Milan qui, impressionnant de sang-froid et de réalisme alourdis peu à peu la sentence pour un score de 3-0 à l’heure de jeu.

Les monégasques ne perdront jamais espoir, multipliant les prises de risque et les attaques plus ou moins organisées mais sans succès. Seul Scifo, plus calme et lucide que ses partenaires se montrera réellement dangereux comme le prouve sa superbe frappe appliquée des 25 mètres qui bat le gardien mais viens mourir sur la barre transversale.

La défaite 0-3 est sévère mais loin d’être honteuse. Comme contre Barcelone, Monaco s’est logiquement incliné devant un adversaire résolument plus fort que lui et peu être fier d’avoir su, sans avoir pu s’y préparer, remplacer admirablement Marseille dans la compétition.

 

VIDEOS

Monaco 1-0 AEK Athènes

 

 

AEK Athènes 1-1 Monaco

 

 

Monaco 4-1 Steaua Bucarest

 

 

Steaua Bucarest 1-0 Monaco

 

 

Monaco 4-1 Spartak Moscou

 

 

Spartak Moscou 0-0 Monaco

 

 

Monaco 3-0 Galatasaray

 

 

Galatasaray 0-2 Monaco

 

 

Monaco 0-1 FC Barcelone

 

 

FC Barcelone 2-0 Monaco

 

 

DF : Milan AC 3-0 AS Monaco

 

https://www.youtube.com/watch?v=TQib_UD5spU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1994 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1993-1994

Arsenal - Parme : 1-0

 

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La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1994 voit la victoire d'Arsenal, qui bat le club italien de Parme , tenant du titre, lors de la finale disputée au Parken Stadium de Copenhague.
C'est la première Coupe des coupes remportée par Arsenal.

Le club londonien avait déjà atteint la finale de l'épreuve en 1980, avec une finale perdue face à Valence. Quant à Parme, c'est la deuxième finale consécutive jouée par le club parmesan et la quatrième perdue par un club transalpin. C'est également la sixième fois dans l'histoire de la compétition que le tenant du titre arrive (et échoue) en finale.

De nouveaux changements ont encore lieu par rapport à l'édition précédente. L'éclatement de l'ex-Yougoslavie a permis l'intégration dans le giron de l'UEFA de nouvelles fédérations telles que la Croatie.
Le divorce de velours en Tchécoslovaquie, qui conduit à la partition du pays le 1er janvier 1993 entraîne la participation d'un club tchèque et d'un club slovaque en Coupe des Coupes cette année. Enfin, certaines anciennes républiques soviétiques, aujourd'hui indépendantes, prennent part pour la première fois à la compétition : il s'agit de la Biélorussie, de l'Estonie, de la Lituanie et de la Lettonie.

Pour parvenir en finale Arsenal a éliminé les danois d'Odense (2-1)(1-1) , les belges du Standard Liège (3-0)(7-0) , les italiens du Torino (0-0)(1-0) et en demie finale le PSG (1-1)(1-0)

De son côte l'autre finaliste et tenant du titre italien Parme a sorti les suédois de Degerfors (2-1)(2-0) , les israeliens du Maccabi Haïfa aux tirs aux buts (1-0)(0-1) , l'Ajax Amsterdam (0-0)(2-0) et en demie finale le Benfica Lisbonne (1-2)(1-0)



FINALE : Arsenal 1-0 Parme

 

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Et l'implacable rigueur d'Arsenal eut raison de la volonté opiniâtre de Parme. Comme s'il semblait écrit, en ce soir frisquet de mai, dans le beau Parken Stadion de Copenhague, que l'esprit devait l'emporter sur la forme, le cœur sur la raison et les jambes sur la tête.
Comme s'il paraissait acquis qu'aucune équipe, décidément, ne parviendrait à remporter la Coupe des coupes deux fois consécutwement.
Un poteau retors qui repousse un tir de Brolin, un autre qui propulse dans les filets un ballon vigoureusement frappé par Smith, accompagné par quinze mille poitrines, et le match bascule.
Alors, ses larges oreilles offertes à la bise perfide, le buteur s'est noyé sous la masse de ses équipiers en liesse, chaviré par un chœur vibrant: «Glory Arsenal!».

 

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Offrez donc un ballon et un joli stade à des Anglais, demandez leur de relever un défi a priori impossible: ils seront capables de transformer un match de football en bataille furieuse et de le conclure en triomphe, simple partie de quartier ou finale européenne.
Alignés devant la tribune VIP du Parken, onze Gunners affichent un visage détendu et souriant. Un détachement tout britannique, derrière lequel sourd une concentration maximale.
Le trac? La pression? L'enjeu? Ils ne connaissent pas.
Tous adressent un petit signe de la main vers le banc de touche, où piaffent lan Wright (suspendu) et John Jensen (blessé), un geste de souveraine confiance et d'inoxydable solidarité. C
es vertus qui ont permis à Arsenal, tout au long d'une saison somme toute moyenne, d'atteindre une nouvelle fois le sommet et de remporter, à Copenhague, son sixième titre majeur en sept ans. Un triomphe estampillé George Graham.

 

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Depuis plusieurs mois, le manager écossais essuie sans broncher les critiques des puristes, qui reprochent à son équipe de produire un jeu lénifiant et besogneux.
Face à ces fines tranches de Parme, les tenants du trophée au complet, on ne donnait pas cher de la peau des Canonniers mais on salivait par avance à l'idée du spectacle que peut engendrer une telle opposition de style.
La technique contre le physique, la balle au sol face au kick and rush, le génie face à l'huile de coude: la partie neutre du Parken se trémousse d'impatience sur les sièges de plastique.
Et, très vite, se rend compte que Parme, fatigué, n'a pas la baraka. Brolin touche du bois, Minotti dévisse, Smith marque. Une leçon d'efficacité et de réalisme, une de plus, signée Arsenal. (1-0)

 

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Des Italiens qui tricotent avec application, des Anglais qui verrouillent sans scrupules: c'est le monde à l'envers! Le fameux pressing en «fer à cheval» inventé par Scala ne prend pas, la défense centrale donne de la bande, Benarrivo et Di Chiara, les latéraux-ailiers, attendent des ballons qui n'arrivent jamais.
Dans l'entre-jeu, Grippa, magnifique, se démène comme un diable mais devant lui, Zola, Asprilla et Brolin ne passent point.
Arsenal, recroqueville en défense (son point fort), tisse sa toile, inexorablement: bon sang, rien de plus enquiquinant à jouer qu'une équipe anglaise techniquement limitée! Les Londoniens, lucides, compensent par une rigueur tactique irréprochable

 

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Leur jeu semble dater de l'âge de pierre, pas très beau à voir mais terriblement efficace. L'entrée de Melli à la place de Pin, les tentatives assez désordonnées de Zola ou Asprilla, la soudaine fébrilité de Benarrivo sonnent, côté italien, comme autant d'aveux d'impuissance: au terme d'une rencontre qui n'aura pas tenu toutes ses promesses, Parme est bluffé, pris au piège d'une incroyable machine à déjouer, lan Wright a tombé le loden.
Juché sur le banc de touche, impeccable dans son costard bleu nuit, il regarde McGoIdrick tirer le dernier corner.
Et lorsque retentit le coup de sifflet final, il est 1e premier sur la pelouse, les ailes déployées et le sourire plein de dents, sans animosité, comme lorsqu'il avait marqué au Parc des Princes. La foule hurle son nom, Tony Adams brandit la coupe, Lee Dixon fait le pitre et Bould remercie le ciel. Ensemble, tous ensemble, ils s'en vont bientôt saluer les tifosi parmesans, qui les applaudissent à leur tour.

 

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Et dans la lumière nacrée d'un instant de bonheur, tout le stade communie alors dans une fervente prière.
Quatre ans après la fin de sa longue pénitence, trois ans après le succès de Manchester United dans cette même Coupe des coupes, Arsenal écrit une nouvelle page d'histoire.
Celle d'un football anglais éternel et merveilleux qui, fort de ses différences et de sa passion, sait donner à l'Europe un tout petit supplément d'âme.

 

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ARSENAL Vainqueur de la Coupe des coupes 1994

 

VIDEO Finale : Arsenal 1-0 Parme

 

 

 

 

 

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PSG : DEMI FINALISTE de la Coupe des Coupes 1994

 

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16e Finale

Apoel Nicosie 0-1 PSG
PSG 2-0 Apoel Nicosie


Le PSG se déplace à Chypre pour rencontrer la modeste équipe de Nicosie.
Le futur champion de France , titre que les parisiens obtiendront en fin de saison s'impose difficilement 1-0 sur un but du défenseur Sassus.
Au match retour Paul Leguen et Xavier Gravelaine permettent aux parisiens de continuer l'aventure.

8e Finale

PSG 4-0 U.Craiova
U Craiova 0-2 PSG


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Les roumains de Craiova visitent le Parc des Princes en cet automne 1993.
Le PSG valeur montante du foot européen écrasent leur hôte sans aucune pitié 4-0.
Parmi les buteurs parisiens David Ginola qui ne se remettra jamais quelques semaines plus tard au même endroit d'une perte de balle stupide en fin de match contre la Bulgarie privant la France de Coupe du Monde.
Le PSG corrige de nouveau les roumains , cette fois 2-0 sur leurs terres au match retour.

Quart Finale

Real Madrid 0-1 PSG
PSG 1-1 Real Madrid


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Voici une retrouvaille avec le géant , le Real Madrid tombé lors d'un match européen épique quelques mois plus tôt contre les parisiens.
Cette fois les madrilènes jurent de claquer ces insolents joueurs de la capitale françaises .Mais Paris dispose d'un artiste en la personne de l'attaquant Georges Weah futur ballon d'or en 1995 sous d'autres couleurs , celles du Milan AC
Le libérien claque un but au stade Santiago Bernabeu faisant taire les arrogants supporters espagnols .
Oui Paris s'impose cette fois 1-0 !

Le retour sera toutefois compliqué . L'armada blanche commandée par le goléador Butragueno allume les hostilités en ouvrant la marque.
La MT sur ce score de 1-0 pour les espagnols place les deux formations dos à dos.
Weah est cette fois muselé , c'est alors le rugueux défenseur brésilien Ricardo qui offre la qualification à sa formation . Score final (1-1) , suffisant pour passer le tour , se qualifier une nouvelle fois pour les demies finales et surtout éliminer le grand Real une seconde fois d'affilée , pas donné à n'importe qui !

Demie Finale

PSG 1-1 Arsenal
Arsenal 1-0 PSG


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Ce n'est pas encore le Arsenal d'Arsène Wenger qui se présentera au Parc des Princes pour ces demies finales connu pour son jeu offensif et bien léché.
Il s'agit encore d'une équipe rude , au jeu athlétique et ultra défensif , surnommé à l'époque le Boring Arsenal , pour résumer , tout le monde s'endort en les regardant jouer.
Les parisiens butent sur la défense en acier anglaise malgré une nette domination et comme souvent , le réalisme joue en défaveur de l'équipe française . Le buteur anglais Ian Wright glace les supporters parisiens en ouvrant la marque . But à l'extérieur qui coutera la qualification.
Paris dominera le reste de la rencontre égalisant même par Ginola au début de la seconde période mais le score final de (1-1) est insuffisant pour le retour dans la fournaise de Highbury.

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L'ambiance électrique du stade anglais paralyse les défenseurs parisiens cédant en début de rencontre , cette fois Cambbell y va de son but.
Paris doit au moins égaliser pour disputer les prolongations mais le trio offensif Weah - Valdo - Ginola butera sur la muraille anglaise sans trouver la faille. Défaite (1-0) , c'est Arsenal futur vainqueur qui disputera la finale.

 

VIDEOS

 

Real Madrid 0-1 PSG

 



PSG 1-1 Real Madrid

 



PSG 1-1 Arsenal

 



Arsenal 1-0 PSG

 


 
 
 

 

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1994 : COUPE UEFA

 

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Austria Salzbourg (0-1)(0-1) Inter Milan

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1993-1994

CLUBS FRANCAIS

GIRONDINS BORDEAUX

 

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32e de finale : Bohemians FC (0-1) (0-5) Girondins de Bordeaux

Le premier tour les girondins retrouve l'Irlande avec un déplacement à Dublin contre les Bohémians (Vidéo à regarder)
Bordeaux s'impose 1-0 grâce à Dugarry (16e) trompant le gardien adverse suite à une ouverture de Croci.

 

VIDEO

 

Le match retour sera un véritable feu d'artifice ponctué par 5 buts girondins ; Zidane , Vercruysse (X2) , Paille , Fofana régalent le maigre public venu encourager les siens

 

VIDEO

 



16e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1 (1-0) Servette FC

Bordeaux reçoit le Servette Genève au second tour , première fois de l'histoire que les girondin affrontent un club helvète.
Le Servette est composé d'inconnus dont un jeune brésilien un certain Sonny Anderson .
Bordeaux ouvre le score par Stéphane Paille de la tête suite à un corner de Guérit (36e) menant 1-0 à la MT
Sonny Anderson qui fera plus tard le bonheur de l'OL prend de vitesse le futur champion du monde Marcio Santos et égalise (55e) à la surprise générale.
Bordeaux ne peut en rester là , l'expérimenté Philippe Vercruysse une minute plus tard remet les siens devant bien servi par Witschge
Les girondins gagnent 2-1 , maigre avantage pour un retour périlleux.

 

VIDEO

 

Bordeaux s'évertue à ne pas prendre de but voulant avant tout préserver son avance.
La MT intervient sur un 0-0 , l'indécision est grande.
A la 65 eme minute un défenseur suisse pressé par Lizarazu lobe son propre gardien , le sort en est jeté le Servette ne s'en remettra pas.
Bordeaux se qualifie dans la douleur.

 

VIDEO

 



8e de finale : Girondins de Bordeaux (1-0) (0-3) Karlsruher SC

Les girondins accueillent un nouveau club allemand , Karlsruhe cette fois avec comme gardien un jeune prometteur Oliver Kahn.
Bordeaux reçoit à l'aller pour ce nouveau huitième de finale. Malgré une nette domination bordelaise la défense germanique tien le coup et ne cède rien. Kahn s'impose et la défense ne bronche pas.
A Bordeaux nous avons Zidane qui à un quart d'heure de la fin délivre son équipe d'un fantastique coup franc en pleine lucarne.
Bordeaux gagne 1-0 tous les espoirs sont permis.

 

VIDEO

 



Le retour au Wildparkstadion de Karlsruhe sera une des ces soirées européennes que l'on préfère oublier.
Les allemands moins techniques imposent leur puissance massacrant les pauvres girondins sous l'oeil complice de l'arbitre.
Karlsruhe marque au bout de 16 minutes puis fera définitivement craquer Bordeaux par Kiriakov (65e) et encore Schmitt (75e)
3-0 Bordeaux est tombé dans un traquenard.

 

VIDEO

 

 

 

AJ AUXERRE

 

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Les bourguignons feront un petit tour et s'en iront .
Pourtant Auxerre réalisa un excellent match nul chez les espagnols de Tenerife (2-2)
Le retour sera catastrophique avec une défaite 1-0 et une élimination peu glorieuse au premier tour

 

FC NANTES

 

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Les nantais retrouvent une vieille connaissance avec le FC Valence contre lequel ils tombèrent en demie finale au début des années 80
Le sort sera identique encore cette fois.
Les canaris sont tenus en échec à domicile (1-1) et feront mieux que résister en Espagne tenant Valence en échec (1-1)
Les prolongations seront fatales aux nantais succombant finalement (3-1)

 

FINALE : INTER - SALZBOURG (1-0)(1-0)

 

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C'est la deuxième Coupe de l'UEFA remportée par l'Inter et c'est la première fois qu'un club autrichien atteint la finale de cette compétition.
Le club italien rival éternel du Milan AC se contentera d'une coupe moins prestigieuse que son brillant voisin , l'UEFA.
L'ossature de l'équipe est composée en grande partie de joueurs italiens (Le gardien Zenga , les défenseurs Bergomi , Battistini , Orlando , Paganin ; les milieux Jonk néerlandais , Berti , Bianchi , Manicone ; en attaque un duo explosif avec l'uruguyen Sosa et surtout le jeune prodige néerlandais Dennis Bergkamp.

Les italiens débutent la compétition face aux roumains du Rapid Bucarest , l'Inter s'impose nettement (3-1) à San Siro puis (2-0) en Roumanie.

En seizièmes les chypriotes d'Appolon Limassol ne font guère trembler les supporters intéristes à l'annonce du tirage au sort.
Pourtant l'Inter ne s'impose que (1-0) à domicile , de quoi se faire des frayeurs au retour.
Des inquiétudes il y en aura dans un match retour fort mouvementé où la pourtant solide défense italienne cédera à trois reprises !
Heureusement leur duo de buteur sera efficace marquant également trois buts pour un (3-3) n'ayant rien de glorieux eu égard au standing modeste de l'adversaire.


En huitièmes l'Inter se déplace en Angleterre chez les canaris de Norwich.
Cette fois les défenseurs intéristes seront solides n'encaissant aucun but et même mieux l'Inter s'impose (1-0) dans un stade connu pour la ferveur de son public.
Le retour en Italie se soldera par une petite mais suffisante victoire (1-0) , la machine semble lancée

 

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En quarts de finale , l'Inter défie d'autres jaunes mais ceux là bien plus redoutables , il s'agit des allemands du Borussia Dortmund.
L'Inter s'impose (3-1) en Allemagne déboussolant son adversaire pourtant solide à domicile .
On pensait la qualification acquise mais c'était sans compter sur l'orgueil allemand manquant de peu de renverser une situation désespérée.
Dortmund s'impose (2-1) loupant de peu un exploit retentissant. Mais voilà c'est tout de même l'Inter qui passe , certes par la petite porte.

 

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En demie finale l'Inter hérite de Cagliari tombeur à la surprise générale de la Juventus au tour précédent.
Ce duel italien sera chaud , surtout au match aller où Cagliari s'impose (3-2)
Le retour est explosif dans un San Siro surchauffé. Les intéristes écrasent leur rival (3-0) se qualifiant ainsi pour la finale.
Leur adversaire , les autrichiens de l'Austria Salzbourg , invité surprise de la finale composé en presque totalité de joueurs du pays.

Pour parvenir en finale l'Austria élimina Dunajská Streda (2-0)(2-0) , Antwerp (1-0)(1-0) , le Sporting Portugal (0-2)(3-0) après prolongations , Eintracht Francfort (1-0)(0-1) aux tirs aux buts , et en demie les tombeurs de Bordeaux , Karlsruhe (0-0)(1-1) grâce au but marquée à l'extérieur.

Salzbourg a beaucoup souffert pour parvenir en finale se qualifiant souvent de justesse.
Contre l'Inter il n'y aura pas de nouveau miracle.
Le match aller se déroule en Autriche , Salzsbourg se heurte sur la rugueuse défense italienne qui ne cédera jamais.
Pire c'est même Berti pour l'Inter qui donne un avantage précieux (1-0)

Le retour à San Siro devant 80 000 spectateurs sera celui de la gloire pour l'Inter.
Solides , appliqués , les italiens dominent et trouvent la faille par Jonk au bout de l'heure de jeu.
Les autrichiens pourtant accrocheurs ne s'en sortiront pas vaincus encore une fois (1-0)
L'Inter peut soulever le trophée !

 

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VIDEO : FINALE

Salzbourg 0-1 Inter

http://www.youtube.com/watch?v=O0mU9ilm1Uk

Inter - 1-0 Salzbourg

 

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INTER MILAN vainqueur de la COUPE UEFA 1994

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1995 : COUPE DES CLUBS CHAMPIONS

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1994-1995

AFC Ajax - Milan AC 1-0

En 1994/95, l'UEFA Champions League ressemblait encore un peu plus à une super ligue européenne. La phase de groupes était transformée en quatre mini-championnats à quatre équipes, remplaçant les premier et deuxième tours, et l'accès à la compétition était limité aux 24 pays européens les plus importants. Les huit plus grosses équipes étaient directement têtes de série, et les 16 autres champions devaient passer par un tour préliminaire.

Le triomphe des outsiders

Cependant, les résultats n'ont pas été conformes aux pronostics. L'IFK Göteborg remportait le Groupe A aux dépens du FC Barcelona et du Manchester United FC. Le Paris Saint-Germain FC battait le FC Bayern München pour empocher le Groupe B. Le HNK Hajduk Split, dauphin du SL Benfica dans le Groupe C, était le troisième club issu des qualifications à atteindre les quarts de finale.

L'Ajax en puissance

Dans le même temps, l'AFC Ajax était le bourreau de l'AC Milan, favori du Groupe D et battu à l'aller comme au retour. Les Néerlandais retrouvaient le Bayern en demi-finale, après l'élimination de Split en quarts. La rencontre faisait revivre les années 70, et l'Ajax pratiquait le football total, s'imposant 5-2 à Amsterdam après un 0-0 à Munich.

Kluivert décisif

Mais si la jeune garde de Louis van Gaal (moyenne d'âge 23 ans) voulait suivre les traces des Cruyff et compagnie, elle devait se défaire du Milan AC pour la troisième fois. La classe des Rossoneri avait été de trop pour Benfica et le PSG lors des matches précédents - mais ils ont peiné face aux jeunes de l'Ajax lors de la finale à Vienne. Fatigués par les jeunes jambes des Néerlandais, les Milanais succombaient finalement sur un but en fin de match inscrit par Patrick Kluivert.

Cette finale est historique. Plus de vingt ans après, l'Ajax soulève de nouveau le plus prestigieux trophée européen.
On retiendra surtout la formidable génération de jeunes joueurs formés au club qui a fait triompher l'Ajax Amsterdam en 1995 : Van der Sar, Reiziger, Bogarde, Davids, Seedorf, Finidi, Ronald et Franck de Boer et Patrick Kluivert.
Encadrés par des anciens comme Franck Rijkaard ou Danny Blind, cette équipe a pratiqué un football offensif qui apportait un élan de jeunesse à un football européen des années 1990 plutôt défensif.
En marquant le but de la victoire en finale, Patrick Kluivert devient le plus jeune buteur d'une finale de Ligue des champions à 18 ans.

TABLEAU

http://scoreshelf.com/dtab/fr/Champions_Cup/1995

Quart Finale

FC Barcelone - Paris Saint-Germain (1-1) 1-2)
Bayern Munich - IFK Gooetborg (0-0) 2-2)
Hajduk Split - Ajax (0-0) 0-3)
AC Milan - SL Benfica (2-0) 0-0)

Demi Finale

Bayern Munich - Ajax (0-0) (2-5)
Paris Saint-Germain - AC Milan (0-1) (0-2)

FINALE

Ajax 1-0 Milan AC

But : Kluivert 85' (1-0)

AJAX

Van der Sar, Reiziger, Blind, Rijkaard, F.de Boer, Seedorf (Kanu 54),
Litmanen (Kluivert 69), Davids, Finidi, R.de Boer, Overmars

Coach : Van Gaal

MILAN AC

Rossi, Panucci, Baresi, Desailly, Maldini, Donadoni, Boban (Lentini 86),
Albertini, Costacurta, Massaro (Eranio 90), Simone

Coach : Capello

PARIS SG : DEMI FINALISTE

 

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Pour sa deuxième participation à la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain est plus expérimenté. Les deux années précédentes, le club de la capitale a en effet atteint les demi-finales de la coupe UEFA (1992/1993 — 1-2 et 0-1 contre la Juventus) et de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupes (1993/1994 — 1-1 et 0-1 contre Arsenal). Auréolé d’un second titre de champion de France, le Paris Saint-Germain dispute cette épreuve avec un statut à assumer.

Le format de la compétition a évolué, et 16 clubs doivent disputer un tour préliminaire pour rejoindre les 8 qualifiés : Barcelone, Manchester United, Bayern Munich, Spartak Moscou, Benfica, Anderlecht, Ajax Amsterdam et Milan AC.

Le tirage au sort désigne les Hongrois du Vác Samsung comme adversaire du PSG. Champion de Hongrie, Vác dispute sa première coupe d’Europe. Paris n’a alors affronté un club hongrois qu’à une seule reprise, lors du deuxième tour de la coupe UEFA 1984/1985, et cela s’était achevé par une double défaite contre Videoton (2-4, 0-1). Les Parisiens, désormais entrainés par Luis Fernandez, se montrent à la hauteur : une victoire sèche 3-0 à l’aller au Parc des Princes, puis une nouvelle victoire au match retour (2-1), dans un match joué à Budapest et non à Vác.

Le tirage au sort de la phase de groupes désigne le Bayern Munich, le Spartak Moscou et le Dynamo Kiev comme adversaires du PSG, ce qui semble alors assez clément. Paris domine facilement ce groupe, s’imposant successivement contre le Bayern (2-0), à Moscou (1-2), à Kiev (1-2), contre Kiev (1-0) et à Munich (0-1), avant de finir en apothéose au Parc des Princes (4-1 contre le Spartak).

Avec 6 victoires en 6 matches, le Paris Saint-Germain se hisse en tête du groupe B, et rencontrera en quarts de finale le FC Barcelone, second du groupe A. Paris établit par ailleurs un record avec ses huit victoires consécutives en Ligue des champions.

Après un match nul 1-1 au Camp Nou à l’aller, les statistiques sont du coté du PSG, qui a 76 % de chance de se qualifier. La campagne quasi-parfaite du PSG est menacée lors du match retour, lorsque les Parisiens sont menés 0-1 face à une équipe qui joue la défense. Paris va alors réaliser l’un des matches les plus marquants de son histoire européenne : Raí, sur corner, puis Guérin permettent aux hommes de Fernandez de renverser le match, et d’atteindre pour la troisième fois consécutive une demi-finale de coupe d’Europe.

Malgré l’élimination au tour suivant contre le Milan AC en demie finale Paris a changé de dimension

 

QUART FINALE CONTRE BARCELONE

Match aller (01/03/1995) : Barcelone 1-1 PSG

 

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Suite à une première mi-temps à sens unique pour les Barcelonais, Paris résiste de manière héroïque au Camp Nou, et rentre aux vestiaires sur un score de 0-0.

Après la pause, en revanche, Korneev déborde sur la droite, et frappe en force. Lama s’interpose… et dévie malencontreusement le centre au fond de ses propres filets (1-0, 48e).

Immédiatement après, c’est une nouvelle fois sur coup de pied arrêté que Paris va se relancer. Coup franc excentré de Valdo, déposé sur la tête de Weah, qui signe son septième but de la compétition (1-1, 54e). Le Libérien traverse la moitié du terrain pour se jeter dans les bras de Bernard Lama, à hauteur de la ligne médiane, afin de célébrer ce but avec son ami, responsable malheureux du but encaissé quelques minutes plus tôt.

L’égalisation permet à Weah de s’envoler au classement des buteurs, puisqu’il compte maintenant trois buts d’avance sur Simone (Milan AC) et Litmanen (Ajax), à quatre unités. Surtout, après un match nul 1-1 au Camp Nou à l’aller, les statistiques sont du coté du PSG, qui a 76 % de chance de se qualifier. Une victoire ou un 0-0 au retour permettraient au PSG de se qualifier pour une troisième demi-finale européenne consécutive.

 

 

Match retour (15/03/1995) : PSG 2-1 Barcelone

 

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Un grand club ne jouant jamais le 0-0, le PSG de Luis Fernandez est résolument offensif pour ce match retour. Cependant, les montants ne sont pas tendres avec les Parisiens : Weah (5e), Ginola (32e), Raí (37e), puis Ginola de nouveau (41e) trouvent tour à tour les poteaux ou la barre transversale.

Le manque de réalisme parisien en première période se paye dès le retour des vestiaires : Bakero, contre le cours du jeu, trompe Lama (0-1, 50e). Le PSG est virtuellement éliminé.

Après une nouvelle transversale de Ginola (67e), Cruyff joue le verrou : Hagi, le Maradona des Carpattes, est remplacé par Abelardo, tandis que le gain de temps est de plus en plus utilisé par les visiteurs. Les Parisiens poussent mais ne trouvent pas la faille, et alors que Nouma s’apprête au contraire à rentrer à la place d’un défenseur, Paul Le Guen tire un corner qui trouve la tête de Raí (1-1, 73e).

Une nouvelle fois, le salut est venu d’un coup de pied arreté et d’une tête pour le PSG. Nouma se rassied, et les deux clubs ont 17 minutes pour tenter d’éviter les prolongations. Le pressing barcelonais est haut. À 10 minutes de la fin, Le Guen est sous pression et écarte en toute hâte vers Colleter sur sa gauche. Son contrôle en deux temps empêche l’ailier catalan de récupérer la balle, et Colleter remet vers Valdo, qui la donne rapidement à Guérin au milieu de terrain. Le numéro 8 porte sa balle sur une dizaine de mètres avant de tenter une frappe lointaine, peu puissante mais admirablement placée au ras du poteau droit de Busquets (2-1, 83e).

Pour la troisième fois consécutive, le Paris Saint-Germain sera en demi-finale de coupe d’Europe. Cette fois, ce sera contre le Milan AC, champion en titre.

 

 

DEMIE FINALE CONTRE MILAN AC

Match aller (05/04/1995) : PSG 0-1 Milan AC

 

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Du beau monde dans le Parc des Princes pour ce match aller. Les images d’époque de la Rai — la télévision publique italienne — montrent Alain Prost, les Noah — Yannick et Joachim — et… Carlo Ancelotti, qui commencera sa carrière d’entraineur à l’été, et entraînera durant sa carrière les deux adversaires du soir.

Le match est animé, avec beaucoup d’occasions des deux cotés, mais Rossi et Lama sont à leur plus haut niveau. Coté parisien, Weah et Ginola sont particulièrement en forme, et Paris prend peu à peu le dessus sur son adversaire. Le PSG produit un jeu digne d’un demi-finaliste de Ligue des champions, et peut même amèrement regretter un penalty oublié pour une faute de Panucci sur Ginola ou la barre transversale qui renvoie une frappe de ce même Ginola alors que Rossi était battu.

Cependant, sur un contre en toute fin de rencontre qui rappelle l’action de Kostadinov quelques mois plus tôt dans le même stade, ce sont les visiteurs qui se montrent le plus réaliste, et repartent avec un avantage considérable avant le match retour (0-1, 90e).


Match retour (19/04/1995) : Milan AC 2-0 PSG

 

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À domicile, le Milan domine les débats lors de ce match retour, muselant parfaitement le milieu de terrain parisien. Les occasions françaises se font rares.

Savisevic va trouver la faille par deux fois, une par mi-temps (1-0, 21e et 2-0, 58e), sur des actions rondement menées par l’attaque milanaise.

Paris est logiquement éliminé, mais Paris n’a pas démérité, et s’est montré digne d’un grand d’Europe. Après avoir atteint trois demi-finales consécutives, le PSG atteindra la finale de C2 en 1996 et 1997, portant à cinq le nombre de demi-finales consécutives atteintes par les Rouge & Bleu.

Dans l’autre demi-finale, Litmanen réalise un doublé, qui lui permet de revenir à une unité de Weah au classement des buteurs. Il restera cependant muet pendant la finale — victoire 1-0 de l’Ajax.


VIDEOS

QF Aller : FC Barcelone 1-1 PSG



QF Retour : PSG 2-1 FC Barcelone



DF Aller : PSG 0-1 Milan AC



DF Retour : Milan AC 2-0 PSG

 

 

FINALE : Ajax 1-0 Milan AC

 

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Tout d’abord, il faut connaitre la philosophie et la mentalité de ce club pour comprendre le succès de l’équipe du mythique capitaine Danny Blind. L’Ajax a pu compter sur sa formation qui, à l’époque, était la meilleure d’Europe et donc du monde. Une formation rigoureuse soutenue et encouragée par Van Gaal dans le but d’alimenter l’équipe fanion. Le F.C Barcelone n’a donc rien inventé bien au contraire il a été le point de chute de la philosophie hollandaise à l’étranger. Bon à savoir et surtout à retenir…

La formation se caractérise par un système de recrutement très pointu (le meilleur et le plus dur en Europe) chez les jeunes, avec un test qui a pour acronyme le T.I.P.S [en anglais : T pour Technique, I pour Insight (perspicacité/intelligence), P pour Personality (personnalité) et S pour Speed (vitesse)], qui mesure les capacités de chaque jeune joueur sur les aspects techniques, tactiques, physiques et psychologiques afin de savoir si celui-ci est capable de se fondre dans le moule dans lequel les entraineurs ajacides veulent l’incorporer. Ajouté à un « scouting » très développé à travers le monde, l’Ajax a découvert de nombreux joueurs qui ont formé la pierre angulaire de leurs futures victoires. Les jeunes pousses néerlandaises Edwin van der Sar, les frères Frank et Ronald de Boer, Winston Bogarde, Michael Reiziger, Edgar Davids, Clarence Seedorf, Marc Overmars, Patrick Kluivert avec l’apport des jeunes recrues étrangères comme le Finlandais Jari Litmanen, les Nigérians Nwankwo Kanu, Finidi George et l’expérience de vieux briscards formés au club ou présents depuis plusieurs saisons comme Danny Blind, Jan « Sonny » Silooy, Frank Rijkaard et Arnold Scholten ont composé la colonne vertébrale d’un groupe qui au cours de ces trois saisons va figurer parmi les deux ou trois meilleures équipes d’Europe.

 

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Les clés du succès ? L’exigence exacerbée du manager Van Gaal à faire de son équipe un collectif dans lequel justesse technique et intelligence de jeu ont été les maitres mots durant plusieurs saisons. Chaque joueur sait ce qu’il doit faire et doit utiliser sa tête plus vite que l’adversaire pour répondre aux différentes situations de jeu, combinaison des différents objectifs que le T.I.P.S recherche dès le plus jeune âge et qui vient à maturité lorsque l’on évolue dans l’équipe première de l’Ajax. Le tout concocté dans le 3-4-3 du coach Van Gaal (un libéro avec deux stoppeurs, un milieu en losange avec un milieu défensif et trois milieux offensifs et une attaque avec deux ailiers (très) rapides pour épauler l’attaquant de pointe) variante du « football total » de l’équipe ajacide du début des années ’70, adepte elle du 4-3-3.

 

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Cet Ajax va se révéler à la face du monde en battant à deux reprises lors des phases de poule de Ligue des Champions 1994-1995 le grand Milan AC, tenant du titre, sur le même score à l’aller et au retour (2-0) et terminant brillamment premier de son groupe. Mais c’est en demi-finale retour contre le Bayern Munich (0-0 à l’aller à Munich) au Stade Olympique d’Amsterdam qu’un des plus beaux spectacles offerts par l’équipe de Van Gaal a eu lieu : une victoire retentissante 5-2 (avec notamment un doublé de Jari Litmanen, qui a fait oublier Bergkamp dans les cœurs des supporters, et un but somptueux de Finidi George) et une communion incroyable à la mi-temps du match entre les 42000 spectateurs et le célèbre violoniste André Rieu sur un classique morceau de valse de Dmitri Shostakovich. L’Ajax retrouve en finale le Milan AC, le 24 mai 1995 au Prater de Vienne et s’impose sur le plus petit des scores (1-0) grâce au but du très jeune et talentueux attaquant Patrick Kluivert, qui à presque 19 ans devient le plus jeune buteur en finale de Ligue des Champions. 4e C1 pour l’Ajax, point d’orgue d’une saison faste pour le club amstellodamois, champion national 1995 invaincu face au PSV Eindhoven de Ronaldo. L’année 1995 restera dans l’histoire du club également grâce à la victoire en Supercoupe des Pays-Bas face au Feyenoord Rotterdam, en Supercoupe d’Europe face à Saragosse et en Coupe Intercontinentale contre Grêmio Porto Alegre. Le monde entier rend hommage à cette équipe qui ne va pas s’arrêter là…

 

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VIDEO Finale

 

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AJAX AMSTERDAM Champion d'Europe 1995

 

 

 

 

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La formation se caractérise par un système de recrutement très pointu (le meilleur et le plus dur en Europe) chez les jeunes, avec un test qui a pour acronyme le T.I.P.S [en anglais : T pour Technique, I pour Insight (perspicacité/intelligence), P pour Personality (personnalité) et S pour Speed (vitesse)], qui mesure les capacités de chaque jeune joueur sur les aspects techniques, tactiques, physiques et psychologiques afin de savoir si celui-ci est capable de se fondre dans le moule dans lequel les entraineurs ajacides veulent l’incorporer. Ajouté à un « scouting » très développé à travers le monde, l’Ajax a découvert de nombreux joueurs qui ont formé la pierre angulaire de leurs futures victoires.

 

 

pas mal ca, mais nous on a Bonnissel et Traoré...ca calme hein

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