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PATRICK

Histoire De La Coupe D'europe

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1995 : COUPE UEFA

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1994-1995

Parme - Juventus (1-0)(1-1)

La Coupe UEFA 1995 a vu le sacre de Parme, dans une finale 100 % italienne jouée face à la Juventus.

C'est la première Coupe de l'UEFA remportée par le club parmesan et c'est la quatrième fois que la Juventus atteint la finale de cette compétition.


CLUBS FRANCAIS

 

BORDEAUX

32e de finale : Girondins de Bordeaux (2-1) (2-0) Lillestrøm SK

 

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Vidéo match aller

 

Aucune vidéo trouvée

 

Vidéo match retour

 

 

Inutile de trop s'étendre sur cette saison européenne au goût bien amer.
Lilleström SK les norvégiens qui ont fait tremblé Bordeaux en 1988 retrouvent nos girondins pour ce 1er tour en terre girondine.
Dugarry sur coup franc ouvre le score très vite puis stupeur les norvégiens égalisent 4 minutes plus tard.
Heureusement le libéro viking marque contre son camp (37e) suite à un corner.
Bordeaux butera sur la défense norvégienne pendant une longue partie de la seconde période jusqu'à ce que Richard Witschge 5 minutes avant la fin marque le 3 eme but sur une action individuelle.
3-1 devrait suffire à se qualifier.
Arasen Stadion devant 2000 spectateurs Bordeaux Zidane met tout le monde d'accord en ouvrant le score après deux minutes de jeu.
Dés lors Bordeaux en roue libre contrôle sans difficultés . Fournier (13e) de la tête double la mise pour une qualification plus confortable.


16e de finale : GKS Katowice (1-0) (1-1) Girondins de Bordeaux

 

 

Vidéo match aller

 

 

Vidéo match retour

 



Au second tour Bordeaux se déplace à Katowice en Pologne
Match aller sans relief de la part des bordelais battus 1-0 sur un but marqué à 3 minutes de la fin.
Au retour de triste mémoire Bordeaux sera tenu en échec et éliminé 1-1
Pourtant Franck Histilloles (17e) ouvre la marque mais un pénalty concédé stupidement (70e) offre la qualification aux polonais.

 

Marseille

 

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Rétrogradé en Deuxième Division (Affaire VA OM), l'OM dispute la Coupe UEFA puisqu'il a fini deuxième du Championnat.

C'est par un exploit au Pirée contre Olympiakos(2 à 1) avec une équipe constituée de vieux briscards (Tapie a vu juste une nouvelle fois) et de jeunes joueurs qu'il débute la compétition.

Le jeune Marquet inscrit le but vainqueur et l'OM s'imposera au match retour 3 à 0 avec son buteur Irlandais Cascarino.

Mais contre Sion au tour suivant , la défaite 4 à 1 ne peut être rattrapée au retour malgré un succès 3 à 1.

 

AS CANNES

 

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L'AS Cannes débute parfaitement la compétition en éliminant les Turcs de Fenerbahce.
Une victoire écrasante à domicile (4-0) puis une autre en Turquie (5-1) où il n'est jamais facile de se déplacer.

Le Cannes sera le troisième des quatre clubs français avec Marseille et Bordeaux à chuter au second tour.
Les modestes autrichiens de Modgling accrochés sur leurs terres (1-1) se sont imposés à Cannes (4-2), les joueurs de la croisette payant leur inexpérience en coupe d'europe

 

FC NANTES

 

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Des quatre clubs engagés en UEFA c'est Nantes qui ira le plus loin , les Canaris devenant champions de France en fin de saison.

La Russie réussit bien au Nantais et la tradition va continuer. Le Rotor Volvograd se présente au premier tour sur la route du FCN.
Nantes s'incline en Russie (3-2) mais le jeu spectaculaire qui fait déjà des ravages en championnat avec Pedrox , Ouedec , Loko et NDoram leur offre un beau succés au retour (3-0)

En Seizième Nantes hérite d'un nouveau club russe , Tekstilchtchik Kamychine avec réception au match aller cette fois.
Les nantais s'imposent (2-0) à domicile et assurent au match retour en s'imposant (2-1).
Nantes est le seul club français qualifié pour les huitièmes de l'UEFA , unique rescapé de l'hécatombe.

En huitièmes Nantes hérite des tombeurs de l'OM au tour précédent , les suisses de Sion
Les helvétes explosent en vol (4-0) à Nantes et ne peuvent faire mieux qu'un nul (2-2) au retour
Le FCN se qualifie pour les quarts.

Bayer Leverkusen adversaire allemand s'annonce fort dangereux.
Les nantais pourtant avertis se font déplumer en Allemagne (5-1) , on ne reconnait plus les fringants jaunes du championnat.

Le retour sera anecdotique avec un triste (0-0) , Nantes éliminé pourra ainsi se concentrer totalement sur la conquête du championnat.

 

FINALE : Parme - Juventus (1-0)(1-1)

 

FINALE : Parme - Juventus

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Pour se qualifier en finale Parme a éliminé , Vitesse Arnhem (0-1)(2-0) , AIK Solna (1-0)(2-0) , Athletic Bilbao (0-1)(2-4) , Odense (1-0)(0-0) et en demie finale les tombeurs de Nantes le Bayer Leverkusen (2-1)(3-0).

L'adversaire en finale la Juventus a sorti , CSKA Sofia (3-0)(5-1) , Club Sport Marítimo (1-0)(2-1) , Admira Wacker Mödling (3-1)(2-1) , Eintracht Francfort (1-1)(3-0) et le Borussia Dortmund en demie finale (2-2)(2-1). Les deux équipes se retrouvent en finale dans la plus prestigieuse des coupes.

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Deux saisons auparavant, il avait offert à la Juventus le trophée d'argent. Deux saisons plus tard, il a ruiné les rêves de grand chelem des Bianconeri. Dino Baggio avait marqué trois des six buts de la Juve face au Borussia Dortmund, en finale de la Coupe de l'UEFA en 1993 (3-1,3-0). Transféré à Parme à l'intersaison, il a inscrit, dans cette finale, les deux buts face à son ancienne formation. Sans esprit de revanche. Juste pour réussir une double mission: enrichir son palmarès personnel et celui de son nouveau club.

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Parme a déjoué tous les pronostics qui le donnaient perdant face à une Juventus souveraine en Championnat . Pourtant, au match aller au stadio Ennio-Tardini, après que Dino Baggio eut donc rapidement ouvert le score, les joueurs parmesans ne sont pas parvenus à maintenir la cadence. Emmenée par un Vialli des grands jours, la Juve a imposé, au fil de la rencontre, son emprise physique. Il ne lui a manqué que la réussite pour revenir à hauteur. Sans compter que Luca Bucci, le gardien parmesan, allait réaliser quelques parades determinantes face à Roberto Baggio et Gianluca Vialli. Seul aux avant-postes pour Parme, Faustino Asprilla regardait, incrédule, ses coéquipiers faire front à cette Juve, maladroite mais pressante. La tension était telle, entre les deux équipes reines en Italie cette saison, que les coups bas allaient refroidir l'enthousiasme des puristes. Deschamps, pour un sévère tacle sur enarrivo, fut notamment privé de match retour, pour avoir reçu son deuxième avertissement de la saison en Coupe d'Europe

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L'engagement allait également être au rendez-vous du match retour, disputé à... Milan. Un public clairsemé au stadpo délie Alpi (parce que trop peu impliqué par les affiches du mercredi soir) et des rentrées publicitaires moindres ont incité les dirigeants turinois à prendre cette mesure de délocalisation. Ils n'ont rien perdu au change puisque Giuseppe-Meazza était plein et regorgeait de supporters issus des multiples Juventus clubs qui fleurissent en Lombardie. Dès le coup d'envoi, Fernando Couto donnait le ton à cette seconde manche, en percutant allègrement Fabrizio Ravanelli. On était alors proche de l'incident diplomatique dans les relations italo-portugaises. Le médiateur, belge, monsieur Van den Wijngaert, trancha dans le vif en distribuant à Fernando Couto le premier carton jaune de la soirée. Sept autres avertissements viendront ponctuer une partie formidablement rythmée, mais a climat electrique.

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Le duel attendu par tpute la presse transalpine entre les deux numéros 10 de génie. Roberto Baggio et Gianfranco Zola, allait tourner à l'avantage du petit Parmesan, dont l'aisance technique rappelle celle d'un certain Maradona. Idole qu'il a côtoyée du temps où il évoluait à Naples. Quant à «Roby» Baggio, visiblement émoussé. il n'a jamais trouvé le bon tempo pour déséquilibrer la défense parmesane. L'égalisation de Dino Baggio, en début de seconde période, après que Moreno Torricelli eut loupé la balle de match une minute plus tôt, marquait la fin des illusions juventine. L'entrée en jeu de Roberto Mussi renforçait le pouvoir de contres d'un groupe parmesan maître de son sujet.

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A l'issue du match, Nevio Scala qui vient d'emmener trois fois de suite Parme en finale d'une Coupe d'Europe, était particulièrement fier d'avoir pu faire taire ses détracteurs. Les critiques ne l'avaient pas épargné, ces dernières semaines, concernant la capacité de ses joueurs à se transcender bre des moments chauds de la saison. Deuxième en Championnat. Parme a il est vrai, perdu bon nombre de points par un manque évident de régularité . La constance de la Juve a pesé lourd dans la balance. D'où le mérite de ce Parme, lors de cette finale, d'avoir empêché la Juventus de remporter son triple pari, Championnat Coupe d'Italie-Coupe de l'UEFA.

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PARMA AC Vainqueur de la Coupe UEFA 1995


VIDEO Finale

Finale Aller : Parme 1-0 Juventus



Finale retour : Juventus 1-1 Parma

 

 

 

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la seule chose que j'aimais dans l'om de cette époque, c'est waddle...qu'est-ce qu'il m'a fait rêver ce con

 

 

c'était surtout sa coupe de cheveux que tu adorais.

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1996 : COUPE DES CLUBS CHAMPIONS

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1995-1996

Juventus FC - AFC Ajax 1-1 a.p. (4-2 t.a.b.)

"Cela faisait longtemps que nous l'attendions. Nous n'avons jamais vraiment considéré la victoire de 1985 en tant que telle à cause de la tragédie du Heysel." Roberto Bettega, dirigeant de la Juventus, résumait bien l'importance du succès de son équipe lors de l'UEFA Champions League 1995/96. La victoire face à l'AFC Ajax à Rome était un "vrai" triomphe de Coupe des clubs champion . Le succès face au Liverpool FC 11 ans plus tôt n'était pas très significatif.

Madrid éliminé

Les Bianconeri éliminaient le BV Borussia Dortmund, le FC Steaua Bucurest et le Rangers FC lors de la première phase. Ils terminaient en tête du Groupe C, malgré une défaite face à Dortmund. Mais ils ne pouvaient plus se contenter d'une défaite après le revers 1-0 subi face au Real Madrid CF lors des quarts de finale. L'équipe de Marcello Lippi réagissait et s'imposait finalement 2-1 sur l'ensemble des deux matches.

L'Ajax en finale

Autre revers, en demi-finale cette fois. La Juve s'inclinait 3-2 à la Beaujoire face au FC Nantes Atlantique, mais se qualifiait finalement sur le score cumulé de 4-3. En finale, la Juve devait se frotter au tenant du titre, l'Ajax. Les Néerlandais s'étaient facilement qualifiés, enregistrant cinq victoires et un nul dans le Groupe D face au Real, au Ferencvárosi TC et au Grasshopper-Club.

Le triomphe de la Juve

Les Néerlandais battaient ensuite Dortmund avant d'éliminer le Panathinaikos FC en demi-finale. S'ils ne se doutaient pas des capacités de l'équipe grecque avant le match aller à Amsterdam, ils les connaissaient très bien après le match. Le Pana mettait fin à une série de 18 matches européens sans défaite pour l'Ajax grâce à un but de Krzysztof Warzycha. Le champion en titre avait cependant du répondant, s'imposant 3-0 à Athènes. Cependant, l'Ajax s'inclinait en finale au Stadio Olimpico, aux tirs au but. Jari Litmanen avait égalisé après l'ouverture du score de Fabrizio Ravanelli en début de match pour la Juve.


TABLEAU

http://scoreshelf.com/dtab/fr/Champions_Cup/1996

QUARTS DE FINALE

Real Madrid - Juventus Turin (1-0) (0-2)
FC Nantes - Spartak Moscou (2-0) (2-2)
Borussia Dortmund - Ajax Amsterdam (0-2) (0-1)
Legia Varsovie - Panathinaïkos Athènes (0-0) (0-3)

DEMIES FINALE

Juventus Turin - FC Nantes (2-0) (2-3)
Ajax Amsterdam - Panathinaïkos Athènes (0-1) (3-0)

FINALE

Juventus Turin 1-1 (4 tab 2) Ajax Amsterdam

Juventus : Angelo Peruzzi ; Moreno Torricelli, Ciro Ferrara, Pietro Vierchowod, Gianluca Pessotto ; Antonio Conte (44' Vladimir Jugović), Paulo Sousa (57' Angelo Di Livio), Didier Deschamps, Alessandro Del Piero ; Gianluca Vialli, Fabrizio Ravanelli (77' Michele Padovano)

Entraîneur : Marcello Lippi

Ajax Amsterdam : Edwin van der Sar ; Sonny Silooy, Danny Blind, Frank de Boer (68' Arnold Scholten), Winston Bogarde ; Edgar Davids, Ronald de Boer (91' Nordin Wooter), Finidi George, Kiki Musampa (46' Patrick Kluivert) ; Jari Litmanen, Nwankwo Kanu

Entraîneur : Louis van Gaal

Buts : 12' Ravanelli 1-0, 41' Litmanen 1-1


VIDEO : Finale Juventus - Ajax

http://www.dailymotion.com/video/xya1em ... ague_sport

JUVENTUS CHAMPION

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Le tirage au sort des quarts de finale a opposé deux des favoris , Real Madrid et la Juventus.
Real avait du mal dans son championnat national et a récemment limogé son manager, mais ils était encore en mesure de prendre une première avance de 1-0 aux Bernabeu grâce à un but de Raul.
Mais les Italiens ripostent à Turin. D'abord de Del Piero , puis à la 53e minute, Padovano déjouant le piège du hors-jeu espagnol qualifiant Juventus au dernier carré.

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Ajax semblait avoir un test difficile avec le Borussia Dortmund, mais ils ont continué sur leur forme impressionnante
Davids combine avec Kluivert après seulement 8 minutes avant de marquer , et il rend la politesse à Kluivert décisif à la 83 minutes pour faire 2-0
A Amsterdam au retour Sammer a été expulsé en seconde période à cause d'une vilaine faute sur Musampa.
Ce dernier marque le seul but de la deuxième manche pour sceller la victoire de l'Ajax 1-0

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A cause du gel sur un terrain épouvantable, Legia Varsovie et le Panathinaikos joue un match nul 0-0 sans incident en Pologne.
Devant plus de 70.000 fans à Athènes, Panathinaikos s'est baladé
Un tir de leur Polonais Krzysztof Warzycha avant a été détourné dans le filet par un défenseur du Legia.
Juste avant l'heure, Warzycha marque le 2-0.
À la 71e minute Borelli l' argentin du Pana a pris un coup franc sur le bord de la surface de réparation du Legia. Son tir a frappé le mur revient vers lui, il dribbla trois défenseurs avant de croiser un tir à l'intérieur du poteau pour victoire 3-0 des grecs.

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Spartak Moscou avait survolé son groupe sans perdre un seul point, mais depuis, ils avaient perdu son manager et plusieurs joueurs importants, et ils sont maintenant en trêve hivernale.
En conséquence, ils ont butté au match aller de leur quart de finale contre Nantes et ont été battus 2-0 en France.
Au retour le Spartak refait son retard en menant 2-0 .
Dans la seconde période les russes demandent deux pénaltys , mais l'arbitre Serge Muhmenthaler de Suisse était impassible, et Nantes a marqué deux fois par Ouédec atteignant les demi-finales.

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La première manche de la demi-finale entre l'Ajax et le Panathinaikos a marqué le dernier match au Stade Olympique d'Amsterdam, qui avait été témoin de tant d'exploits européens ;
Aprés 20 match d'invincibilité derrière lui,l'Ajax était attendu pour prendre une avance significative dans la deuxième manche, mais Panathinaikos a produit une performance qui a étonné .
Les Grecs résistent aux attaques de l'Ajax durant toute la rencontre et en fin de rencontre vont réaliser le hold up.
Krzystof Warzycha bat Edwin Van der Saar à la surprise générale donnant un avantage de 1-0 pour le Pana avant le retour à Athènes.

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Vingt-cinq ans après la défaite de Panathinaikos contre l'Ajax en finale de Coupe d'Europe, 74000 supporters sont arrivés dans le stade olympique d'Athènes pour voir si cette défaite serait enfin vengée.
Mais l'atmosphère intimidante a rapidement cessé
Panathinaikos n'a pas réussi à mainternir son avantage de l'aller.
Au bout de 4 minutes , Litmanen ouvre le score pour l'Ajax (0-1)
Mais il a fallu attendre la 77e minute pour voir Litmanen brillamment reprendre un centre de Kanu (2-0)
A seulement quatre minutes de la fin le remplaçant Nordin Wooter a marqué le troisième but pour compléter un retour remarquable et permettre à l'ajax de garder son titre européen de la saison passée.

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A Turin, la tâche de la Juventus a été rendue plus facile quand le nantais Bruni Carotti a reçu deux cartons jaunes.

Au début de la seconde mi-temps, le capitaine Juve Gianluca Vialli marque son premier but européen de la saison.
A 25 minutes de la fin, un tir Jugovic donne une avance confortable de 2-0 avant le retour  en France.
Nantes a montré beaucoup de caractère pour gagner le match retour 3-2, mais ce n'était pas suffisant , la Juventus atteind la finale, soit onze ans après leur dernière apparition à ce stade de la compétition.

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La finale a lieu au Stade Olympique de Rome qui a donné à la Juventus un avantage évident, mais avec huit joueurs disputant leur deuxième finale de Ligue des Champions consécutive Ajax eut l'avantage de l'expérience de l'événement.
Seulement douze minutes quand la Juventus a pris les devants. Fabrizio Ravanelli dans un angle presque impossible ouvre le score pour son équipe (1-0)

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L'Ajax réagira pour égaliser (1-1)
Cette fois, c'est un coup franc que le gardien Angelo Peruzzi ne pouvait que repousser, et dans la foulée Litmanen marque le but pour l'Ajax.
Le jeu ensuite bascule dans l'euphorie les deux gardiens de but étant obligés de faire arrêts impressionnants.
Rien ne sera plus marqué jusqu'aux prolongations.
Vialli frappe la barre transversale pour la Juventus mais les néerlandais tiendront bon jusqu'à la séance de tirs aux buts.

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Davids manque le premier pénalty pour l'Ajax , la séance débute mal pour le champion en titre.
Ferrara , Pessotto et Padovano ont marqué leurs trois tirs pour la Juventus alors que l'Ajax n'a scoré que par Litmanen et Scholten (3-2)
Silooy échoue à son tour , si Jugovic marque , la Juventus sera championne d'Europe.
Le serbe ne tremble pas et offre le titre tant attendu aux italiens.

Le milieu de terrain serbe place le ballon dans le coin et la Juventus est championne d'Europe. La majorité du Stade Olympique a éclaté de joie.

Comme l'a dit leur ancien attaquant Roberto Bettega après le match: «C'est vrai. Nous n'avons jamais pu célébrer le titre de 1985. Nous avons attendu longtemps pour cela ».

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JUVENTUS TURIN CHAMPION D'EUROPE 1996

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1996 FC NANTES : DEMI FINALISTE

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1re journée : FC Nantes - FC Porto 0-0

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Après une saison fulgurante en Ligue 1 lors du championnat 1994/1995 (32 matchs consécutifs sans défaite et un seul match perdu dans la saison), les hommes de Jean-Claude Suaudeau accèdent à la Ligue des Champions.
Beaucoup de scepticisme tourne autour de cette compétition.
Le président en poste, Guy Scherrer, déclare : « Je ne me fais pas d’illusions ».
Le départ de Christian Karembeu à Gênes ajouté au transfert de Patrice Loko au Paris SG fragilisent et déstabilisent le groupe.
Toute la presse est unanime « Le FC Nantes Atlantique court au gâchis et va droit dans le mur ».

Pour ses débuts en Ligue des Champions, les Nantais s’offre le FC Porto à la Beaujoire.
Même si le début de la rencontre tourne à la faveur des visiteurs, au fil des minutes le FCNA reprend l’ascendant sur leur adversaire du jour.
Malheureusement la réussite échappe aux « Jaunes » bien qu’ils méritaient amplement une victoire sur l’ensemble du match.

2e journée : Panathinaïkos - FC Nantes 3-1

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Pour son deuxième match en Ligue des Champions, les Canaris se déplacent en Grèce aux Stade Olympique de Panathinaïkos.
Avec une entame de match plutôt délicate, la défense nantaise réussit tant bien que mal à repousser les assauts grecs et ce jusqu’à la 17e minute.
Sur un corner, les Hellènes parviennent à ouvrir le score par l’intermédiaire de Georgiadis.
Nantes est fébrile comme le montre le second but survenu suite à une erreur du défenseur nantais, Eric Decroix.
En voulant accompagner le ballon en sorti de but, il se fait chiper la balle et Krzystof Warzycha en profite pour allourdir le score dès la 30e minute.
Les espoirs s’amenuisent d’autant que le même Warzycha enfonce le clou dès le retour des vestiaires. Le polonais s’offre le doublé et anéantis les chances des nantais.
Japhet N’Doram sauve l’honneur de la maison « Jaune » en marquant à 3 minutes du coup de sifflet final.
Nantes tombe de haut dans cette rencontre et se retrouve dernier de son groupe.

3e journée : FC Nantes - Aalborg BK 3-1

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Alors que Nantes est en fâcheuse position dans son groupe, le FCNA reçoit Aalborg.
Cette équipe danoise a été repêché par l’UEFA suite à l’exclusion du Dynamo Kiev pour corruption.

Le match par sur de bonnes bases car il ne faut que 4 minutes à Nicolas Ouédec pour ouvrir le score.
Malgré de belles occasions, Nantes n'arrive pas à aggraver le score et on en reste ainsi jusqu'à la pause.
De retour des vestiaires, le public de la Beaujoire est cueilli à froid. Dominé les danois égalisent sur un but de Petersen à la 47e minutes.
Les Canaris vont devoir trouver les ressources nécessaires pour chercher les points de la victoire et espérer faire bonne figure dans son groupe.
C'est sans compter sur Reynald Pedros qui se charge de doubler la mise seulement 10 minutes après l’égalisation. Nicolas Ouédec, en grande forme remet un ballon sur son compère à qui il ne reste plus qu’à marquer.
Et pour parachever la soirée Roman Kosecki inscrit le 3e but à la 75e grâce à une action menée par l'homme du match : Nicolas Ouédec.

4e journée : Aalborg BK - FCNantes 0-2

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Pour cette 4e journée de la Ligue des Champions, Nantes retrouve les Danois d'Aalborg, 15 jours après sa victoire à la Beaujoire (3 à 1).

Nantes n'a pas eu à patienter longtemps dans cette rencontre puisque dès la 11e minutes, Laurent Guyot ouvre le compteur sur un but chanceux.
À la 69e, c’est le très en vue, Nicolas Ouédec qui aggrave le score.
En l'emportant sur la pelouse d’Aalborg, le FCNantes décroche la première place de son groupe et se relance pour une qualification en quart de finale.

5e journée : FC Porto - FC Nantes 2-2

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On ne pouvait rêver meilleure entame de match.
3 minutes. C'est le temps qu'il a fallu à Reynald Pedros pour ouvrir le score.
D'un tir en cloche, il trompe Victor Baïa, trop avancé.
Ce but permet d'évacuer la pression qui s'est installée sur les épaules des Nantais mais ça a surtout refroidi les 35 000 supporters Portugais.
Maîtres de leur destin, cette bévue n'entache pas la motivation des Portuans.
Ils se lancent rapidement à l’assaut des buts de Dominique Casagrande et réussissent à semer la panique dans une défense Nantaise bien trop nerveuse.
Cette nervosité coute cher puisqu'à peine 7 minutes après le but de Pedros, Drulovic profite d’une hésitation défensive pour tromper le gardien.
1 à 1 : tout est à refaire !
Dans ce match décisif, les occasions se multiplient, et c'est à nouveau Reynald Pedros qui à la 34e minute loge un ballon sous la transversale du meilleur portier d'Europe.

Au retour des vestiaires, Porto passe à l’offensive.
Les Nantais trop attentistes finissent par céder une nouvelle fois à la 57e minute de jeu.
Sur un coup franc récupéré par José Carlos, son tir croisé permet de rétablir le tableau d’affichage à un score de parité.
À 15 minutes de la fin de match, Porto semble avoir le ballon de la victoire entre ses mains.
Suite à une faute de Cauet dans la surface de réparation, l'arbitre accorde un pénalty pour les Portugais.
La victoire est au bout de la chaussure de Dumingos, qui voit son tir finir dans les tribunes.
Soulagés, les Nantais peuvent toutefois être déçus car la victoire était à leur portée et les auraient ainsi qualifiés.


6e journée : FC Nantes - Panathinaïkos 0-0

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C’est dans un froid polaire que le FCNA essaye d’en découdre dans ce match très fermé.
La défense grecque ne laisse aucune faille aux Canaris.
À la fin des 90 minutes, aucune des deux équipes ne parvient à ouvrir la marque.

Si le point du match nul contente parfaitement les joueurs du Panathinaïkos, la poursuite de la compétition pour les Nantais dépendra du score de l’autre confrontation.
En cas d’une victoire de Porto (par plus de deux buts que son adversaire), ce sont les Portugais qui accèderont aux ¼ de final mais ils ne font que match nul 2-2 contre Aalborg
[rappelons que Porto l’avait à juste titre remporté 2 à 0 au match aller]
La Maison Jaune termine la 1re phase au deuxième rang (9 pts), à deux longueurs du Champion de Grèce, et obtient ainsi sa qualification pour les quarts de finale !

1/4 Aller : FC Nantes - Spartak Moscou 2-0

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Pour son premier quart de finale en Ligue des Champions, Nantes rencontre le Spartak de Moscou.

Le club Russe a complètement dominé sa phase de poule.
Dans un groupe composé de Legia Varsovie, de Rosenborg et de Blackburn, le Spartak de Moscou a réussi à faire le carton plein : 18 points / 18 possibles !
Le club a gagné tous ses matchs avec 15 buts marqués pour seulement 4 encaissés

Heureusement, les Moscovites sortent d'une longue période hivernale assortie de trois mois d'inactivité.
D’autre part, l'équipe a beaucoup changé depuis la poule préliminaire car plusieurs joueurs ont été transférés.

Le public nantais a répondu présent, et on compte pas moins de 31 500 supporters déchaînés, qui encouragent les Canaris, dans un stade de la Beaujoire des grands soirs.
Le début de la rencontre et 100% jaune.
Les Russes repliés en défense subissent les assauts des nantais.

À la 28e minute, le sorcier de la Beaujoire ouvre le score de la tête.
Le but de Japhet N’Doram réveille un peu les Russes mais le tableau d'affichage n’évoluera plus jusqu’à la pause.

De retour sur la pelouse le FCNA reprend le jeu à son compte.
Nicolas Ouédec est omniprésent sur le terrain : transversale, retourné accrobatique, tir cadré. Il ne manque plus que le but.

C'est à la 68e que l'attaquant finit par trouver la clé de la réussite.
Sur un corner, il catapulte d'une tête croisée le ballon en direction de la cage Russe et marque le 2e but Nantais.

2 à 0 : le match est plié.

Cette belle soirée a malheureusement été ternie par un vilain geste de Reynald Pedros à 12 minutes du coup de sifflet final.
Son coup de pied volontaire sur un moscovite mérite sans aucun doute un carton rouge.
Malheureusement la sanction est plus lourde puisque le Nantais écope de 5 matchs de suspension !

1/4 Retour : Spartak Moscou - FC Nantes 2-2

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Alors qu’on pensait que Nantes avait pris une sérieuse option pour la qualification en remportant le match aller sur le score de 2 à 0, il n’en était rien.

Les Canaris débutent mal la rencontre.
Ils doivent faire face à ce diable de Nikiforov.
Le joueur Russe réussit à faire le break en inscrivant 2 buts, coup sur coup (33e et 36e minute).
Les deux clubs se retrouvent après 45 minutes de jeu à parfaite égalité.

C'est un véritable désillusion qui s'abat dans le vestiaire Nantais à la pause.
Nikiforov fait partie de ses joueurs qui peuvent renverser une situation à eux seul.
Est-ce que ce type de profil se trouve dans l'effectif du FCNA ?
Nous détenons à la réponse dès le retour sur le pelouse.
L'attaquant Nicolas Ouédec devient intenable pour la défense Moscovite.

À la 63e minute, il échappe au marquage et sur une passe de Jocelyn Gourvennec vient tromper le portier adverse.
Puis en toute fin de match, à la 85e, le buteur profite d’un superbe travail de Christophe Pignol sur le côté gauche et fini le travail en logeant le ballon sous la barre.

2 à 2 score finale pour ce match retour.
4 à 2 sur l’ensemble des 2 rencontres avec 3 buts de Nicolas Ouédec, le héros de ce quart de finale.

Nantes rentre dans le dernier carré et ce pour la première fois de l'histoire du club.
L'équipe Jaune et Verte sera opposée en demi-finale à la redoutable vieille dame Turinoise.


1/2 Aller : Juventus 2-0 FC Nantes

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Après avoir essuyé quelques doutes en quart de finale, les Canaris se déplacent en Italie pour jouer une rencontre qui s’annonce des plus difficiles.
Impressionnante, la Juventus de Turin détient surement l’une des plus redoutables formation européenne.
Composée de nombreuses stars : Vialli, Ravanelli, Di Livio, Del Piero, elle peut aussi compter sur un ancien pensionnaire de la Jonelière, Didier Deschamps.
Le basque de 28 ans est parti tenter sa chance de l'autre côté des Alpes après un séjour victorieux à l’Olympique de Marseille.
C’est dans un stade Delle Alpi surchauffé que les 50 000 tifosis attendent de pieds fermes l’étonnante équipe Nantaise.
Marcelo Lippi, l’entraineur Turinois aligne un redoutable 4-3-3, auquel Jean-Claude Suaudeau oppose une défense inédite à cinq joueurs.

Maitrisant un peu près son sujet, les Nantais ne semblent pas trop en danger dans cette première mi-temps jusqu’à ce mauvais coup du sort.
À quelques secondes de la pause, Bruno Carotti se fait expulser suite à un deuxième carton jaune sur une faute peu évidente.
Les Jaunes vont devoir jouer à 10 pendant les 45 dernières minutes.

Au retour des vestiaires, le vent a logiquement tourné.
Obligé de sortir son meneur, Jocelyn Gourvennec, Coco Suaudeau fait entrer une nouvelle pièce défensive en la personne de Jean-Marc Chanelet.
Resserré dans leur camp, les Nantais subissent les assauts Turinois.
Et c'est très logiquement que la Juventus de Turin inscrit rapidement un premier but, à la 48e par l'intermédiaire de son buteur, Gianluca Vialli.
Puis c'est au tour de Jugovic d'aggraver le score d'une magnifique frappe des vingts mètres à la 66e.
A 2 à 0 à l’extérieur, rien n’est perdu mais la revanche s’annonce serrée.

1/2 Retour : FC Nantes 3-2 Juventus

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Les "Jaune" ont pour ambition, une éventuelle mais difficile qualification, mais surtout de prendre leur revanche après la défaite subie au Stade Delle Alpi.
Avec les retours de N'Doram et de Makélélé, ajoutés au regain de forme de Ouédec, le FCNA joue la carte de l'attaque

Les joueurs Turinois sont bien entrés dans leur match.
Déplacement rapide, tactique solide, nombreuses actions de but : la défense nantaise semble prendre l’eau face au jeu italien.
C’est le rusé Vialli qui coupe court aux espoirs Nantais dès la 17e minute.
D’une pichenette aux 6 mètres, il reprend un ballon manqué par Ferrara, pour tromper Casagrande.

Nantes est en train de complètement manquer son début de match.
C'est désormais 4 buts qu'il faut marquer pour envisager décrocher une place en finale.
Tétanisés par l'enjeu ou hors de forme, les Canaris voient leurs quelques offensives rapidement stoppées.
L’homme sur qui Nantes comptait, Nicolas Ouédec se blesse rapidement et doit céder sa place à la 38e.
Kosecki ne semble pas être dans un grand soir. N’Doram est trop peu sollicité. Seul Claude Makélélé se trouve au dessus du lot.
À l'approche de la mi-temps, Eric Decroix entretien un peu l'espoir en propulsant le ballon au fond des filets de Peruzzi.

Score de parité à la pause 1-1

De retour sur la pelouse il ne faudra pas plus de 5 minutes à la "Juve" pour enfoncer le clou.
Sousa, fraîchement entré à la place de Del Piero aggrave le score.
Il ne reste plus que 20 minutes à jouer, mais Nantes s'accroche et tente de revenir avec courage dans la partie.
C'est d'abord Japhet N'Doram qui va remettre les 2 équipes à égalité sur une belle frappe (68e).
La Beaujoire commence à revivre. Les Canaris ont retrouvé leur jeu d'antan.
Ils monopolisent le ballon et se rapprochent du but italien.
À la 82e, Franck Renou, entré à l’heure de jeu, transperce toute la défense Turinoise et offre la victoire au FCNA.

La Maison Jaune s'impose 3-2, mais c’est la Juventus qui ira en finale et remportera par la même la compétition face à l'Ajax d'Amsterdam après la séance des tirs aux buts.

VIDEOS

FC Nantes 2-0 Spartak Moscou

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Spartak Moscou 2-2 FC Nantes

http://www.dailymotion.com/video/xya3gi ... ague_sport

Juventus 2-0 FC Nantes

http://www.dailymotion.com/video/xya1ju ... ague_sport

FC Nantes 3-2 Juventus

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1996 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1995-1996

Le Paris St Germain entre dans l'Histoire du football francais

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Michel Denisot le président du PSG de l'époque avait pour objectif de gagner une coupe d'Europe avec le PSG entre 1991 et 1996.
Après les échecs en demi finale de la coupe UEFA face à la Juventus en 1993 mais aussi en demi finale de ligue des champions en 1995 face au Milan AC et déjà en 1994 en demi finale de la coupe des vainqueurs de coupes face à Arsenal , le PSG entame donc sa 4e participation consécutive à une coupe d'Europe avec cette fois l'objectif d'atteindre la finale de la coupe d'Europe ...

L’aventure du Paris St Germain commence réellement le 13 Mai 1995 au Parc des Princes.
Le PSG s’impose 1-0 grâce à un but de Paul Le Guen face à Strasbourg et s’adjuge sa 4e coupe de France mais le plus important ; le PSG obtient son billet pour la coupe des vainqueurs de coupes

L’aventure européenne du PSG commence en Norvège plus précisément à Oslo.

1/16e de Finale Aller Molde 2-3 PSG

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Les parisiens emmenés par le gardien remplaçant Richard Dutruel et par une équipes A’ à cause des blessures de plusieurs cadres comme Rai ou encore Lama.
La première mi temps de ce match n’est pas très animée , Youri Djorkaeff arrive tout de même à se mettre en évidence d’une frappe des 20m mais le gardien norvégien arrête la frappe du neo parisien sans problème.
La 2e mi temps est beaucoup plus animée , contre tout attente ce sont les norvégiens qui vont ouvrir le score sur un contre rondement mené Ole Gunnar Solkjaer (le futur manchunien) ouvre le score d’une frappe des 20m. Mais Paris va réussir à égaliser dans la foulée. Paul Le guen s’enfonce dans la défense scandinave et d’une frappe pure du pied gauche égalise et remet les deux équipes à égalité 1 but partout. Le PSg va même obtenir un penalty , sur un centre de Laurent Fournier ; Pascal Nouma est accroché dans la surface et obtient un penalty qui sera transformé par Youri Djorkaeff. Paris pense avoir fait le plus dur mais sur un corner norvégien Dutruel n’assure pas sa sortie et Stavrum l’attaquant norvégien égaliseàa 9 minutes du terme de la rencontre. Paris va se diriger vers un bon nul 2 partout mais dans les dernières minutes après une frappe de Nouma repoussée par le gardien norvégien c’est le Panaméen Julio Cesar Dely Valdes qui redonne l’avantage au PSG qui s’impose finalement dans la douleur 3-2 en Norvège

1/16e de Finale Retour : PSG 3-0 Molde

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Apres s’être imposé difficilement en Norvège Paris joue son 1er match au Parc des princes en coupe d’Europe cette année. Richard Dutruel garde toujours les buts du PSG qui va largement dominer son sujet dans ce match retour puisque des les premières minutes Youri Djorkaeff slalom sur le coté droit de la défense de Molde puis réalise un « une-deux » avec Loko avant de crocheter un défenseur et de centrer pour la tête de Nouma qui marque son 2e but en 2matchs.
Dans un Parc des Princes à moitié plein le PSg va doubler la mise sur corner. Pascal Nouma reprend encore une fois un ballon d’une superbe reprise de volée du plat du pied au premier poteau et permet au PSg de mener 2-0. Le PSG maîtrise largement son sujet et mène 2-0 a la mi temps. Les occasions sont moins nettes en seconde période mais Paris va finir par tripler la mise dans les 10 dernieres minutes. Bernard Allou déborde sur le coté gauche puis centre en retrait et trouve Youri Djorkaeff qui permet au PSg de mener 3-0.
Le PSg se qualifie donc facilement pour les 1/8 de finale de la coupe des vainqueurs de coupes grâce à 2 belles victoires face à Molde

1/8e de finale aller : PSG 1-0 Celtic Glasgow

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Paris semble tombé sur un os en la personne du Celtic de Glasgow. Les écossais sont des grands joueurs de football et font peur à toutes l’Europe mais le PSg en a vu d’autres ces 3d ernieres années. Ce 1er match au parc des princes est très vivant mais le PSg bute sur Marshall le gardien écossais. Les occasions se multiplient et déjà Patrice Loko trouve le poteau lors de la première mi temps. Le Celtic est venu a Paris pour contrer mais Djorkaeff frappe des 25 metres puis touche une nouvelle fois le montant droit de Marshall. Il ne reste que 10 minutes à jouer et Vincent Guérin déborde sur le coté gauche qui centre en retrait et trouve Youri Djorkaeff qui ouvre le score permettant au PSg de s’imposer dans la douleur 1-0 face à une belle équipe du Celtic. Paris n’a pas pris de but mais avec un seul but d’avance le match retour s’annonce chaud , très chaud en Ecosse.

1/8e de finale Retour : Celtic Glasgow 0-3 PSG

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Une énorme ambiance attend les parisiens et les écossais qui n’ont qu’un but de retarveulent faire vivre l’enfer au PSG. Mais le PSG version 95/96 est surprenant puisque après une tête de Walker détournée par Lama les parisiens vont trouver la faille sur un superbe jeu à une touche de balle Djorkaeff remonte le ballon avec Rai qui décale Guérin pour le « une deux » remise sur Loko qui trouve Fournier qui reprend la balle en demi volée repoussée par le gardien de Glasgow dans les pieds de Patrice Loko qui ouvre finalement le score , apres cette action d’école du PSG mène 1-0 sur la pelouse du Celtic après la premier demi-heure.
Le PSG va doubler la mise dans le dernier quart-d’heure de la 1ere mi temps , Guérin déborde sur la gauche et Loko reprend la balle de volée , il permet a Paris de mener 2-0 a la Mi temps.
Le Celtic continue d’attaquer en 2e Mi Temps et Lama est obligé d’intervenir 2 fois pour stopper les attaques écossaise. Le PSG contrôle le match et sur une relance de Lama , Djorkaeff s’emmène le ballon d’une superbe aile de pigeon et centre en retrait pour Pascal Nouma qui clôture le Score et le Match.

Paris se qualifie finalement assez tranquillement face au Celtic , il s’ouvre les portes des ¼ de finale ou il fait désormais partit des gros outsiders de la compétition.

1 /4 de finale Aller : AC Parme 1-0 PSG

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Paris retrouve 2 vieilles connaissance ce Jeudi a Parme. Le 1er est l’arbitre du légendaire PSG-Real de 1993 le Hongrois Mr Puhl mais aussi le bulgare Hristo Stoichkov qui avait éliminé la France de la coupe du monde 1994 il y a 3ans mais que le PSg avait éliminé l’an passé en 1/ 4 de Finale de la Champions League avec le FC Barcelone.
Le match est tendu sur le terrain comme dans les tribunes. Les PSG et Parme font partis des gros outsiders voir même favoris pour s’imposer dans cette compétition.
Hristo Stoichkov ne tarde pas a se mettre en évidence , sur une passe en profondeur la défense parisienne joue mal le piège du « Hors Jeu » , le Bulgare se retrouve seul face à Bernard Lama mais son extérieur Pied Gauche est détourné par la cuisse du gardien parisien. Enorme occasion pour Parme mais le PSG ne démérite pas avec une frappe des 30metres de Djorkaeff qui frôle de poteau de Bucchi le gardien parmesan. La 1ere mi temps est presque terminé quand Mucci slalome sur le coté gauche de la défense parisienne entre dans la surface puis frappe fort mais Lama détourne encore une fois la frappe du Parmesan.

En 2e Mi temps le PSG n’en a pas fini avec les problèmes de positionnement défensif puisque Dino Baggio s’offre une belle occasion en tentant de lober Lama mais ce dernier est encore à la parade. Mais le PSG va perdre un ballon au milieu du terrain que Parme exploite bien , Appoloni sert Stoichkov dans l’intervalle , le bulgare croise sa frappe et trompe Bernard Lama. Le bulgare va ensuite narguer les supporters parisiens avant de regagner son camp.
Parme mène 1-0. Paris tente ensuite de revenir mais Parme est bien organisé.
Paris se procure une énorme occasion , Le Guen réalise une belle transversale pour Loko qui contrôle et frappe mais il trouve le poteau , Rai est la en 2e rideau mais la défense parmesane contre le brésilien et dégage le ballon le plus loin possible. Paris vient de rater l’égalisation.
Mais le PSG se relâche quelque peu et sur un centre de Bennarivo , Inzaghi se retrouve tout seul face à Lama , heureusement il rate son contrôle et sa frappe est un peu molle
Lama arrive finalement à se saisir du ballon. Inzaghi s’en veut , Lama sauve une nouvelle fois le PSG dans ce match. Le PSG s’en sort finalement pas si mal que cela mais s’incline 1-0 en Italie.

1 /4 de Finale Retour : PSG 3-1 AC Parme

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Paris dans toutes ces campagnes européens a réussi à sortir un match qui est devenu Légende. ( Au parc face au real en 93 ; A Madrid face au real en 94 , au parc face au Barca en 95 , au parc face a Liverpool en 97 et au Parc face au Steua en 98).
L’année 96 ne déroge pas a la règle.
Ce 1 /4 de finale retour restera marqué dans l’histoire du PSG. Un match splendide où le PSg doit gagner 2-0 pour se qualifier.
Le Parc des Princes est plein comme un œuf et le Milan AC venait d’être sorti 2jours plus tôt par Bordeaux donc Paris est au porte de l’exploit.
Un exploit encore plus difficile a réaliser que son stratège Youri Djorkaeff est blessé et ne dispute donc pas ce rendez vous très important
Dans les 10eres minutes le PSG obtient un penalty.Nouma s’infiltre dans la surface Italienne et s’écroule dans la surface suite à une charge rude d’un défenseur Parmesan. Rai se charge de frapper ce penalty face à Bucchi et trompe le gardien parmesan d’une frappe en finesse sur la gauche du gardien parmesan.
Le parc des princes explose et après a peine 10 minutes le PSG a déjà refait son retard. Mais le PSg va se relâcher défensivement ; un ballon semble t-il anodin arrive sur Alessandro Melli au 25m qui contrôle de la poitrine et frappe , le ballon fuse sous le ventre de Lama e, Parme egalise.
Le PSG doit désormais s’imposer 3-1 pour s’ouvrir les portes des demi finale. Le PSG multiplie les situations chaudes et à quelques instants de la mi temps Rai slalome dans la défense italienne et sert Loko dans la profondeur qui d’une balle piquée vient redonner l’avantage au PSG menant désormais 2-1 à la mi temps.

Le Parc reprend espoir , le PSg est plus déterminé que jamais. On est déjà à la moitié de la seconde période ; Paris n’a toujours pas trouvé la faille quand Daniel Bravo tire un corner repoussé difficilement par les parmesans dans les pieds de Fournier qui entre dans la surface , il est crocheté ; l’arbitre siffle a nouveau un penalty pour le PSG
Il reste une vingtaine de minutes à jouer Le 2e duel de la soirée entre Rai et Bucchi tourne une nouvelle fois a l’avantage du stratège parisien qui tire exactement le même penalty que plus tôt dans la soirée.
Paris mène 3-1 ; Luis Fernadez ne veut pas voir le penalty de Rai et le public parisien exulte. Bucchi joue un coup franc au milieu du terrain pour Parme il reste alors 5 petites minutes à jouer.
Apolonni détourne le ballon qui arrive sur Inzaghi qui frappe mais Lama sauve une nouvelle fois le PSG.
Paris se qualifie pour la 4e demi finale d’une coupe d’Europe consécutive dans un match à fort suspens avec un scénario Hitchcockien dont le PSG est coutumier du fait.

LE PSG devient désormais le grand favori lors de ces 1 / 2 finales.

1/ 2 Finale aller : La Corogne 0-1 PSG

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Paris va t-il vaincre le signe indien ? Après avoir buté sur la Juventus , Arsenal et le Milan AC , le PSG a enfin un adversaire à sa mesure avec le club espagnol de La Corogne emmené par un certain Bebeto. L’estadio Riazor est en construction et le PSG retrouve Youri Djorkaeff sur le banc des remplaçants.
Paris est rapidement dangereux puisque sur un centre Loko est devancé par la défense galicienne qui concède un corner mais cela ne donnera rien. N’Gotty y va de son petit coup franc mais la première période ne donne rien de bien intéressant. Il faut attendre la 2nd mi temps pour voir La Corogne véritablement dangereux. Manjarin se retrouve face a face face à Bernard Lama mais il veut le dribbler et perd son duel face a l’international francais qui repousse le ballon sur Bebeto mais ce dernier tombe sur un Lama des grand soir qui réalise une envolée dont il a le secret permettant aux parisien de se dégager en catastrophe. Laurent Fournier récupère ensuite un bon ballon sur le coté droit , son centre est parfait et Dely Valdes met sa tête en opposition il place a merveille son ballon mais le gardien de La Corogne réussit à dégager au dessus de sa barre transversale.

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Lama va encore se mettre en évidence ; Fran et Bebeto combinent bien ce dernier frappe , Lama détourne le ballon qui revient sur Fran qui centre en retrait mais Lama se détend encore pour empêcher Bebeto de toucher ce ballon.
Bebeto obtient ensuite un coup franc à l’entrée de la surface qui est décalé sur la Droite. Il frappe a raz de terre Lama se couche bien mais repousse dans les pieds de Beguiristein qui a le but grand ouvert mais qui ne réussit pas à cadrer et envoi le ballon dans les nuages.
Coté parisiens Youri Djorkaeff est rentré il reste moins de 10 minutes à jouer et sur une relance de Lama , Djorkaeff récupère le ballon dribble un défenseur se place sur son pied droit et décroche une sublime frappe qui vient mourir dans le petit filer du club galicien. Paris mène 1-0 grâce à son Joker du jour Youri Djorkaeff.

Paris s’impose dans la douleur grâce à son stratège Djorkaeff et gagne son 1er match lors d’une demie finale européenne.

1/ 2 Finale retour : PSG 1-0 La Corogne

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Paris n’a jamais été aussi bien placé après une demi finale aller. Le Parc est plein a rabort . 43 965 spectateurs.
Le match est tendu, le public est derrière le PSG. Ce match ne restera pas dans les esprits comme le plus intense mais il le restera car il va permettre au PSG d'atteindre une finale européenne pour la première fois de son histoire.
Le PSG est fébrile lors du début de match , Bebeto arrive à s’introduire dans la défense du PSg il décale sur la gauche un de ces coéquipiers qui centre pour Franc au 2e poteau , ce dernier reprend de la tête et trouve le haut de la barre transversal de Bernard Lama.Le Psg a eu chaud mais le match est tout de même cadenassé , il y a peu d’occasion franche et l’arbitre siffle la mi temps sur un score nul et vierge. Paris est à 45minutes du bonheur.

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Laurent Fournier déborde sur le coté droit il a un contre favorable mais au lieu de frapper il décide de mettre en retrait pour Loko mais la défense Galicienne revient et empêche l’ancien nantais de reprendre ce ballon.
Le Guen frappe ensuite un corner repris au point de penalty par Djorkaef mais le ballon finit dans les mains du gardien espagnol. Le PSG contrôle quand même le match mais n’est toujours pas a l’abri. Djorkaeff reçoit un bon ballon au milieu du terrain il sert Loko dans la profondeur le goaleador parisien s’infiltre et ouvre le score d’un tire croisé à l’entrée de la surface de réparation. Le Parc des princes chavire de bonheur , le PSG est en finale de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Le PSG va jouer sa première finale européenne et vient de sortir le La Corogne de Bebeto après une demi finale des plus tendue


Paris vit mal son avant finale ,il laisse échapper le titre de champion de France a Auxerre.
Le PSG est sous pression et le football français a 2 représentant en finale de coupe d’Europe en cette année 1996 , le PSG en C2 et Bordeaux en C3 face au Bayern Munich

8 Mai 1996 : Stade du Roi Baudoin (Bruxelles)
FINALE : PSG 1-0 Rapid Vienne


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Paris SG : Lama - Roche, Le Guen, N'Gotty - Fournier (Llacer 77), Colleter, Bravo, Guérin, Raï (Dély Valdés 11) - Djorkaeff, Loko

Rapid de Vienne: Konsel - Schöttel, Ivanov, Hatz, Heraf - Kühbauer, Stöger, Guggi, Marasek - Stumpf (Barisic 60), Jancker

Buts : N'Gotty 29e

Arbitre : M.Pairetto (Italie)

Affluence: 37 500 spectateurs


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Paris est le grand favori face au club autrichien du Rapid Vienne. Le Stade est partagé en deux. Parisiens et Viennois offrent une très belle ambiance mais la finale est sous haute tension dans les têtes parisiennes.
Le club parisien a 26 ans peut devenir le plus jeune club à gagner une coupe d’Europe.

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Le Match commence mollement , c’est Stoiger le milieu de terrain viennois qui se procure la 1ere occasion du match d’une frappe trop enlevée. La première occasion parisienne est l’œuvre de N’Gotty qui frappe mais n’inquiète pas Konzel le gardien autrichien du rapid.
Mais le PSg va subir un énorme coup dur puisque son maître à jouer Rai est victime d’un vilain tacle de la part d’un défenseur autrichien. Le brésilien est obligé de sortir et cède sa place à Dely Valdes. Le coup franc ne donnera rien mais quasiment au même endroit un autre coup franc est sifflé par l’arbitre.

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Youri Djorkaeff décale Bruno N’Gotty ; l’ancien Lyonnais frappe très fort , une balle flottante qui est détournée par un defenseur et trompe Konsel ! Le PSG mène 1-0 après une demi heure de jeu. Bruno N’Gotty est le Basile Boli parisien et permet au PSg de mené 1-0 en finale de la coupe des vainqueurs de coupes !
Le Rapid pousse et va se procurer des occasions mais qui ne sont finalement pas très franches et c’est d’ailleurs le PSG qui en contre s’offre la balle du 2-0.
Djorkaeff décale Loko seul face à Konsel mais Loko la joue trop collectif en mettant en retrait pour Dely Valdes , la défense autrichienne revient pour empêcher le panaméen de doubler la mise.

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Paris mène 1-0 à la Mi Temps et des l’entame de la 2e se procure une énorme occasion. Fournier centre Djorkaeff remet sur Dely Valdes aux 6m mais ce dernier rate totalement son contrôle et gâche une immense occasion pour le PSG. Paris semble dominer son sujet mais n’arrive pas à convertir ses occasions en but comme ici Djorkaeff qui s’extirpe du marquage qui frappe mais trouve l’extérieur du poteau de Konsel.
Vienne n’est pas mort Jancker est decalé à gauche il centre au second poteau et trouve la tête d'Héraf qui bute une nouvelle fois sur Bernard Lama. Le PSg n’est plus qu’à quelques minutes du sacre
Loko rate encore le cadre et en contre Guerin se trouve seul face a Konsel mais épuisé il n’a plus la lucidité et perd son duel face

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Nous sommes dans les arrêts de jeu , tous les viennois et parisiens sont dans la surface de Lama. Coup franc pour le Rapid au milieu de terrain , on joue le tout pour le tout , long ballon qui trouve la tête d’Ivanov qui met en retrait pour Héraf , sa tête est cadrée mais Lama est encore et toujours là et empêche Vienne de revenir a 1-1.
Luis Fernadez s’énerve , Djorkaeff frappe un dernier coup franc au dessus et l’arbitre siffle finalement la fin de ce match… Paris entre dans l’histoire et gagne sa première coupe d’Europe !

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Basile Boli avait permis à Marseille de s’imposer en 1993. Bruno N’Gotty envoie lui le PSG au 7e ciel. Le Paris St Germain et son capitaine Bernard Lama soulèvent la coupe d’Europe des Vainqueurs de coupe à Bruxelles.
Le PSG entre de plein pied dans l’histoire du sport francais. Paris et les champs élysées sont en feu et le groupe parisien peut dignement fêter son titre avec ses supporters au Parc des Princes …


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PSG VAINQUEUR DE LA COUPE DES COUPES 1996

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1996 : COUPE UEFA

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1995-1996

Les clubs de Serie A ont vu leur domination de la Coupe UEFA se terminer en 1996, grâce à la solidité du FC Bayern Münich. Les Bavarois battaient Bordeaux pour devenir la première équipe de Bundesliga à remporter les trois trophées européens.

Hégémonie italienne

Toutefois, Bordeaux a eu un rôle à jouer pour mettre un terme à l'hégémonie italienne. Au cours du match de l'année, selon le magazine "France Football", les Girondins remontaient une défaite 2-0 en Italie face au Milan AC pour s'imposer 3-0 au Parc Lescure en quarts de finale retour. Pour une équipe qui s'était qualifiée par l'intermédiaire de la Coupe UEFA Intertoto l'été précédent, il s'agissait d'un exploit. Après avoir infligé des défaites au SK Slavia Prague, au Karlsruhe SC, au FK Vardar, au SC Rotor Volgograd et au Real Betis Balompié, les Bordelais ne pouvaient rien faire en finale.

Buts de Klinsmann

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La saison du Bayern, pendant ce temps-là, avait été ternie par une dispute publique entre les stars Lothar Matthäus et Jürgen Klinsmann. Ceci n'empêchait pas Matthäus de donner une victoire 2-1 à son équipe en demi-finales contre le FC Barcelone après un nul 2-2 à Munich, ni Klinsmann de devenir le meilleur buteur de la compétition avec 15 réalisations.
Il trouvait d'ailleurs le chemin des filets à Bordeaux en finale retour. Le Bayern l'emportait 3-1 malgré la présence de Christophe Dugarry et de Zinédine Zidane côté français. Mais les deux futurs champions du monde avaient manqué le match aller à l'Olympiastadion où Thomas Helmer et Mehmet Scholl marquaient pour l'équipe de Franz Beckenbauer.


CLUBS FRANCAIS

AS MONACO

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L'AS Monaco tombe dés le premier tour contre les anglais de Leeds United.
Leeds s'impose (3-0) à Monaco au match aller ôtant toutes chances de qualification à la formation de la Principauté.
Pour l'honneur Monaco s'impose (1-0) en Angleterre mais ce sera insuffisant.

RC LENS

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On retrouve les nordistes en coupe d'europe .
Au premier tour les lensois héritent des luxembourgeois de Beggen , club amateur pas vraiment dangereux .
Lens s'imposera (6-0) et (7-0) , des scores auxquels les clubs français nous ont peu habitués.
Au second tour Lens affronte les ukrainiens du Tchernomorets Odessa. Là encore les lensois vont cartonner . Après un (0-0) en Ukraine les sang & or atomisent leur rival à domicile (4-0)
Lens chutera en Huitièmes de finale contre les tchéques du Slavia Prague. Pourtant Lens obtient un excellent résultat nul à l'extérieur (0-0) .
Mais le retour sera plus compliqué , le match se termine sur le même score (0-0) . Les lensois pourtant à domicile sombrent durant les prolongations , s'inclinant 1-0

RC STRASBOURG

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Les alsaciens retrouvent également la coupe d'Europe après une longue absence.
Un premier tour facile les oppose aux hongrois de Újpest facilement éliminés (3-0) puis (2-0) sur leur sol.
Au second tour Strasbourg hérite du Milan AC , autant dire un mythe.
Les italiens s'imposent (1-0) à la Meinau puis de nouveau à domicile (2-1)
Les scores sont étriqués mais les milanais n'ont pas vraiment forcé pour mater le club français.
Plus tard une autre équipe française leur causera bien plus de tourments.

AUXERRE

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Cette année 1996 Auxerre sera champion de France , la seule fois de son histoire.
La coupe d'europe ne leur fera pas dépenser beaucoup d'énergie les auxerrois tombant au premier tour face aux anglais de Notthingam Forest.
Forest s'impose (1-0) à Auxerre continuant la tradition des victoires anglaises en Europe sur les français.
Le retour se insipide se soldant sur un (0-0) laissant bien des regrets aux bourguignons éliminés

LYON

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Le dernier représentant français , Lyon pointe à l'horizon. Le club de Jean Michel Aulas , président ambitieux dominera bientôt le football héxagonal.
Aux premier tour , Lyon élimine les portugais de Farense , deux fois sur le score de (1-0)
Son premier fait de gloire européen est l'élimination au second tour de la Lazio de Rome déjà tombé par le passé contre Lens.
Il faut croire que le traumatisme est encore vivace car les italiens perdront de leur superbe face à la jeune classe lyonnaise.
Les gones s'imposent (2-1) à Gerland puis réalisent un exploit gagant à Rome (2-0)
En huitièmes , Lyon hérite du tombeur d'Auxerre , Nottingham Forest.
Les anglais gagnent à domicile (1-0) au match aller.
On pensait les lyonnais capables d'un nouvel exploit mais ils se heurteront à la solide défense anglaise pour un (0-0) frustrant.
L'OL est éliminé mais on les retrouvera souvent à l'avenir.
Le présent de l'année 1996 en Coupe UEFA , c'est Bordeaux.


BAYERN MUNICH vainqueur

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Dans le sujet précédent nous avons suivi le fabuleux parcours des Girondins jusqu'à la finale.
Mais le vainqueur reste toutefois le Bayern de Munich déjà tombeur en Finale 20 ans plus tôt d'une autre club français , Saint Etienne.
Les bavarois restent toujours le rouleau compresseur habituel au réalisme confondant et à la puissance redoutable.
Le coach Otto Rehhagel peut compter sur une force de frappe importante autour de Klinsmann , Jean Pierre Papin et du bulgare Kostadinov bien connu des français ...
Avec Scholl , Nerlinger , Babel , Ziege , Herzog , et le gardien Kahn l'ossature s'annonce redoutable.

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Pourtant leur campagne européenne débute mal avec une défaite à domicile (1-0) dés le premier tour face aux russes du Lokomotiv Moscou.
Les allemands réussiront cette fois leur campagne russe s'imposant à Moscou (5-0) mais pour la bonne cause .
Au second tour ils se déplacent en Ecosse à Edimbourg face aux Raith Rovers.
Petite balade écossaise sympa les bavarois s'imposant (2-0) grâce au serial buteur Klinsmann.
Au retour le Bayern s'impose (2-1) à domicile , ach , il faudra de nouveaux réglages pour la suite de la compétition car la machine fonctionne moins bien à domicile.

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En huitièmes de finale les portugais du Sporting en feront l'amère expérience explosant à Munich (4-1) , le buteur unique du match , euh oui encore Kilnsmann
Au retour au Portugal , Klinsmann en plante encore deux de plus pour une victoire des siens (3-1)

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En quarts de finale les allemands se heurtent aux rugueux anglais de Nottingham Forest déjàa tombeur de deux équipes françaises.
Le Bayern s'impose difficilement à domicile (2-1) , Klinsmann en petite forme n'a marqué qu'un but cette fois , was passiert ?
Il ne faut pas trop vexer les allemands , Papin se fait remarquer enfin en marquant un but , Klinsmann en grand patron en met deux de plus au compteur pour une foudroyante leçon de football (5-1) , les anglais n'ont pas tiré les premiers cette fois. On ferme le ban.

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En demie finale , il s'agit de la finale avant la lettre contre l'immense FC Barcelone.
Le Bayern est tenu en échec (2-2) au match aller à domicile , même Klinsmann n'a pu marquer.
Les catalans heureux de ce résultat peuvent y croire ...
Mais bon les allemands n'ayant jamais froid aux yeux feront un nouvel exploit gagnant (2-1) et se qualifiant ainsi pour la finale contre Bordeaux.
La finale sera gagnée nettement (2-0) à domicile puis (3-1) à Bordeaux . Le Bayern est trop fort méritant sa coupe UEFA.

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BAYERN MUNICH Vainqueur de la Coupe UEFA 1996

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1996 : BORDEAUX FINALISTE DE LA COUPE UEFA

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Bayern Munich - Girondins de Bordeaux (2-0)(3-1)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1995-1996

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Lors de la saison 1995/1996, les Girondins repartent avec de nouvelles ambitions. Malgré la 7ème place de la saison dernière, les Girondins disputent une toute nouvelle compétition : la Coupe Intertoto. Les Girondins choisissent de la disputer et espèrent ainsi se qualifier pour la Coupe de l’UEFA pour la troisième saison de suite.

COUPE INTERTOTO

Un nouvel entraîneur a remplacé l’intérimaire Guérit. Il s’agit de Slavo Muslin. Pour disputer la Coupe Intertoto, les joueurs doivent reprendre tôt, et ne sont guère emballés. Christophe Dugarry le résumera simplement par une formule claire : « On n’était guère enthousiastes ». Pourtant ils ne savent pas que cette épreuve les conduira au sommet du football européen. Les Girondins reprennent la compétition le 1er juillet et accueillent Norrköping. Ils gagnent 6-2 et se lancent dans la compétition. Il faut dire qu’à l’époque, l’Intertoto est vraiment exigeante. Il faut terminer premier d’une poule de 5 équipes pour se qualifier pour les 1/8 de finale. Il reste encore les ¼ et les ½ pour espérer jouer les …32ème de finale de la Coupe de l’UEFA.

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Les Bordelais se qualifient aisément dans le groupe préliminaire. Après avoir battu Norrköping, ils disposent successivement des Irlandais du Bohemians Dublin (2-0), des Danois d’Odense (4-0) et ramènent un nul d’Helsinki (1-1). Cela fait déjà quatre matches en plein cœur du mois de juillet. Ce n’est que le début. Pour les 1/8 de finale de l’Intertoto, les Marine et Blanc affrontent l’Eintracht Francfort. Déjà un véritable match de Coupe d’Europe pour les joueurs de Muslin. Les allemands possèdent de nombreux internationaux et une perle nigériane : « Jay Jay » Okocha. Les travées de Lescure se remplissent enfin et les spectateurs ne seront pas déçus. Les Allemands tiennent une mi-temps mais encaissent trois buts en seconde période.

Le tirage au sort des quarts de finale désigne Heerenven, une solide formation hollandaise. Ce match sera celui de Richard Witschge. Le néerlandais a passé une première saison délicate à Bordeaux. Il va tout libérer sur ce match. Sa qualité technique lui permet de réaliser des ouvertures de génie et d’orienter le jeu à sa guise. Bordeaux gagne 2-0 et s’ouvre les portes du tour préliminaire de la Coupe de l’UEFA.

Les protégés de Slavo Muslin rencontreront Karlsruhe, une vieille connaissance. Mais cette fois, les jeunes joueurs de l’effectif bordelais ont mûri. Ils ont la chance de pouvoir prendre leur revanche. Ils ne la laisseront pas passer. Les Bordelais jouent le premier match en Allemagne et s’imposent 2-0 (buts de Dugarry et de Dutuel), donnant au passage une véritable leçon de football aux germaniques. Le retour à Lescure démarre bien puisque Bixente Lizarazu inscrit un doublé. Malheureusement, Zidane sera sévèrement expulsé suite à un coup de coude et les Allemands reviendront à 2-2. Peu importe. Les Girondins se qualifient et prennent leur revanche sur Karlsruhe.

 

INTERTOTO
 
Premier Tour


Girondins de Bordeaux 6 – 2 IFK Norrköping
Bohemians Dublin FC 0 - 2 Girondins de Bordeaux
Girondins de Bordeaux 4 - 0 OB Odense
HJK Helsinki 1 - 1 Girondins de Bordeaux

1 Girondins de Bordeaux : 10
2. OB Odense : 9
3 HJK Helsinki : 5
4. IFK Norrköping : 4
5.Bohemians FC : 0

Huitièmes de finale

Girondins de Bordeaux 3 - 0 Eintracht Francfort

Quart de finale

Girondins de Bordeaux 2 - 0 SC Heerenveen

Tour préliminaire de la coupe UEFA

Karlsruhe SC 0 - 2 Girondins de Bordeaux
Girondins de Bordeaux 2 – 2 Karlsruhe SC


32 ème de FINALE

FK Vardar Skopje 0 – 2 Girondins de Bordeaux
Girondins de Bordeaux 1 – 1 FK Vardar Skopje


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Les Bordelais ont démontré de belles qualités individuelles et collectives mais ont déjà joué 8 matches officiels. La saison de D1 n’a pas encore commencé, et la fatigue se fait déjà sentir.
Et c’est bien cette fatigue et l’envie liée à la Coupe d’Europe qui vont créer cette saison du paradoxe. En championnat, les Girondins vont vivre une année galère qu’ils termineront à la 16ème place. Un rang indigne des Girondins qui coûtera sa place à Slavo Muslin, arrivé pourtant au début de l’année. Ce championnat 1995/1996 va être relégué au second rang au profit de la lumière de l’UEFA même si ce cheminement se fera progressivement dans l’esprit des joueurs.

C’est le 12 septembre en Macédoine, face au Vardar Skopje, que commence le parcours de Bordeaux en C3 et il débute de fort belle manière , les Girondins vont s’imposer 2-0
Doublé de Bancarel auteur de deux buts à la 26ème et à la 75ème.

Au match retour Serfimovski ouvre les hostilités à la 57éme minute avant que Lizarazu enterre tous les espoirs macédoniens en transformant un pénalty à la 62ème minute
Les girondins sortent donc sans trop de problèmes.
Les 16émes de finale se joueront contre le Rotor Volgograd qui a réalisé l’exploit d’éliminer Manchester United au tour précédent (0-0 puis 2-2 au match retour à Manchester)

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16 ème de FINALE

Girondins de Bordeaux 2 – 1 CK Rotor Volgograd
CK Rotor Volgograd 0 – 1 Girondins de Bordeaux


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Au deuxième tour, c’est le Rotor Volgograd qui débarque en Gironde. Tombeurs de Manchester United au premier tour, les Marine et Blanc ne prennent pas cette double confrontation à la légère, loin de là. Le match aller à lieu en Gironde. Zidane et Lizarazu suspendus, Dugarry, blessé, l’entraîneur bordelais a bien du mal à préparer la rencontre. Une partie que Bordeaux remporte finalement 2-1 grâce à deux réalisations signées Histilloles et Witschge. Le Néerlandais donnera la victoire sur penalty à la 90ème minute alors que les Girondins étaient menés 0-1 à la mi-temps.

Le Port de la Lune est heureux mais ce but concédé à domicile est embêtant avant de se rendre en Russie. Pourtant, les joueurs bordelais feront preuve d’une grande maîtrise au retour et s’imposeront 0-1. Le retour de Zidane et Lizarazu et l’obligation pour les Russes d’emballer la rencontre seront deux facteurs déterminants. Anthony Bancarel enfile pour l’occasion le costume de « buteur décisif » en marquant à 8 minutes de la fin sur un bon ballon de Dutuel. Les portes des 8ème de finale sont grandes ouvertes.

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1/8 ème de FINALE

Girondins de Bordeaux 2 - 0 Real Bétis
Real Bétis 2 - 1 Girondins de Bordeaux


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Ce sont les Espagnols du Betis Séville qui se dressent sur la route des Girondins de Bordeaux. Séville, c’est l’Espagne des cartes postales et un mauvais souvenir pour la France du Football. Séville, c’est 1982 et le stade Ramon Sanchez Pizjuan où les Bleus laissèrent passer le rêve de finale mondiale face aux Allemands de Schumacher et Rummeniege. Pourtant, les Girondins ne vont pas laisser l’histoire se répéter. D’abord parce qu’ils n’évolueront pas dans ce stade mythique au retour (Ramon Sanchez Pizjuan est l’enceinte du FC Séville, l’autre club de la capitale andalouse). Ensuite parce que Bordeaux a su faire un grand match à l’aller, au Parc Lescure.
Un match remporté 2 buts à 0 sous un véritable déluge. Dutuel montre la voie à la 26ème minute avant d’être imité par Croci qui transforme un centre de Witschge en or. 2-0, le résultat parfait en Coupe d’Europe même si le retour s’annonce déjà « chaud ».

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Forts de deux buts d’avance, les Marine et Blanc se présentent en Andalousie avec des certitudes mais sans pavoiser. Ce match se situe juste avant la trêve d’une saison marathon. Ce n’est pas l’idéal avant de jouer une équipe espagnole revancharde. 38000 spectateurs attendent cette rencontre que le président du Bétis ne veut pas lâcher.
La partie débute et les Espagnols sont surmotivés. Ils vont vite déchanter car Jaro, le gardien des Verts et Blanc, va encaisser un but d’anthologie.
A la 4ème minute de jeu, Huard dégage son premier 6 mètres du match. La balle arrive au milieu de terrain. A la lutte, Bancarel dévie le ballon dans le rond central, légèrement dans le camp espagnol. Et Zidane se présente face au ballon. Il le laisse rebondir une fois et reprend, sans contrôle, le ballon de 40 mètres !
La frappe du gauche est limpide et s’envole dans le ciel de Séville. Pendant ce temps, le n°7 des Girondins ne lâche pas le ballon des yeux. Jaro voit le ballon avancé vers sa cage et recule. Il est trop tard. Malgré un saut du dernier espoir, où il ressemble à une poupée désarticulée, le cuir entre dans les filets. 0-1 pour Bordeaux.

Un instant de grâce offert par un magicien. Le jeune Zinedine marque là son premier très grand but du pied gauche. Le stade de Séville ressemble à cet instant à une cathédrale, des supporters espagnols étant trop abasourdis par la beauté de la frappe du meneur de jeu français.

Les joueurs andalous vont mettre quelques minutes à se relever du génie de Zidane. Mais leur réaction va être violente. Gaétan Huard va subir les vagues successives des locaux sur son but. Le Betis finit par égaliser à la 30ème minute puis prennent l’avantage à quelques secondes du repos (Stosic, 45ème).
Il faut alors tenir le résultat une mi-temps même si Bordeaux peut désormais se payer le luxe d’encaisser un troisième but. La deuxième mi-temps repart sur un rythme endiablé. Le Betis trouve même le poteau d’Huard sur un coup franc de Stosic. Ce sera le tournant du match et le Betis ne reviendra jamais.
Partis de la Coupe Intertoto, les marine et Blanc se qualifient pour le ¼ de finale de la Coupe UEFA.

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QUART FINALE

Milan AC 2 – 0 Girondins de Bordeaux
Girondins de Bordeaux 3 – 0 Milan AC


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A l’approche du match aller à San Siro, les Milanais, finalistes de la Ligue des Champions 1993 et vainqueurs en 1994 (en infligeant un humiliant 4-0 à Barcelone en finale), vont se fendre de quelques déclarations malvenues. « En Europe, Bordeaux n’existe pas ». Cette phrase est du portier italien Rossi et montre que les grands joueurs du Milan possèdent une faiblesse, la suffisance.

Pour Milan, parler de grand choc serait vu comme une bonne blague. 25000 milanais prennent place à San Siro (sur une capacité de 80000 places) pour voir son équipe se défaire des « survivants de l’Intertoto ».
Milan plie le match en deux temps, trois mouvements devant des Girondins bien trop timorés pour inquiéter le Milan AC. Le tout jeune Patrick Vieira, transfuge de l’AS Cannes et Desailly font un travail monstre pour les « artistes » du Milan. Savicevic donne un ballon pour Eranio qui plante une première banderille à Huard.
Roberto Baggio terminera le travail à quinze minutes du terme en enroulant un amour de coup franc dans la lucarne du portier bordelais. Une feuille morte imparable. Le match se termine sur le score de 2-0 pour Milan et il faut bien s’y faire. Bordeaux est tombé sur trop gros.

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Le match retour approche et Lescure chante, danse, fait la fête. Il hurle son amour pour les joueurs au Scapulaire. La tension monte. Les joueurs milanais arrivent sur la pelouse et débutent leur échauffement basé sur des jongles, des taureaux et des passes. Une entrée en matière légère. Les Bordelais ne s’y trompent pas et attaquent le match tambours battants.

Dès la 2ème minute, Dugarry se crée une première occasion. Les pensionnaires de Milanello répliquent aussitôt par Vieira mais le jeune français est stoppé par Huard. La partie n’a pas connu de round d’observation. Dès lors, tout va se passer comme dans un rêve. Les Girondins accélèrent et sont récompensés une première fois à la 14ème minute.
Un jeu à trois débouche sur Witschge qui envoie une transversale côté gauche sur Lizarazu. Le « Basque bondissant » fait un superbe contrôle en éliminant Panucci d’un grand pont. Il centre ensuite pour Tholot qui reprend et propulse le ballon dans les filets. 1-0 pour Bordeaux dans une ambiance indescriptible.
Gernot Rohr avait dit à ses joueurs qu’un exploit passait par deux éléments : ne jamais prendre de but et marquer dans le premier quart d’heure. A ce moment du match, le contrat en rempli. Fort de leur but d’avance, les Marine et Blanc développent un jeu collectif proche de la perfection face à des Milanais qui courent dans le vide.

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L’expérience italienne fonctionne alors à plein et les fautes s’accumulent, notamment sur « Duga » et « Zizou ». A la mi-temps, Bordeaux mène 1-0 et aurait pu aggraver la marque.
Secoués par Cappelo, qui n’a que modérément apprécié la performance de ses joueurs, Milan revient avec de solides intentions. Albertini entre au milieu et les Italiens pressent Bordeaux. La partie s’équilibre même si Bordeaux parvient à mettre en danger son adversaire. Cependant, les minutes défilent et le public pousse toujours pour continuer à rêver

Nous venons de passer l’heure de jeu quand Vieira est justement sanctionné pour un « pied haut » sur Lizarazu.
Le « maestro » Zidane prend le ballon et décoche une frappe puissante au premier poteau. L’arbitre se trouve sur la trajectoire et le ballon le heurte. Tout le monde peste contre l’homme en noir mais la balle continue de filer au deuxième poteau. Dugarry, en embuscade, pivote et frappe le ballon d’une demi-volée qui ne laisse aucune chance à Ielpo (remplaçant de Rossi, comme à l’aller).
La ballon termine au fond et un bordelais en fait lever 35000. Le tableau d’affichage inscrit « Bordeaux 2 - Milan AC 0 » et les joueurs au Scapulaire ont refait leur retard.
La prolongation est désormais dans l’escarcelle des Girondins qui ne veulent pas en rester là. Pourtant, c’est Milan qui part à l’assaut. Deux minutes après le but, Weah se présente seul face à Huard. Le Ballon d’Or 1995 envoie une frappe surpuissante et le portier girondin réalise LA parade du match.

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Elle va tout changer. Car deux minutes après cet arrêt décisif, les Girondins partent en contre-attaque. Zidane, côté gauche part dans une chevauchée. Lescure se lève.
Au micro de Canal +, le « Juventino » Michel Platini s’enflamme. Une attitude très rare pour l’ancien virtuose des Bleus. Il encourage Zidane avec des « Allez » et des « Il est mort Panucci ». Le n°7 de Bordeaux lance Tholot mais la balle est contrée. Le milieu offensif se précipite et voit Dugarry sur la droite. Platini suit toujours l’action et lance un dernier « Allez » avec une voix éraillée.
Le cuir arrive à Christophe Dugarry qui arme une frappe du pied droit à l’entrée de la surface. Le ballon décolle et se fige sous la barre du portier milanais. Lescure explose, tout comme « Platoche ». Une telle hystérie collective est un événement rare.
Sur le pré, « Duga » court partout mais ne sait pas vraiment où il est. Dogon, Tholot, Lucas, Witschge et les autres lui sautent dessus.
En sortant de la mêlée, Christophe a perdu son serre-tête et cherche Zidane pour une embrassade courte mais intense. Nous ne savons pas si Dugarry pleure ou pas mais la façon dont il serre Zidane en dit long sur leur rapport. Il reste 20 minutes et Bordeaux est en train de mettre un 3-0 irréel au grand Milan AC, l’équipe de Cappelo et de Berlusconi.

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Une équipe de Milan qui est « comptée » mais qui n’est pas encore KO. Les Italiens se lancent à l’abordage par de longs ballons. Ils bénéficient également de nombreux coups de pieds arrêtés. Trois hommes assurent alors l’affaire : Huard, Dogon et Friis-Hansen. La charnière bordelaise repousse tout et Huard sort les parades au bon moment. Il reste trois minutes d’arrêt de jeu mais les supporters bordelais certifient qu’elles ont duré trois heures.
Au final, l’arbitre siffle la fin du match dans un délire total. Les Girondins viennent de réaliser l’impensable : éliminer le grand Milan AC.

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DEMIE FINALE

SK Slavia Prague 0 – 1 Girondins de Bordeaux
Girondins de Bordeaux 1 – 0 SK Slavia Prague


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Par chance, les Girondins disputent le match aller dans le toute nouvelle République Tchèque (la séparation de la Tchécoslovaquie en deux états distincts à eu lieu le 1er janvier 1993), à Prague. Les joueurs du Slavia croient en leur chance et espèrent bien battre des Bordelais qui ne les impressionnent guère après avoir sorti l’AS Rome. Pour ce match, Rohr peut compter sur l’ensemble de son effectif alors que son homologue doit faire sans ses deux défenseurs centraux.

Seulement voilà, le onze tchèque va être surpris d’entrée de jeu dans la demi-finale aller. Dès la 9ème minute, les bordelais développent un beau mouvement sur le côté gauche. Lizarazu donne un ballon pour le Néerlandais Witschge qui donne une magnifique transversale pour Zidane. Le stratège girondin efface Novotny et délivre un petit centre à ras de terre et dans l’axe du but pour son compère Dugarry. L’attaquant bordelais ne se fait pas prier pour ouvrir le score (0-1).
Un mouvement d’école qui aura mis en lumière les artistes techniques de Bordeaux : Witschge, Zidane et Dugarry. Dans la première demi-heure de jeu, les locaux ne voient pas le cuir. Zidane fait même découvrir sa spécialité aux joueurs du Slavia en exécutant une « roulette » parfaite sur le malheureux Lerch qui perdre l’équilibre sur le coup. « Duga », encore lui, touche même le poteau à la 20ème minute avant que « Zizou » n’enroule un coup-franc qui passera juste à côté des cages, au plus grand bonheur du portier du Slavia.

En deuxième période, les joueurs tchèques vont se réveiller et mettre la pression sur le but défendu par Huard mais l’arrière garde girondine, sur la lancée du match face à Milan, va être irréprochable. Le FC Girondins de Bordeaux l’emporte 0-1 à Prague, le score idéal à l’extérieur.

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Au match retour volonté de Rohr est d’imposer son jeu sans attendre les Tchèques. Le coach allemand ne veut pas avoir la mauvaise surprise d’être remonté dans les dernières minutes et demande à ses joueurs d’être offensifs. Ils l’écoutent à la lettre et mettent une grosse pression sur l’équipe adverse. Sans réussite. Le Slavia n’a pas d’occasion mais un but de leur part peut tout changer. Au retour des vestiaires, Lescure se demande comment va évoluer Bordeaux. Défensif pour protéger le but d’avance ou offensif pour enfin se mettre à l’abri ? La réponse ne va pas tarder. Deux minutes après le début de la seconde période, Tholot récupère un ballon sur l’aile droite. Il fixe et élimine son vis-à-vis avant d’expédier une frappe que le portier tchèque ne capte pas. Tholot revient à la charge et fait trembler les filets pour le 1-0.

Lescure et tout Bordeaux exultent. Cependant, Prague va réagir par l’intermédiaire de Poborsky. L’international envoie un maître coup-franc dans la lucarne d’Huard. Le portier girondin décolle. La balle est fond ? Non car le portier Marine et Blanc détourne la trajectoire du tir et préserve sa cage inviolée. Le match est plié et Bordeaux se verra même refuser deux buts sur hors-jeu. Au coup de sifflet final, les Girondins laissent aller leur joie. Ils sont en finale de la Coupe UEFA. La fête n’est pas totalement complète car deux joueurs ont reçu un avertissement lourd de conséquence. Dugarry et Zidane ont pris un « jaune » qui les prive du match aller. Un coup dur pour Bordeaux. Cependant, l’esprit est à la fête et à l’attente du futur adversaire : Barcelone ou Munich.

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FINALE Aller : FC Bayern de Munich 2 – 0 Girondins de Bordeaux

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Ce sera le Bayern. A la surprise générale, les Allemands ont battu Barcelone au Nou Camp (1-2) lors du match retour et accèdent eux aussi à la finale. Deux hommes au moins sont heureux de ce tirage : Rohr et Papin. L’entraîneur girondin, de nationalité allemande, retrouve ainsi un club dans lequel il a évolué aux côtés de Beckenbauer, le président du club bavarois. Pour cette double confrontation, le « Kaiser » sera même sur le banc de touche après avoir remercié son entraîneur Otto Rehhagel. Jean-Pierre Papin, lui, va pouvoir retrouver un club français sur sa route. Souvent remplaçant à Munich suite à plusieurs opérations, le Ballon d’Or France Football 1991 est titulaire pour la finale aller. Le buteur français bénéficie du changement de coach car Beckenbauer croit en lui.

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Côté bordelais, le problème est le suivant : comment remplacer Zidane et Dugarry, suspendus pour la rencontre ? Rohr décide de reconduire son équipe type avec Dutuel dans le rôle de Zidane et Tholot en lieu et place de Dugarry. Voir les deux joueurs des Girondins en tribune de presse est un crève-cœur mais il faudra pourtant faire avec. Le match commence timidement et rien ne se passe pendant les 30 premières minutes. La première véritable situation sera le tournant du match. A la 33ème minute, Tholot intercepte une passe de Sforza et file au but. Après une longue chevauchée, l’attaquant des Girondins se présente devant Kahn et tente de glisser la balle entre les jambes du gardien de but allemand. Mais Kahn est à la parade et sauve Munich de l’ouverture du score. Cruelle désillusion car sur le contre, les Allemands obtiennent un corner pourtant évitable. Matthäus le tire au premier poteau et Helmer coupe la trajectoire d’un monstre coup de tête. Le cuir par tout droit dans la lucarne et pulvérise « la toile d’araignée » du but. 1-0 pour le Bayern.

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Dans cette partie, les Girondins vont manquer de chance. Après le but, deux ballons seront enlevés sur la ligne alors qu’Oliver Kahn était battu. Rien n’y fait. Ça ne veut pas rentrer. Les Girondins jouent bien mais ne parviennent pas à concrétiser leurs occasions. En Coupe d’Europe, il faut absolument concrétiser sous peine d’être puni et Bordeaux va l’être. A l’heure de jeu, le créateur du Bayern Mehmet Scholl inscrit un second but au plus fort de la domination bordelaise. Malgré quelques occasions, Bordeaux souffre terriblement en fin de match et le coup de sifflet final de l’arbitre permet aux Girondins de conserver des chances de succès. A 3-0, la tâche aurait été trop délicate. De plus, Bordeaux a prouvé qu’un retard de deux buts est surmontable. Le Milan AC s’en souvient encore. Sauf que cette fois… les Allemands sont prévenus.

FINALE Retour :Girondins de Bordeaux 1 – 3 FC Bayern de Munich

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Plusieurs jours avant le match retour, toute la ville de Bordeaux est en ébullition. Les Marine et Blanc sont parvenus à sauver le club de la relégation quelques jours plutôt en obtenant un nul face au Paris Saint Germain (2-2). Le club francilien, tout récent vainqueur de la Coupe des Coupes, donne d’ailleurs des idées aux Bordelais qui se verraient bien soulever la Coupe d’Europe à leur tour. Pour la réception du Bayern, tout le monde se mobilise. Du jardinier de Lescure à Alain Juppé, maire de Bordeaux et Premier Ministre en activité, c’est toute la Gironde qui attend un exploit de la part de ses protégés.

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Le jour du match, tout Bordeaux retient son souffle. Pour l’occasion, les supporters bordelais réalisent un tifo magique. L’ensemble du stade est recouvert de feuilles de papier bordeaux et blanches. Sur la tribune Honneur-Présidentielles est inscrit « ALLEZ », sur la tribune de Face, nous pouvons lire « BORDEAUX ». Un virage forme un Scapulaire géant et sur l’autre est inscrit la date du match « 15 MAI 96 ». Une ambiance de feu pour une rencontre que les supporters espèrent historique.

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Le match débute et les Girondins partent à l’assaut du but allemand. Rassurés par la présence des deux « punis » du match aller, Zidane et Dugarry, les coéquipiers d’Huard cherchent naturellement à inscrire ce premier but qui lancerait Bordeaux tout en installant les Allemands dans le doute. Cependant, la défense mise en place par Beckenbauer est redoutable. La formation germanique possède une expérience européenne énorme et se méfie de la force de frappe bordelaise. Ils cherchent donc à défendre plus qu’à jouer même si Dugarry et Witschge, excellents ce soir-là, cherchent à déstabiliser leurs adversaires. Lizarazu se dépense également sans compter et multiplie les déboulés sur le côté gauche. Une débauche d’énergie qui va coûter cher au Basque bondissant.

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L’expression est certes triviale mais elle le mérite de décrire l’action. Emil Kostadinov, attaquant du Bayern et de l’équipe nationale bulgare, est bien connu des Français. Un soir de novembre 1993 au Parc des Princes, c’est lui qui envoie une frappe sèche sous la barre de Lama, inscrivant le troisième but des siens face aux Bleus et les privant du même coup d’un Mondial américain qui leur tendait les bras. Kostadinov va une nouvelle fois faire mal aux Français mais cette fois en réalisant un geste bien moins héroïque.

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Sur un action côté gauche, Lizarazu part balle au pied pour percée l’arrière garde bavaroise. Kostadinov le suit et « découpe » littéralement le petit arrière gauche bordelais. Les images télévisées sont formelles, l’attaquant bulgare ne s’est jamais occupé du ballon. Il a visé le genou de « Liza » et l’a laissé à terre. Il ne se relèvera pas. Sur son genou gauche, on distingue une entaille de 12 cm et le sang ruisselle sur la jambe du Basque. La finale de la Coupe d’Europe est terminée pour lui. Les joueurs bordelais, révoltés par cette agression, ont certainement perdu beaucoup de leur concentration et un peu de sang froid sur le coup. M.Zhuk, l’arbitre de la rencontre, n’a rien vu et laisse Kostadinov sur la pelouse. Lizarazu, lui, quitte Lescure sur une civière.

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Sportivement et moralement, les Girondins prennent un coup sur la tête et ne parviendront à être dangereux qu’en fin de première période, sur une frappe de « Duga » qui frôle le montant de Kahn. Une piqûre de rappel pour le portier teuton qui était peut-être en retard sur le coup. 0-0 à la mi-temps, tout reste à faire.

La deuxième mi-temps part et cette fois, les Girondins sont décidés à forcer leur destin. Les hommes de Rohr attaquent ces 45 dernières minutes tambours battants et mettent une grosse pression sur le but de Kahn. Deux minutes seulement après le coup d’envoi de la deuxième période, Witschge envoie une frappe lourde vers le but allemand et Sforza, international suisse, allonge le bras pour détourner le cuir. Penalty ? Pensez donc. M. Zhuk, formidable de discernement ce soir-là, ne bronche pas. En face, une équipe comme le Bayern n’a pas besoin de plusieurs avertissements pour se mettre à l’abri. Sur une relance de Dogon, Klinsmann contre un ballon qui arrive dans les pieds de Kostadinov. L

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Le Bulgare talonne pour Scholl qui ouvre le score pour Munich (0-1, 53ème). Malgré ce coup du sort, Bordeaux repart au combat et Tholot, un des buteurs de Milan, bénéficie cette fois de moins de réussite. Deux minutes après le but allemand, il envoie une « mine » vers le but allemand. Kahn est battu mais le poteau repousse le cuir. Cette fois, on se dit que c’est terminé, d’autant plus que les Allemands doublent la mise par l’intermédiaire de… Kostadinov (0-2, 65ème), histoire de boire la calice jusqu’à la lie. Dutuel sauvera l’honneur bordelais en inscrivant le premier but girondin de la finale (1-2, 75ème) avant que Klinsmann ne parachève le succès bavarois (1-3, 78ème). Le Bayern de Matthaüs et Papin reçoit la Coupe de l’UEFA sous une ovation. Les Allemands, surpris par une telle réaction, iront même jusqu’à acheter une page du journal local pour remercier la sportivité bordelaise. Même dans la défaite, le public girondin aura su faire honneur à sa formation.

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Quoi qu’il en soit, victoire ou défaite, une finale de Coupe d’Europe marque une étape importante dans la vie du club qui revient définitivement sur le devant de la scène. Désormais, une nouvelle ère s’annonce pour les Girondins.

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je crois que j'ai jamais autant hurle contre un arbitre que lors de la faute sur Liza...

 

au complet suis persaudé encore 20 ans après que c'etait possible

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1997 : Ligue des Champions

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Pour la première fois de son histoire le Borussia Dortmund remporte la Ligue des Champions. L'équipe de Dortmund n'était pas donnée comme favorite de cette édition mais elle a pourtant triomphé grâce à de formidables individualités évoluant dans une équipe très homogène. La défense centrale composée de Kohler et Sammer était l'une des meilleures au monde.
Devant, le sens du placement de Riedle a fait toute la différence. En fin de deuxième mi-temps c'est un jeune joueur, Lars Ricken, qui mit fin définitivement aux espoirs de la Juve emmenée par Deschamps, Zidane, Del Piero (qui marque d'ailleurs l'unique but juventino de la rencontre sur une talonnade) et Vieri.
La Juve qui avait triomphé la saison précédente s'incline cette fois-ci.
À cette occasion Lars Ricken devient le buteur le plus rapide (par rapport à son entré en jeu) de l'histoire de la compétition : entré à la 70e minute, il marque le troisième but allemand seize secondes plus tard pour son premier ballon !

BV Borussia Dortmund - Juventus 3-1

Le BV Borussia Dortmund est parvenu à réussir où il avait échoué quatre ans plus tôt, en battant la Juventus en finale de l'UEFA Champions League 1997. La rencontre disputée à l'Olympiastadion, à Munich, était la revanche de la Coupe UEFA 1993, où Dortmund s'inclinait face aux Turinois, sur un score cumulé de 6-1.

Hitzfeld, l'exemple

Entre ces deux duels, Julio César, Jürgen Kohler et Andreas Möller, stars de la Juve en 1993, changeaient d'équipe et apportaient une culture de la victoire au Westfalenstadion. L'équipe d'Ottmar Hitzfeld affichait ses ambitions dès la phase de groupes. Elle remportait quatre de ses six matches face au Club Atlético de Madrid, au Widzew Lódz et au FC Steaua Bucurest. Les Allemands terminaient derrière la formation espagnole à la différence de buts, mais c'était la dernière fois du tournoi qu'ils termineraient sur la seconde marche.

En éliminant Manchester

En quarts de finale, Dortmund affrontait l'AJ Auxerre, nouveau venu dans la compétition mais issu du Groupe A aux côtés de l'AFC Ajax. Les Auxerrois ne pouvaient empêcher le BVB de s'imposer (tot. 4-1). La situation était différente au tour suivant contre le Manchester United FC, mais pas le résultat final. Vainqueurs 1-0 à l'aller, les Allemands résistaient à la pression d'Old Trafford pour y remporter un score identique. L'équipe d'Hitzfeld ne parvenait toutefois pas à obtenir le statut de favori, qui revenait logiquement à la Juve.

Le grand jour de Riedle

Les Bianconeri évitaient de devenir la deuxième victime italienne du Rosenborg BK, tombeur de l'AC Milan, avant de disposer en demi-finale de l'Ajax (tot. 6-2). La finale suivait néanmoins le scénario des deux éditions précédentes : le champion en titre ne parvenait pas à conserver son titre. Karl-Heinz Riedle inscrivait un doublé en première période, avant que Lars Ricken n'ajoute sa ontribution après la pause, même si Alessandro Del Piero sauvait l'honneur italien en fin de rencontre.


TABLEAU

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1996-1997

Groupe A

1 AJ Auxerre 12 pts
2 Ajax Amsterdam 12 pts

3 Grasshopper Zürich 9 pts
4 Glasgow Rangers 3 pts

Groupe B

1 Atlético Madrid 13 pts
2 Borussia Dortmund 13 pts

3 Widzew Lodz 4 pts
4 Steaua Bucarest 4 pts

Groupe C

1 Juventus de Turin 16 pts
2 Manchester United 9 pts

3 Fenerbahçe 7 pts
4 Rapid Vienne 2 pts

Groupe D

1 FC Porto 16 pts
2 Rosenborg 9 pts

3 Milan AC 7 pts
4 Göteborg 3 pts

Quart de Finale

Borussia Dortmund - Auxerre (3-1)(1-0)
Ajax Amsterdam - Atletico Madrid (1-1)(3-2) ap
Rosenborg - Juventus (1-1)(0-2)
Manchester United - FC Porto (4-0)(0-0)

Demie de Finale

Borussia Dortmund - Manchester United (1-0)(1-0)
Ajax Amsterdam - Juventus (1-2)(1-4)

FINALE

Borussia Dortmund 3-1 Juventus

Date : 28 mai 1997
Arbitre : Sándor Puhl
Stade : Stade Olympique, Munich (59 000 spectateurs)
Buts : 29' Riedle (1-0), 34' Riedle (2-0), 64' Del Piero (2-1), 71' Ricken (3-1)

DORTMUND : Stefan Klos ; Jürgen Kohler, Matthias Sammer, Martin Kree, Stefan Reuter, Paul Lambert, Paulo Sousa, Jörg Heinrich, Andreas Möller (89' Michael Zorc), Karl-Heinz Riedle (67' Heiko Herrlich), Stéphane Chapuisat (70' Lars Ricken)

Entraîneur : Ottmar Hitzfeld

JUVENTUS : Angelo Peruzzi ; Sergio Porrini (46' Alessandro Del Piero), Ciro Ferrara, Paolo Montero, Mark Iuliano, Angelo Di Livio, Vladimir Jugović, Didier Deschamps, Zinédine Zidane, Alen Bokšić (88' Alessio Tacchinardi), Christian Vieri (73' Nicola Amoruso)

Entraîneur : Marcello Lippi

59 000 personnes assistent au sacre de l’équipe Allemande, qui est supportée par presque tout le stade. Karl-Heinz Riedle réalise un doublé en inscrivant un but à la 29e et un à la 34e minute. Le score est de 2 à 0 au retour des vestiaires.

Alessandro Del Piero réduit le score à la 64e minute, mais cela ne suffit pas puisque Ricken agrave le score à la 71e minute (3-1).

Le Borussia Dortmund remporte la première Ligue des Champions de son histoire et devient le troisième club allemand à s’imposer dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.

VIDEO : Finale

http://www.dailymotion.com/video/xya08s ... ague_sport


AJ AUXERRE

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11 Mai 1996.

Au terme d’un final à suspens, l’AJ Auxerre du déjà légendaire Guy Roux, décroche son seul et unique titre de champion de France sur la pelouse de Guingamp. Après les années paillettes de la doublette Marseille-Tapie, et les sacres du PSG et du FC Nantes, c’est toute une philosophie, celle du football des campagnes, du labeur et du travail, qui est récompensée. Mais au delà de toute analyse surfaite, il faut que reconnaître que l’équipe auxerroise sacrée a vraiment de la gueule : un Laurent Blanc qui démarre une seconde jeunesse, un Corentin Martins qui éclabousse la D1 de sa technique, un Bernard Diomède qui galope à grand train, et un Laslandes qui aligne autant de buts qu’il n’a de bouclettes à sa belle chevelure. Tout est beau, tout est merveilleux dans l’Yonne. Seulement, une autre aventure, prestigieuse, attend les auxerrois dès la rentrée 1996. La Ligue des Champions, l’unique, diront les puristes. Celle où seuls les vainqueurs nationaux ont droit d’entrée. L’époque des longues soirées du mercredi, menées par un Roger Zabel des grands jours, aux commandes d’un programme copieux durant plus de trois heures, sur un TF1 qui respectait encore un peu le football. Des souvenirs de gosses pour beaucoup d’entre nous.

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Gamins et impatients, les Auxerrois ont du se sentir dans cette posture au moment du tirage au sort. Car le programme proposé se révèle costaud : Ajax Amsterdam, Glasgow Rangers et Grashoppers de Zurich. Ce qui constituerait aujourd’hui une confortable poule de Ligue Europa était à l’époque une toute autre paire de manches. L’Ajax, finaliste en titre, et vainqueur de la compétition deux ans auparavant, fait figure d’épouvantail. Malgré les départs des meilleurs éléments de la génération Van Gaal aux quatre coins de l’Europe, les Hollandais restent redoutables. Quant aux Rangers, l’idée de se cogner un déplacement du côté d’Ibrox effraie toujours plus d’un newbie de la Coupe aux grandes oreilles. Enfin, les « sauterelles » de Zurich, emmenées par le cannonier Turkylmaz, se présentent comme un dangereux outsider. Bref, la tâche ne sera pas simple.

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Elle se révèle d’autant plus compliquée que les bourguignons, déplumés à l’intersaison (Blanc, Martins, Cocard sont partis sous d’autres cieux), trébuchent d’entrée de jeu à l’Abbé Deschamps. L’Ajax du magicien finlandais, Jari Litmanen, buteur à la 4ème minute, réussit le hold-up, mettant un sérieux coup de frein aux velléités des hommes de Guy Roux. Ceux ci peuvent adresser un grand merci à leur gardien Charbonnier, dont les parades ont permis d’éviter une débâcle. Maintenant, plus le choix, il va falloir aller réussir un coup à Glasgow. Un stade d’Ibrox qui va découvrir, en même temps que le foot français, une véritable comète. Qui se nomme Thomas Deniaud. Absolument inconnu au bataillon et arrivé tout droit de la réserve auxerroise ferraillant en National 2, celui-ci crucifie Andy Goram à deux reprises, pendant que les Rangers bousculent des auxerrois vacillants, mais terriblement courageux. Seul Gascoigne parviendra à tromper la vigilance de Charbonnier. Jour de gloire pour Deniaud, qui vit ici ses plus belles heures, n’ayant pu confirmer ce match d’anthologie durant la suite de sa carrière.

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Maintenant que la machine est relancée, il faut confirmer avec la double confrontation face aux Grashoppers de Zurich. Après un succès probant à la maison 1-0, et un nouveau pion de Deniaud, les compteurs sont remis à zéro en raison d’une lourde défaite 3-1 au Letzigrund. Un match resté entaché par un scandale arbitral : l’un des cadors mondiaux du sifflet, le suisse Rothlisberger, arbitre de la finale OM-Milan de 1993, est pris en flagrant délit de tentative de corruption sur l’arbitre biélorusse du match. Le référé suisse en sera banni définitivement. Mais cela ne consolera pas les auxerrois qui se retrouvent dos au mur, à la veille d’un déplacement à l’Arena d’Amsterdam, qui sent encore la peinture fraîche, quelques mois après son inauguration…

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Un match de légende et une victoire 2-1 plus tard, Guy Roux lance les piques : « D’habitude en France, on fait le cocorico d’abord et on pleure ensuite ; là, c’est l’inverse et j’aime bien ça. La France devrait s’en inspirer. Ca éviterait peut être une élimination pour une Coupe du Monde aux Etats-Unis ». Grâce à des Diomède et Marlet de gala, les auxerrois réalisent une performance de haute volée, face à des hollandais totalement déboussolés par tant de maîtrise. Guy Roux l’avouera il y a quelques mois, ce match constitue l’un des ses plus grands souvenirs. Mais reste à terminer le travail pour espérer un printemps européen. Marlet et Laslandes assurent la douche aux écossaises, et Auxerre peut enfin se tourner vers la cour des grands. Les quarts de finales, face aux allemands du Borussia Dortmund.


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A quoi tient l’issue d’une confrontation ? A une simple décision arbitrale ? Un coup de sifflet survenu peu avant la mi temps d’une rencontre indécise, au cours laquelle les allemands ouvrent le score à la 12ème minute sur une réalisation de Riedle. D’un magnifique ciseau, Lilian Laslandes égalise. Un geste trop beau pour monsieur Garcia Aranda, qui refuse le but en raison d’un jeu soi disant "dangereux" sur Kree. Dès lors, le Borussia accèlere : Schneider, puis Moeller corsent la note. Toutefois, le jeune Sabri Lamouchi, ayant ramené le score permet aux auxerrois d’y croire avant le match retour. Deux buts à remonter, et surtout, effacer le souvenir encore frais de la demi finale de Coupe de l’UEFA 1993, où les hommes de Guy Roux s’inclinèrent aux tirs aux buts face à ces mêmes allemands. Hélas, malgré toute la meilleure volonté du monde et un début de match tonitruant, l’AJA s’incline sur un but de Ricken. Et Dortmund s’envole vers le sacre européen. Quant à Auxerre, si vaillant et courag cadors européens, il gagnera au moins un bien beau trophée, certes honorifique : le respect


VIDEO

QF aller : Dortmund 3-1 Auxerre

http://www.dailymotion.com/video/xya0wd ... ague_sport

QF retour : Auxerre 0-1 Dortmund

http://www.dailymotion.com/video/xya17r ... ague_sport


FINALE : Dortmund 3-1 Juventus

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Quatre visages familiers sont revenus hanter la Juventus lors de la finale de 1997 au moment où la malédiction des tenants de l'UEFA Champions League frappait à nouveau. Les champions en titre avaient chuté à la dernière haie lors des deux années précédentes et le dicton "jamais deux sans trois" s'est révélé exact pour la Juve face au Borussia Dortmund de Karl-Heinz Riedle. Jamais une revanche n'avait été aussi douce.

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Une revanche en effet, car quatre ans plus tôt, l'équipe d'Ottmar Hitzfeld avait été terrassée 6-1 sur l'ensemble des deux matches par des Bianconeri implacables en finale de la Coupe UEFA. Le coup était atténué par l'arrivée de Julio César, Jürgen Kohler, Paulo Sousa et Andreas Möller en provenance des rangs de leurs bourreaux, et les quatre comparses apportaient leur culture de la gagne au Westfalenstadion, ce que la Juve allait découvrir.

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Après avoir vaincu l'AFC Ajax en demi-finale, c'est l'équipe de Marcello Lippi qui arrivait en Bavière avec le costume de favori. Si Christian Vieri avait fait preuve de plus de sang-froid en début de rencontre, ils auraient pu tenir le haut de l'affiche. Au contraire, c'est Riedle qui éclairait la voie de l'équipe allemande avec deux buts en cinq minutes en milieu de première période.
Il amortissait d'abord de la poitrine le bon centre de Paul Lambert avant de crucifier Angelo Peruzzi puis il frappait à nouveau en reprenant d'une tête puissante un corner de Möller. Cependant, les Bianconeri n'étaient pas résignés. Zinédine Zidane échappait au marquage de Lambert pour frapper sur le montant, tandis qu'un tir de Vieri était dévié sur la barre.

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L'attaquant de l'Italie s'était également vu refuser un but, mais la Juve trouvait enfin l'ouverture lorsqu'Alessandro Del Piero, entré à la mi-temps, reprenait habilement un centre d'Alen Bokšić. Les fans de Dortmund ont dû craindre le pire, mais le local Lars Ricken les soulageait rapidement. Seulement 16 secondes après avoir remplacé Stéphane Chapuisat, le joueur de 20 ans fonçait sur le ballon lancé en profondeur par Möller avant de lober Peruzzi en première intention. Le début d'un rêve ; une journée de rêve pour Dortmund.

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BORUSSIA DORTMUND VAINQUEUR DE LA LIGUE DES CHAMPIONS 1997

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Belle team le psg de cette époque faut l avouer

Tiens, un petit truc au passage sur Raï.

 

Vous saviez que le Brésilien était un avaleur de sabre ?

 

Je tiens ça d'un proche qui a côtoyé un ancien pro, lui-même très proche de personnes très haut placées dans le football.

 

 

En fin de saison quand on remettait des prix aux joueurs, ça finissait en boîte et le Raï sautait sur tout ce qui avait de la testostérone en trop...et bien d'autres comme lui mais pas dans les mêmes circonstances...j'en ai appris des belles.

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1997 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES

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FC Barcelone 1-0 PSG

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1996-1997

La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1996-1997 voit le sacre du FC Barcelone, qui bat le PSG lors de la finale disputée au stade De Kuip de Rotterdam.

C'est la quatrième Coupes des coupes remportée par le club catalan, un record, et le septième trophée pour le football espagnol. Quant au Paris SG, il s'agit de sa deuxième finale en Coupe des Coupes et le club parisien devient le huitième tenant du titre à échouer en finale de l'édition suivante.

Pour la premiére fois dans l'histoire de cette compétition 2 clubs français sont en lice et aucun des deux n'a remporté la Coupe de France. Le PSG est présent en tant que tenant du titre et le Nimes Olympique en tant que finaliste de la Coupe de France vue que le vainqueur Auxerre est présent en ligue des champions

C'est l'attaquant anglais du Liverpool FC, Robbie Fowler, qui est sacré meilleur buteur de la compétition avec sept réalisations.

Nimes Olympique

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Lors de la saison 1996-97, Nîmes présentait la particularité d’évoluer en National tout en disputant la coupe des vainqueurs de coupe.
Les rentrées financières leur permettaient de s’offrir les services de joueurs d’expérience tels Di Fraya, Bazdarevic et Karwat, pour épauler leurs jeunes.
Contre toute attente, les nîmois sortaient le Honved Budapest évoluant en D1 hongroise (3-1, 2-1) mais s’inclinaient en 1/8ème de finale contre les suédois de Solna (1-3, 1-0).

PSG : FINALISTE de la Coupe des Coupes

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1/16 F : FC Vaduz - Paris SG (0-4) (0-3)

Le Fussball Club Vaduz (FC Vaduz) est un club de football liechtensteinois .
Pas de quoi faire trembler le tenant du titre parisien en cet automne 1996.
Le Guen, Dely Valdes, Leonardo et Allou sont les buteurs du match aller faisant office d'entrainement contre une équipe amateur peu habituée à la compétition européenne. Paris s'impose (4-0) , une mise en bouche.
Au retour l'addition sera moins salée pour le FC Vaduz s'inclinant cette fois (3-0) sur des buts de Allou, Rocheet M'Boma
Paris se qualifie facilement pour les huitièmes avec un adverse bien plus dangereux à l'horizon

Vaduz 0-4 PSG

http://www.dailymotion.com/video/x2tz4w ... 6-97_sport

PSG 3-0 Vaduz




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1/8 F : Galatasaray - Paris SG (4-2) (0-4)

Après être venu à bout du modeste FC Vaduz, club du Liechtenstein, le PSG se rend en Turquie afin d'affronter le Galatasaray d'Istambul emmené par son prodige roumain George Hagi. Le match aller est naturellement difficile pour les parisiens qui perdent 4-2 dans un stade à l'ambiance hostile.

Au match retour, l'équipe parisienne est au grand complet, et le Parc au rendez-vous pour pousser les rouges et bleus à remonter les deux buts nécessaires à la qualification.

Dès le début du match, un PSG conquérant se fait sentir mais les turcs croient dur comme fer en l'exploit.
10ème minute, Guerin récupère un ballon mal négocié par Hagi et transmet à Dely Valdes. Le panaméen se fait reprendre par un défenseur turc qui par son tacle centre malencontreusement pour Leonardo qui n'a plus qu'à ajuster le portier Stambouliote. (1-0).

23ème minute, Mert tacle Dely Valdes sur l'aile gauche. L'arbitre slovaque siffle un coup-franc. Leonardo s'en charge et dépose le ballon sur la tête de Dely Valdes qui profite d'une erreur de la défense turc pour marquer. (2-0). Le plus dur est fait et Paris tient sa qualification.

2-0 à la pause. Le PSG est pour le moment qualifié pour les Quarts de Finale de cette compétition dont il est toujours le champion en titre.

Au retour des vestiaires, les hommes de Fatih Terim ont de plus en plus de mal à conserver le ballon sous le pressing intense des parisiens si bien qu'à la 59ème minute, sur une action rapidement menée, Leonardo centre pour Loko au point de penalty. L'international français n'a plus qu'a ajuster le gardien. (3-0)

78ème minute, N'Gotty perce le milieu de terrain du Galatasaray et décale sur Dely Valdes. L'attaquant panaméen transmet Raï qui inscrit d'une balle piquée le quatrième but de son équipe (4-0). Cette fois, la messe est dite.

Galatasaray 4-2 PSG



PSG 4-0 Galatasaray



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1/4 F : Paris SG - AEK Athènes (0-0) (3-0)

Au match aller de ce quart de finale de Coupe des Coupes, le Paris Saint-Germain a été tenu en échec sur son terrain (0-0) par une solide équipe Grecque. Le retour en Grèce s'annonce très difficile compte tenu des ambiances bouillantes généralement de mise à Athènes.

Les hommes de Ricardo démarent pied au plancher ce match retour qui s'annonce plus que délicat au stade Nikos Goumas.
19ème minute, Jérôme Leroy se fait accrocher plein axe par Manolas. L'arbitre siffle un bon coup franc pour le Paris Saint-Germain. Leonardo à la baguette décale sur Le Guen dont la frappe s'écrase sur la transversale d'Atmatsidis. Premier avertissement pour le portier grec.

Deux minutes plus tard, Jérôme Leroy toujours lui recupère le cuir sur le côté gauche, il repique vers l'axe et transmet à Loko qui lobe astucieusement Atmatsidis. (0-1)

Peu avant la pause, Raï récupère le ballon au milieu de terrain et accélère. Malgré le retour des milieux grecs, le brésilien tient sur ses jambes et sert Jérôme Leroy qui transmet à Leonardo. Le petit brésilien a vu Patrice Loko esseulé au point de penalty. L'attaquant parisien est à la réception d'un centre millimétré et signe le doublé. (0-2)

Au retour des vestiaires, les joueurs de l'AEK tentent de revenir dans le match par une très belle action de Ketsbaia. Bernard Lama est obligé de s'employer en deux temps pour préserver les deux buts d'avances de son équipe.
Dans les minutes qui suivent, Leonardo récupère et se retourne. Il transmet une belle ouverture pour Loko qui devance Atmatsidis et le retour de Kasapis pour réaliser le coup du chapeau. Une première dans l'histoire européenne du club. (3-0)

Part ce très succès, le PSG se qualifie pour sa cinquième demi-finale de Coupe d'Europe consécutive, un record que seuls le Real et l'Ajax ont pu réalisés jusqu'à présent.

PSG 0-0 AEK Athènes



AEK Athènes 0-3 PSG



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1/2 F : Paris SG - Liverpool FC (3-0) (0-2)

Délicat tirage au sort que de tomber sur les Red Devils de Liverpool. Cette demi-finale s'annonce forte en émotions. C'est sans conteste l'adversaire le plus prestigieux que les hommes de la capitale ont eu à jouer cette saison.

C'est tout d'abord Leonardo qui ouvre le score, bien aidé par le portier anglais David James. (1-0)

C'est ensuite au tour de Benoît Cauet de doubler la mise en concluant une belle action collective. (2-0)

En fin de match, le tout jeune Jérôme Leroy signe son premier but en coupe d'Europe après un bon service de Cyrille Pouget. (3-0)

Le PSG l'emporte 3-0. Un score solide avant de se déplacer dans l'antre d'Anflield Road pour y affronter une équipe de Liverpool revancharde.
Au retour, les anglais l'emporteront 2-0, un score insuffisant qui propulse le PSG vers sa deuxième finale européenne consécutive.

L'adversaire en finale sera un autre monstre du football européen , le FC Barcelone de l'immense attaquant brésilien RONALDO
Pour se qualifier le FC Barcelone a éliminé Larnaca (2-0)(0-0) ,Étoile rouge de Belgrade (3-1)(1-1) , AIK Solna (3-1)(1-1) et en demie finale la Fiorentina (1-1)(2-0)

PSG 3-0 Liverpool



Liverpool 2-0 PSG



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FINALE : FC Barcelone 1-0 PSG

VIDEO : Finale



FC Barcelone

Baia, Ferrer, Abelardo, Popescu (Amor 46), Sergi, Guardiola, De La Peña
(Stoitchkov 85), Fernando Couto, Luis Enrique (Pizzi 89), Figo, Ronaldo


Paris Saint-Germain

Lama, Fournier (Algerino 58), N'Gotty, Le Guen, Domi, Leroy, Guerin (Dely
Valdes 69), Rai, Cauet, Loko (Pouget 78), Leonardo

Buts : Ronaldo s.p. (37ème)

Affluence : 52 000 spectateurs


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Les finales européennes dédiées à l'offensive et au suspense sont trop rares pour ne pas souligner celle-ci. On attendait Ronaldo en mouvement, les Parisiens l'ont eu, en image arrêtée. Un pénalty, contre des buts qui se refusent à leurs auteurs présumés, est parvenu à donner un sens à un match enivrant d'initiatives partagées.

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Arrivé cahin-caha jusqu'au stade de Feyenoord, en alternant le très bon et le mauvais contre l'AEK Athènes puis Liverpool, le PSG, détenteur de la Coupe des coupes est arrivé à Rotterdam en posant ses valises sur le tapis déroulé à l'attention du Barça. Les Catalans retenus en Espagne le week-end dernier pour un match capital contre le Real Madrid dans la Liga, se sont vu subtiliser leurs clefs d'hôtel par des Parisiens qui les ont pris de court dans la course au «vouchers». Ce premier accroc diplomatique réglé, le tirage au sort a désigné Barcelone pour l'attribution des vestiaires et le choix des couleurs. Là encore, faute d'accord entre les clubs, l'UEFA est intervenue pour trancher: les deux équipes se présentent avec leurs maillots de rechange. Attitude révélatrice? Le PSG n'est jamais aussi concentré sur son sort que lorsque ses joueurs flairent le coup de théâtre. Et quand le soleil tombe derrière les gradins, que l'air fraîchit, que la légion catalane a été identifiée lors de l'échauffement, la finale se transforme en match de foot, dont les joueurs n'auraient plus que 90 minutes à vivre, 30 de sursis, avant la mort subite.

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En 10 minutes, on croit entrevoir la physionomie du match. Les Parisiens, par Rai et Leonardo, en direction de Loko piquent la défense de Barcelone en ligne, droite comme un «I». Pour l'instant, l'emprise des moustiques n'a été sanctionnée que d'un carton jaune sur Fournier mais le géant Barça lève le petit doigt. Les ballons sont proprement remontés, à petite vitesse, par Popescu et Sergi. Un ballon relayé par Ronaldo l'accélérateur, parvient à Figo, déboussolant dans l'entre-jeu avec ses courses en lignes brisées. Il croise un tir de la droite vers la gauche du but de Lama. Le premier boulet est passé. Les Barcelonais injectent par doses savamment pesées quelques passes profondes, comme des sondes jaugeant un fond trouble. Les Parisiens paraissent cramer plus d'énergie à faire les pendules autour de leurs deux aiguilles folles. Rai et Leonardo sont devant derrière et au milieu. Pour mieux laisser la défense jouer les pinces de crabes sur Ronaldo.

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Enfin, Loko est trouvé hors jeu en position de tir imparable. Enfin, un corner fait s'élever Couto qui marque. Le but est refusé par Markus Merk, arbitre qui a l'air de vouloir se persuader qu'il est l'arbitre du match. Le stade panique. Qu'il est dur pour les joueurs de classer ces émotions, pour repartir.

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Vitor Baia a aussi du travail dans sa cabane. Mais comme il s'en sort bien à chaque décharge électrique de Léo et Loko, il n'y a plus qu'à relancer plein champ. 36e, l'aiguillon Ronaldo est lancé sur la gauche du mur coulissant N'Gotty, LeGuen, Guérin, censé lui faire de l'ombre. Cela a réussi jusqu'à ce que N'Gotty, qui avait promis qu'il ne ferait pas de bêtise, fauche le bonze. Pénalty. Une fusée lumineuse mal intentionnée, lancée des tribunes parisiennes croise la balle de Ronaldo qui s'enfonce dans les filets. Jean Tiberi malaxe, imperturbable, son écharpe du PSG froissée dans ses mains.

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La 2e mi-temps montrera que les Parisiens jouent bien. Les attaques se succèdent comme lors d'un match de tennis, quand les échanges se font aussi puissants que précis. N'Gotty sauve une fois, en étant sur la diagonale de Ronaldo. Cauet manque d'égaliser face à Vitor Baia qui claque le ballon. Domi et Leroy, d'abord les jambes en coton pour leur baptême en finale européenne reviennent mieux calés sur leurs ergots. En un éclair et quatre passes, Loko est posté sur son angle tir préféré, à droite, la cage deux tiers ouvertes. Vitor Baia est battu. La balle rebondit sur le poteau opposé. Leonardo, seul reprend d'instinct face à un cadre béant, la balle passe au-dessus. On trouvera bien quelqu'un au Barça pour parler du souffle de Dieu... Celui-là sera peut être Stoïchkov qui, d'une habile passe par-dessus quatre défenseurs parisiens à cinq minutes de la fin, sert Figo, qui isolé fichera la balle sous la transversale de Lama, avant qu'elle ne ressorte. Il n'y aura pas de défilé nocturne sous les réverbères des Champs-Elysées.

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FC BARCELONE Vainqueur de la Coupe des Vainqueurs de Coupes 1997

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1997 COUPE UEFA

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Schalke 04 - Inter Milan (1-0)(0-1) 4 tab 1

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_UEFA_1996-1997

C'est la première Coupe de l'UEFA remportée par le club de Gelsenkirchen et c'est la troisième finale jouée par l'Inter.
Cette édition est la dernière où la finale se joue en match aller/retour. À partir de la saison suivante, la finale se joue en effet sous forme d'un seul match et sur terrain neutre

Soixante-quatre clubs sont entrés en lice au premier tour de la Coupe UEFA 1996/97 : 29 vainqueurs du tour préliminaire, 27 clubs directement qualifiés pour ce tour, et 8 battus du tour qualificatif de l'UEFA Champions League. Mais lorsque la poussière retombait sur le paysage en mutation de la compétition, trois des quatre clubs présents dans le dernier carré atteignaient ce stade pour la première fois : l'AS Monaco FC, le CD Tenerife et le FC Schalke 04. Le dernier demi-finaliste n'était autre que l'ogre milanais de l'Inter

La croisière de l'Inter

Les Nerazzurri menés par Roy Hodgson ont dû recourir aux tirs au but pour éliminer le Grazer AK, avant d'éliminer sans trop de problème En Avant Guingamp, le Boavista FC et le RSC Anderlecht. Les Monégasques ne seront pas plus parvenus à enrayer la marche de l'Inter : battu 3-1 à San Siro, l'ASM s'est consolée en s'imposant 1-0 en Principauté au match retour.

Schalke

L'autre demi-finale mettait aux prises Schalke et une autre équipe rarement présente au sommet des compétitions européennes, Ténérife. Dans ce duel, les hommes de Huub Stevens s'imposaient 2-1 après prolongation à Gelsenkirchen. Schalke brillait de nouveau devant son public en finale, grâce au but de Marc Wilmots qui permettait aux Allemands de se rendre à Milan avec une courte avance, qui allait durer jusqu'à la 84e minute en Italie. Mais soudain, Iván Zamorano, le Chilien de l'Inter, surgissait pour égaliser. Après une prolongation stérile, le match allait se décider aux tirs au but, épreuve dont Schalke sortait vainqueur. Le club de Gelsenkirchen pouvait enfin célébrer son premier trophée européen.

5 Clubs français qualifiés

RC Lens

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Lens retrouve une vieille connaissance avec les italiens de la Lazio Rome.
L'histoire ne se reproduira pas malheureusement.
Le RC Lens est battu à domicile (1-0) au match aller . Le retour sera pourtant plus serré , les lensois tenant les italiens en échec sur leur pelouse (1-1) mais ce sera insuffisant.

Guingamp

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Première participation européenne pour les bretons en coupe d'Europe.
Mais l'adversaire a franchement de quoi faire frémir puisqu'il s'agit de l'Inter Milan
Les intéristes s'imposent en Bretagne (3-0) au match aller ne laissant plus aucun espoir au retour.
Pourtant Guingamp réalisera un beau match retour tenant les italiens en échec (1-1) à San Siro mais la qualification était déjà acquise pour l'Inter

Montpellier

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Montpellier renoue avec l'Europe mais ce ne sera que pour un petit tour.
Les portugais du Sporting tiennent Montpellier en échec sur sa pelouse au match aller (1-1)
Il n'y aura pas d'exploit au retour pour les français battus au Portugal (1-0) et donc éliminés.

FC Metz

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Le FC Metz fera bien mieux que les trois clubs français tous tombés sans gloire au premier tour.
FC Tirol Innsbruck , les autrichiens reçoivent les grenats pour un insipide (0-0)
Le FC Metz s'impose au retour (1-0) se qualifiant pour le tour suivant.

En seizièmes de finale le FC Metz venge Montpellier en éliminant son tombeur , les portugais du Sporting Portugal.
Souverains à domicile les lorrains gagnent brillamment (2-0) .
Au retour ils parviennent à marquer ce but si important à l'extérieur s'inclinant (2-1) mais la qualification est au bout !

En Huitièmes de finale au tour des anglais de Newcastle. Cette fois la chanson sera différente comme souvent contre les anglais.
Les magpies obtiennent un match nul (1-1) à Metz rendant le retour très délicat aux lorrains .
Malgré du courage le FC Metz s'incline (2-0) à Newcastle et tombe à ce stade de la compétition mais c'est déjà très bien d'y être parvenu.

AS Monaco en Demie Finale

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Lors la saison (1996-1997), Jean Tigana remporte le titre de champion de France avec l'AS Monaco , avec des joueurs tels que Franck Dumas, Sylvain Legwinski, Fabien Barthez, Thierry Henry, Victor Ikpeba, Emmanuel Petit, ou encore Vicenzo Scifo et Sonny Anderson
Mais les rouge & blancs connaitront en parallèle un beau parcours en coupe UEFA atteignant les Demies finales !


32 F : Cracovie - AS Monaco (0-1)(1-3)

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Match relativement simple pour l'ASM en ce début de compétition par un déplacement en Plogne , à Cracovie.
Les monégasques gagnent (1-0) sans forcer pour corser l'addition au retour en s'imposant nettement (3-0) à domicile.

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16 F : Borussia Mönchengladbach - AS Monaco (2-4)(1-0)

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Déplacement chez un grand du football allemand et européen . Certes le Borussia n'a plus sa puissance des années 70-80 mais ça reste toutefois une équipe redoutable.
Ce match sera comme on dit d'anthologie et fait parti des exploits du football français certes nombreux durant cette décade 90
Monaco ouvre la marque par Collins pour mener 1-0 à l'extérieur , déjà une belle performance.
Les allemands réagiront en seconde période égalisant mais une minute après c'est Ikpéba le goléador monégasque qui redonne l'avantage aux siens (2-1)
Ce match devient fou avec la nouvelle égalisation du Borussia par Andersson (2-2)
Puis le jeune Thierry Henry et encore Ikpéda crucifient les allemands pensant avoir fait le plus dur en revenant au score.
Victoire de Monaco (4-2) en Allemagne , les temps changent !
Le match retour sera très décevant. Les allemands solides n'encaissent cette fois aucun but et à la surprise générale ouvrent le score à 20 minutes de la fin.
Monaco serre sa défense pour éviter le pire et s'en sort sur une défaite (1-0) certes mais la qualification reste toutes fois dans leur besace.

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1/8 F : AS Monaco - Hambourg SV (3-0)(2-0)

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En huitièmes de finale , Monaco reçoit un autre grand du football allemand et européen , le Hambourg SV
Pourtant les jeunes monégasques feront encore mieux .
Recevant pour le premier match , Monaco se complique la tâche en première période.
Il faudra attendre la seconde pour un festival offensif de toute beauté.
Sonny Anderson 49e ouvre la marque permettant à son équipe de mener logiquement 1-0
Ikpéba encore lui à 20 minutes de la fin aggrave la marque pour mener (2-0)
Les allemands bousculés et étouffés cèdent encore dans le dernier quart d'heure , cette fois le défenseur Blondeau corse l'addition.
Victoire (3-0) avant de se déplace à Hambourg , on a connu marge moins confortable.
Il n'y aura aucun suspense au retour .
Monaco fait l'essentiel en résistant en première mi temps sans encaisser de buts afin de ne pas redonner espoir à l'adversaire
Le seconde période sera cruelle pour Hambourg craquant totalement sur des contres monégasques , avec toujours le fantastique Ikpéba et le génial Ali Benarbbia. (2-0)
Monaco se qualifie 5 à 0 entre les deux rencontres , du beau travail !

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Retour : Pas de Vidéo

1/4 F : Newcastle - AS Monaco (0-1)(0-3)

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Les anglais de Newcastle ont éliminé Metz au tour précédent.
Mais Monaco sera d'un tout autre calibre pour les magpies !
L'équipe de David Ginola l'ancien parisien maintenant à Newcastle ne parviendra jamais à forcer le verrou de la solide défense monégasque.
En seconde MT au bout de l'heure de jeu , le brésilien de Monaco Sonny Anderson marque un but très précieux pour la suite .
Monaco gagne (1-) en Angleterre , rien ne peut les arrêter , enfin pour le moment.
Le retour sera très serré , du moins en première mt les anglais jetant leur va tout
A quatre minutes de la MT le jeune milieu de terrain de Monaco adresse une somptueuse frappe victorieuse (1-0) , les anglais sont KO
La seconde période sera un nouveau récital de l'ASM avec un Benarbbia flamboyant à la baguette auteur de deux nouveaux buts.
Monaco gagne (3-0) et se qualifie pour les demies finale de la coupe UEFA

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1/2 F : Inter Milan - AS Monaco (3-1)(0-1)

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Le beau parcours de l'AS Monaco s'arrêtera en Demie finale contre l'Inter. Ce groupe talentueux va s'effondrer en 45 minutes , durant la première mi temps du match aller à Milan.
Un doublé de Ganz et un but de Zamorano à la 45e minute assomme l'équipe de Jean Tigana pour mener (3-0)
La seconde période sera heureusement moins catastrophique , les monégasques n'encaissant aucun but et réduisant la marque par Ikpéba le feu follet nigérian.
Mais cette lourde défaite (3-1) amoindri nettement les chances de qualification au retour.
Monaco se heurtera sur la solide défense intériste habituée à ce genre de défi .
Après 45 minutes toujours 0-0 et une finale qui s'éloigne.
A 20 minutes de la fin , toujours Ikpéba redonne espoir à l'ASM en marquant un but pourtant entaché d'une main dans la surface .
Monaco tentera de forcer la décision mais en vain . La victoire (1-0) ne permet pas de remonter l'écart , l'Inter se qualifie pour la finale.

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FINALE : Schalke - Inter (1-0)(0-1) 1 tab 4

Finale Aller FC Schalke – Inter Milan 1:0



FC Schalke : Lehmann – Thon – Linke, de Kock – Nemec, Müller, Eigenrauch, Büskens (67. Max), Anderbrügge – Latal, Wilmots

Inter Milan: Pagliuca – Bergomi, Galante, Paganin, Pistone – Sforza, Zanetti, Winter, Fresi (62. Berti) – Ganz, Zamorano

But: 1:0 Marc Wilmots (70.)

Spectateurs: 56.824


Finale Retour : Inter Milan - FC Schalke – 1:0




Inter Milan: Pagliuca – Bergomi (70. Angloma), Paganin, Fresi, Angloma – Zanetti (120. Berti), Sforza (82. Winter), Ince – Djkorkaeff – Zamorano, Ganz

FC Schalke 04: Lehmann – Thon – De Kock, Linke – Latal (111. Held), Nemec, Eigenrauch, Müller (98. Anderbrügge), Büskens – Wilmots, Max

But: 1:0 Zamorano

Penalties: 0:1 Anderbrügge, 0:2 Thon, 1:2 Djkorkaeff, 1:3 Max, 1:4 Wilmots

Spectateurs : 83.434

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Sans génie, mais avec une organisation, une discipline et une détermination toutes Allemandes, Schalke a enlevé une première manche qui semblait pourtant devoir lui échapper, tant la supériorité technique et la maîtrise des Interistes paraissaient manifestes, et ce malgré l'absence de Djorkaeff, Angloma et Ince, suspendus. «Nous avions le match en mains. jamais nous n'aurions dû le perdre, déplorait le capitaine italien Beppe Bergomi (avec 98 rencontres à son actif, il détient aujourd'hui le record de matches disputés en Coupe d'Europe).

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Peut-être, mais c'était sans compter sur ce rush de l'attaquant belge Marc Wilmots, à vingt minutes de la fin: un tir de vingt-cinq mètres qui termine sa course dans les filets de Pagliuca. Et qui renvoie l'Iinter à ses regrets. Entre doute («Les Allemands sont très forts à l'extérieur») et espoir («Avec le retour des suspendus, nous présenterons un tout autre visage»), les Nerazzurri, à la lutte avec Parme pour la deuxième place qualificative en Champions League, ont préparé leur finale retour sous pression. Le président Massimo Moratti, qui, depuis trois ans, a dépensé plusieurs milliards de lires pour bâtir une équipe triomphale (il rêve aujourd'hui de Ronaldo), a clairement fait savoir qu'il était grand temps de lui offrir un trophée. Et à défaut de Scudetto, l'Iinter se serait bien «contentée» de cette Coupe de l'UEFA...

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Le retour, c’est à Giuseppe Meazza. L’antre de l’Inter. 83 000 tifosi attendent de pied ferme les joueurs de la Ruhr. L’anxiété monte, surtout chez les visiteurs. « Je partageais ma chambre avec le Tchèque Jiri Nemec. Avant le match, je voulais faire une sieste, mais n’arrivais pas à dormir. Et là, je vois Nemec, tranquille, en train de lire un livre. Je lui demande : “Mais comment tu fais pour ne pas être stressé ?” Il me répond : “Au pire, ce soir, on perd seulement une finale…” C’était dingue comment il arrivait à déconnecter. Cette phrase m’a marqué à vie » se remémore Wilmots. Pourtant, sur la pelouse, c’est l’Inter de Djorakeff, Ince et Zamorano qui fait la loi.

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Mais encore faut-il se donner les moyens de ses ambitions. Et la pâle formation qui est venue s'empaler sur la défense allemande pendant 84 minutes a été à l'image de sa saison: dépourvue d'imagination et de poésie. Mais sacrement vernie. Un court instant, le temps pour Ivan Zamorano d'ouvrir le score d'un fouetté de l'extérieur du droit, le stade a oublié que son équipe avait jusqu'alors pataugé de façon pitoyable. Mais la chance n'est pas toujours une compagne fidèle. L'expulsion de Fresi (90e), puis la transversale, sur un lob de Ganz (109*), le meilleur buteur (8 réalisations) de cette C3, l'ont successivement rappelé à l'Inter.

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Deux signes du destin, deux noirs augures avant une séance de tirs au but qui allait sceller la saison de l'Inter de la plus cruelle des façons: Zamorano, puis Winter anéantissaient les derniers espoirs milanais, avant que Wilmots, décidément décisif, n'offre à Schalke un trophée historique et mérité.

La partie est âpre, disputée, crispée. Quand l’Hélicoptère chilien ouvre le score, à six minutes du terme, on se dit que ça y est, le mur allemand (sans référence aucune) est enfin tombé. Mais non. Les joueurs de Huub Stevens tiennent bon. Les vingt-deux acteurs sont claqués et on se dirige lentement mais sûrement vers une séance de tirs au but.

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Nicola Berti, spécialiste désigné de l’exercice, entre alors en jeu à une minute du terme à la place d’un jeune Argentin, un certain Javier Zanetti. « Hodgson me fait entrer pour la séance de tirs au but, car il savait que j’avais plus d’expérience que Zanetti. Donc j’entre, je suis chaud et frais pour tirer. Je me place en quatrième sur la liste des tireurs. Et puis, tous mes coéquipiers foirent leur pénalty (en réalité, pas tous : Djorkaeff a inscrit le sien). Du coup, quand c’était mon tour de tirer, bah on avait déjà perdu » témoigne, plein d’autodérision, Berti. Schalke s’impose donc aux tirs au but et remporte ainsi son premier (et jusqu’ici, dernier) titre sur la scène européenne. On peut bien se coller une petite mine pour l’occasion. « Nous sommes allés au bout de nos forces. Moi, j’avais l’épaule pétée, j’ai tiré le dernier tir au but, j’ai marqué, on a gagné. Je peux te dire qu’après le match, tu avais quatre-cinq joueurs qui étaient hors-service.

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SCHALKE 04 VAINQUEUR DE LA COUPE UEFA 1997

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1998 : LIGUE DES CHAMPIONS

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La Ligue des Champions 1997-1998 a vu la victoire du Real Madrid.

L'organisation de la compétition est modifiée et son format agrandi
Après trois années de participation à la coupe UEFA, les équipes des plus petites nations de football prennent de nouveau part à la Ligue des Champions, qui comporte deux tours préliminaires plutôt qu'un auparavant.
C'est également la première année où les deuxièmes des grands championnats européens sont autorisés à participer.
Les phases finales passent de 4 à 6 groupes et seuls les deux meilleurs deuxièmes sont dorénavant qualifiés pour les quarts de finale.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... _1997-1998

Real Madrid CF - Juventus FC : 1-0

La plupart des clubs se contenteraient d'une seule Coupe des clubs champions. Mais pas le Real Madrid CF. Six fois vainqueurs de la compétition, depuis 1966, les Merengues avaient bien du mal à conquérir leur septième titre. Tout changeait en 1998, pour le plus grand bonheur des fans du monde entier.

De vrais champions

Sans faire d'atavisme à l'encontre des Merengues, le Real Madrid était composé de vrais champions lors d'une saison qui voyait le deuxième des huit grands championnats européens participer à l'UEFA Champions League. Cette nouvelle règle faisait partie de la dernière expansion du tournoi comptant deux tours de qualification. 16 des 48 participants rejoignaient les huit têtes de série au sein de six groupes de quatre.

Leverkusen qualifié

Une seule de ces "petites" équipes se qualifiait pour les quarts de finale : le Bayer Leverkusen. Et le parcours des Allemands se terminait évidemment à Madrid. Trop forts pour le Rosenborg BK, l'Olympiakos et le FC Porto dans le Groupe D, les hommes de Jupp Heynckes éliminaient Leverkusen pour affronter le BV Borussia Dortmund dans le dernier carré.
Et le tenant du titre se montrait moins menaçant que les supporteurs de Santiago Bernabéu, qui retardaient le coup d'envoi du match aller de 45 minutes après avoir démonté les grillages placés derrière l'un des buts.

La septième

La partie débutait finalement et Fernando Morientes et Christian Karembeu offraient une victoire 2-0 aux Espagnols.
Au retour, le score était de 0-0.
Dans l'autre demi-finale, la Juventus rencontrait l'AS Monaco , vainqueurs respectifs du FC Dynamo Kevv et du Manchester United FC. Et Les Italiens obtenaient leur billet pour la finale d'Amsterdam en s'imposant 6-4 sur l'ensemble des deux matches.
En finale, les buts n'étaient pas nombreux et il fallait attendre une frappe de Pedrag Mijatovic en deuxième période pour voir le Real Madrid remporter sa septième couronne européenne.

TOUR PRELIMINAIRE

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... 9liminaire

TOUR DE QUALIFICATION

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... lification

PHASE DE GROUPES

Les équipes sont réparties en six groupes de quatre équipes. Chaque équipe joue deux fois contre les trois autres équipes du groupe. Les premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs deuxièmes sont qualifiés pour les quarts de finale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_des_ ... de_groupes

QUARTS DE FINALE

Bayer Leverkusen - Real Madrid (1 - 1) (0 - 3)
Juventus - Ukraine Dynamo Kiev (1 - 1) (4 - 1)
Bayern Munich - Borussia Dortmund (0 - 0) (0 - 1)
AS Monaco - Manchester United (0 - 0) (1 - 1)

DEMIE FINALES

Juventus - AS Monaco (4 - 1) (2 - 3)
Real Madrid - Borussia Dortmund (2 - 0) (0 - 0)

FINALE

Real Madrid 1-0 Juventus Turin

Date 20 mai 1998
Arbitre : Hellmut Krug
Stade Amsterdam Arena
50 000 spectateurs
Buts : 67' Mijatović

REAL MADRID : Bodo Illgner ; Christian Panucci, Fernando Hierro, Manuel Sanchís Hontiyuelo, Roberto Carlos, Christian Karembeu, Clarence Seedorf, Fernando Redondo, Raúl González (90' José Emilio Amavisca), Predrag Mijatović (89' Davor Šuker), Fernando Morientes (82' Jaime Sanchez)

Entraîneur : Jupp Heynckes

JUVENTUS : Angelo Peruzzi ; Moreno Torricelli, Paolo Montero, Mark Iuliano, Gianluca Pessotto (71' Daniel Fonseca), Angelo Di Livio (46' Alessio Tacchinardi), Didier Deschamps (78' Antonio Conte), Edgar Davids, Zinédine Zidane, Alessandro Del Piero, Filippo Inzaghi

Entraîneur : Marcello Lippi

VIDEO FINALE : Real Madrid 1-0 Juventus

http://www.dailymotion.com/video/x177ya ... 1998_sport


MONACO , champion de France en titre

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VIDEOS

QF aller : Monaco 0-0 Manchester United

http://www.dailymotion.com/video/xy9zs6 ... ague_sport

QF retour : Manchesetr United 1-1 Monaco



DF aller : Juventus 4-1 Monaco

http://www.dailymotion.com/video/x17igr ... ague_sport

DF retour : Monaco 3-2 Juventus

http://www.dailymotion.com/video/xuvadd ... 1998_sport

PSG , seconde chance pour la France

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Pour la première fois après 42 éditions, la C1 s’ouvre aux vice-champions. C’est ainsi que le Paris Saint-Germain, deuxième de première division 1996/1997 derrière l’AS Monaco, participe à l’épreuve, à partir du second tour préliminaire. Paris reste alors sur cinq demi-finales consécutives en coupes d’Europe, dont deux finales lors des deux dernières saisons.

Le club est victime d’une erreur administrative, alignant un joueur suspendu lors du match aller du tour préliminaire, ce qui lui coûte une défaite sur tapis vert (3-0). Le PSG se montre toutefois digne d’un quintuple demi-finaliste européen en réalisant un miracle au retour au Parc des Princes, l’emportant 5-0.

Après cet exploit et une nette victoire 3-0 pour le premier match des poules, rien ne semble pouvoir arrêter la belle série du club sur la scène européenne. Pourtant, deux défaites consécutives à l’extérieur — dont un vilain 5-1 à Munich — vont brutalement arrêter l’aventure.

Si une série de trois victoires consécutives permet finalement au PSG de partager la tête du groupe E avec le Bayern Munich, ce sont les Allemands qui sont classés premiers, à la différence de buts particulière, et se qualifient. Les six deuxièmes de groupes ne sont alors pas qualifiés directement : seuls les deux meilleurs seconds le sont. Derrière le Bayer Leverkusen (13 points), la Juventus et le Paris Saint-Germain se disputent la qualification, qui revient à l’équipe turinoise à la différence de buts.

La série de demi-finales s’arrête cruellement. L’heure de gloire du Paris Saint-Germain sur la scène européenne également. Il faudra attendre 2009 pour retrouver le PSG en quarts de finale d’une coupe d’Europe.


FINALE : REAL MADRID 1 - 0 JUVENTUS

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En cette année de coupe du monde difficile de trouver plus belle affiche entre le Real Madrid, recordman du nombre de C1 remportées et la Juventus, spécialiste de la compétition nouvelle formule qui joue sa troisième finale de suite (une victoire en 96 et une défaite l’an passé)! Une affiche historique donc, dans un cadre qui ne l’est pas moins puisque le match se joue à l’Amsterdam Arena, antre de l’Ajax, autre grand d’Europe.

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Pour se hisser jusqu’à cette troisième finale de rang, la Juve a connu un parcours pour le moins atypique puisque le club turinois a été repêché en tant que second meilleur deuxième pour accéder au quart de finale. Il faut dire que les hommes de Lippi n’avait pas été vernis au tirage en devant affronter Manchester United et Feyenoord. Ce n’est qu’à partir des phases à éliminations directes que le sort s’est montré plus clément en offrant deux équipes encore trop inexpérimentées au plus haut niveau (Dynamo Kiev en quart et Monaco en demie) permettant ainsi au Bianconeri de se venger de leur défaite de l’an passé. Ce parcours a aussi permis à l’Europe et au monde entier de découvrir l’armada offensive italienne en vue de la Coupe du Monde et notamment du duo Del Piero-Inzaghi, auteur de 16 buts (dont dix pour le premier nommé) sur la compétition.

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En face, c’est une résurrection. Absent d’une finale depuis des lustres et avec une dernière victoire datant d’il y a 32 ans à l’époque, le Real s’offre une nouvelle jeunesse, portée par sa génération dorée. Un parcours rondement bien mené avec, en point d’orgue, l’élimination du champion en titre Dortmund en demie-finale. Cette équipe madrilène s’appuie sur son secteur défensif de premier ordre mené par le capitaine Sanchis, aidé de Hierro, Panucci ou encore le meilleur milieu du monde de l’époque, Redondo. Mais réduire ce Real Madrid là à sa solidité défensive est une erreur puisque cette année a vu l’éclosion continentale du futur dieu du club, Raul, et de son copain Morientes. Entouré de deux vieux briscards de la trempe de Mijatovic et Suker, dont le statut changera quelques mois plus tard.

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Au vu des noms, c’est tout simplement ce qui se fait de mieux à l’époque qui se retrouvent sur ce terrain. Et l’on peut ajouter Davids, Zidane, Toricelli ou encore Seedorf à cette pléiade de stars… Du clinquant, du scintillant et donc du spectacle en perspective.
Mais c’est vite oublier que les deux coaches (Lippi côté italien et Heynckes chez les espagnols) sont avant tout des adeptes du quadrillage tactique. Le match s’avèrera donc une bataille tactique où les deux équipes chercheront avant tout à ne pas perdre. Une rencontre très équilibrée qui basculera seulement à vingts minutes de la fin grâce à un but de Mijatovic.


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Ce soir, j'ai grandi! Christian Karembeu n'a toujours pas compris ce qui venait de lui tomber dessus, en cette soirée mémorable. Une date qui permet au Kanak de rejoindre, dans la légende, Di Stefano, Puskas, Pirri, Gento... Trente-deux ans après son dernier titre en Coupe des champions, le Real Madrid a renoué avec un passé glorieux. Après Raymond Kopa, Karembeu devient ainsi le second Français, sous les couleurs de ce club mythique, à triompher au sommet de l'Europe.

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Le Real a su être à la hauteur de l'événement, constate l'ancien Nantais. Nous avons réussi à provoquer cette victoire et former un bloc qui a su. à la fois, défendre et attaquer. La Juve ne nous faisait pas peur». Qui aurait pu prédire plus bel épilogue pour le Français qui, il y a six mois à peine, ne jouait pas. S'étant volontairement placé hors jeu à la Sampdoria, il dut batailler ferme et patienter de longues semaines avant d'arracher son bon de sortie pour la Liga. Une fois libéré de ses obligations génoises, Christian Karembeu a enfin pu assouvir son fantasme: évoluer au Real Madrid. Pour autant, la partie n'était pas gagnée d'avance. Mais, à force de volonté et de travail, il a fini par séduire son nouvel entraîneur, Jupp Heynckes, et se faire adopter par les supporters castillans. Ses trois buts en quart puis en demi-finale de Champions League, face à Leverkusen et Dort-mund, l'ont définitivement sacré sous le maillot blanc. "En six mois, le Real m'a fait renaître. Même si je dois encore bosser , reconnaît-il.

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Médaille au cou, Christian Karembeu a l'œil triomphant d'un joueur satisfait du devoir accompli: «Je retiens le bonheur, ce soir. Les galères de la première partie de saison sont loin. Je rêvais de porter un jour le maillot du Real et de gagner cette Coupe. Et. c'est arrivé!» Il dédie ce succès à son père disparu, adresse une pensée émue à sa famille des antipodes. "Ils se sont levés très tôt en Nouvelle-Calédonie pour regarder cette finale à la télé!" et a hâte de retrouver son frère Marc, présent dans les travées de l'Arena. Son immense joie ne l'empêche pas de penser, comme toujours, aux autres. A Deschamps et à Zidane, ses potes en Bleu, qu'il n'a fait que croiser sans un mot sur le terrain: «Zizou doit être malheureux.

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C'est son troisième échec consécutif en finale européenne (Ndlr: un avec Bordeaux et deux avec la Juve). Moi, c'est ma première finale et je la gagne! J'aurais aimé le réconforter... Mais le Real et la Juve ne sont déjà plus sur la même planète. Les Italiens sont retournés, déconfits, à bord de leur bus quand les Madrilènes n'ont de cesse de raconter leur exploit aux radio-reporters espagnols. Karembeu est happé par la meute de journalistes. Dans l'ombre, Zidane n'a plus la force, ni l'envie de se retourner sur cette funeste soirée.


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REAL MADRID CHAMPION D'EUROPE 1998

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Mémorable aussi cette finale on avait fait le jeu à la con où dès que son joueur attribué touche la balle, on boit un coup.

 

J'avais Davids (déjà beaucoup de ballon) qui s'était pris un jaune en début de match (jaune = un ricard pur cul sec)

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