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PATRICK

Histoire De La Coupe D'europe

Messages recommandés

j'adore ce post merci Patrick

 

Merci Patrice.

Tu sais j'ai réalisé l'ensemble des messages sur un autre forum depuis allant jusqu'en 1999 compris.

Raison pour laquelle j'en poste un par jour pour ne pas faire trop long et afin de pouvoir apprécier.

Quand je serai à l'UEFA 1996 ce sera géant vous verrez.

 

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Il manque toujours la LdC 1993 :(. Heureusement y'a la plus belle et la plus douloureuse, celle de 1991.

 

Elle est faite également mais la mettre ici ferait mal aux yeux.

J'ai eu du mal si tu savais mais bon en écoutant de bons morceaux de musiques j'ai pu y parvenir.

Si tu veux je te l'envoie en privé.

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C'est de l'histoire, c'est dommage que la collection soit incomplète pour des raisons perso. Surtout que le boulot est remarquable, et que ça me fait regretter les années 90 :/

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C'est de l'histoire, c'est dommage que la collection soit incomplète pour des raisons perso. Surtout que le boulot est remarquable, et que ça me fait regretter les années 90 :/

 

Déjà quand j'aurai un peu de temps je remettrai à jours des photos qui ont sauté.

Si les copains du forum sont d'accord je  mets en ligne ici mais ça risque de grogner.

 

Modifié par PATRICK

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tu peux la mettre patrick...l'année d'OM-VA, le duo Tapie-Berlusconi, l'affaire des bidons contre le CSKA, y a un brin de nostalgie de cette époque là

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tu peux la mettre patrick...l'année d'OM-VA, le duo Tapie-Berlusconi, l'affaire des bidons contre le CSKA, y a un brin de nostalgie de cette époque là

 

Je mettrai demain , pour l'histoire on dira. Les périodes noires en font partie cher Gidebo.

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Cette année 95 :wub:

Qu'est ce que j'ai jubilé lors de la victoire finale de l'Ajax !

Je m'en rappelle comme si c'était hier. J'en reviens pas que ça fait 20 ans !

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Je m'en rappelle comme si c'était hier. J'en reviens pas que ça fait 20 ans !

 

On a eu cette année un 12 juillet qui tombait un dimanche.

 

Pile 17 ans après la coupe du monde. Ca m'a mis une de ces claques....

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La finale 94 je m'en souviendrai toute ma vie.

 

Mon dernier été à Bordeaux, le soir de mon premier joint, on avait maté "La Chatte II" avec Zara Whites et ce but de Savicevic

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1993 : Coupe des Clubs Champions

 

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Olympique de Marseille - Milan AC 1-0

Ce tournoi de football est le premier à être disputé sous l'appellation « Ligue des champions », la compétition étant précédemment appelée « Coupe des clubs champions ».
Cette nouvelle dénomination s'accompagne d'un changement du format de la compétition avec l'apparition d'une phase de groupes.
Le nombre de participants augmente par rapport aux éditions précédentes en raison notamment de l'augmentation du nombre de membres affiliés à l'UEFA suite à la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques en 1991.

La finale est jouée au Stade Olympique de Munich le 26 mai 1993 entre l'Olympique de Marseille et le Milan AC et voit la victoire des Phocéens sur le score de 1 à 0. C'est la première et seule fois qu'un club français remporte la plus prestigieuse des compétitions européennes.
Le tenant du titre, le FC Barcelone ne parvient pas à atteindre la phase de poules puisqu'il se fait éliminer au deuxième tour par le club russe du CSKA Moscou.

Impressionnants Rangers

Le VfB Stuttgart avait fait évoluer un joueur étranger de trop lors de sa victoire (grâce aux buts inscrits à l'extérieur). En barrage, Leeds l'emportait 2-1 à Barcelone mais ne poursuivait pas l'aventure européenne au-delà puisque le Rangers FC l'éliminait au deuxième tour. Les Britanniques se disputaient ensuite la domination du Groupe 1 avec l'Olympique de Marseille : deux matches nuls passionnants à Ibrox et au Vélodrome.
Au final, les Rangers sortaient de la compétition lors de la dernière journée lorsque l'OM battait le Club Brugge KV et que les Rangers étaient tenus en échec par le CSKA Moskva. Un seul petit point séparait le premier du deuxième.

Joie de Boli

Le Milan AC, lui, remportait toutes ses rencontres du Groupe 2 contre l'IFK Göteborg, le FC Porto et le PSV Eindhoven. Cependant, Marseille, et son volubile président Bernard Tapie, négociait parfaitement bien la finale et devenait la première équipe française à remporter une COupe d'Europe grâce à un but de Basile Boli à la 44e minute.

Scandale de corruption

C'était la bonne nouvelle. Une mauvaise nouvelle attendait toutefois les Marseillais, puisqu'il a ensuite été révélé que les Phocéens avaient payé le club de Valenciennes pour être sûrs de remporter le titre de D1 et pouvoir se concentrer sur le match de Milan. Au final, Marseille se voyait déchu de son titre de champion de France, relégué et interdit de défendre son titre de champion d'Europe.


TABLEAU

Premier Tour

FC Lahti - Dinamo Bucarest (1-0) (0-2 a. p).
Milan AC - NK Olimpija Ljubljana (4-0) (3-0)
Lech Poznan - Skonto Riga (2-0) 0-0)
PSV Eindhoven - Zalgiris Vilnius (6-0) (2-0)
FC Barcelone - Viking Stavanger (1-0) (0-0)
Glasgow Rangers - Lyngby BK (2-0) (1-0)
Slovan Bratislava - Ferencváros TC (4-1 (0-0)
FK Austria Vienne - CSKA Sofia (3-1) (2-3)
FC Sion - Tavria Simferopol (4-1) (3-1)
Union Luxembourg - FC Porto (1-4) (0-5)
Vikingur Reykjavik - CSKA Moscou (0-1 (2-4)
Maccabi Tel-Aviv - FC Bruges (0-1) (0-3)
Glentoran FC - Olympique de Marseille (0-5) (0-3)
VfB Stuttgart - Leeds United (3-0) (0-3) Match d'appui (1-2)
AEK Athènes - APOEL Nicosie (1-1) (2-2)
IFK Göteborg - Besiktas JK (2-0) (1-2)

Second Tour

CSKA Moscou - FC Barcelone (1-1) (3-2)
Glasgow Rangers - Leeds United (2-1) (2-1)
Slovan Bratislava - Milan AC (0-1) (0-4)
FC Bruges - Austria Vienne (2-0) (1-3)
FC Sion - FC Porto (2-2) (0-4)
Dinamo Bucarest - Olympique de Marseille (0-0) (0-2
AEK Athènes - PSV Eindhoven (1-0) (0-3)
IFK Göteborg - Lech Poznan (1-0) (3-0)

Phase de Groupe

Groupe A

1 Marseille : 9 pts
2 Glasgow Rangers : 8 pts
3 Club Brugge : 5 pts
4 CSKA Moscou : 2 pts

FC Bruges 1 - 0 CSKA Moscou
Glasgow Rangers 2 - 2 Marseille France
CSKA Moscou 0 - 1 Glasgow Rangers
Marseille 3 - 0 FC Bruges
FC Bruges 1 - 1 Glasgow Rangers
CSKA Moscou 1 - 1 Marseille
Ecosse Glasgow Rangers 2 - 1 FC Bruges
Marseille 6 - 0 CSKA Moscou
Marseille 1 - 1 Glasgow Rangers
CSKA Moscou 1 - 2 FC Bruges
Glasgow Rangers 0 - 0 CSKA Moscou
FC Bruges 0 - 1 Marseille

Groupe B

AC Milan 4 0 IFK Göteborg
Portugal FC Porto 2 2 PSV Eindhoven
IFK Göteborg 1 0 FC Porto
Pays-Bas PSV Eindhoven 1 2 AC Milan
Pays-Bas PSV Eindhoven 1 3 IFK Göteborg
FC Porto 0 1 AC Milan
IFK Göteborg 3 0 PSV Eindhoven
AC Milan 1 0 FC Porto
PSV Eindhoven 0 1 FC Porto
IFK Göteborg 0 1 AC Milan
FC Porto 2 0 IFK Göteborg
AC Milan 2 0 PSV Eindhoven

1 AC Milan : 12 pts
2 IFK Göteborg : 6 pts
3 FC Porto : 5 pts
4 PSV Eindhoven : 1 pt

FINALE

Marseille 1-0 Milan AC

But : Boli (44eme)

Arbitre Mr Rothlisberger (Suisse) 64000 Spectateurs

OM - Barthez - Angloma, (Durand 61), Boli, Desailly Di Meco - Eydelie, Sauzée, Deschamps,(cap.) - Boksic, Völler (Thomas 78e), Pelé : Entraineur Goethals

Milan AC - Rossi - Tassotti, Costacurta, Baresi(cap), Maldini- Donadoni (Papin 55e), Albertini, Rijkaard, Lentini - Van Basten (Eranio 85e), Massaro : Entraineur Capello

 

VIDEO : Finale

 

https://www.youtube.com/watch?v=gkdzgz0wULA

 

Parcours de MARSEILLE

Marseille débute sa  campagne européenne en Irlande contre Glenavon.
Simple tour de chauffe pour les champions de France atomisant les irlandais 8-0 entre les deux rencontres.


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1-16 A Glentoran 0-5 Marseille
1-16 R. Marseille 3-0 Glentoran


Il s'agissait de ne pas subir le même camouflet que la saison dernière face au Sparta Prague.
Les roumains du Dinamo Bucarest semblait toutefois une formation largement à la portée des olympiens.
La formation de l'ambitieux Tapie obtient un nul (0-0) en Roumanie et s'impose au Vélodrome (2-0) grâce à un doublé de son attaquant vedette Boksic.


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1-8 A. Dinamo Bucarest 0-0 Marseille
1-8 R. Marseille 2-0 Dinamo Bucarest


Terminé les matchs aller - retour si emballant pour une formule championnat moins emballante.
L'immense favori italien le Milan AC étant dans l'autre poule , le FC Barcelone éliminé tout comme je représentant anglais et allemand on pensait que les marseillais pouvaient sortir leur épingle du jeu.
Le rival sera incontestablement les Glasgow Rangers , écossais menés par leur attaquant emblématique Marc Hateley.
La double confrontation entre les deux formations se soldera sur deux matchs nuls.
Mais Marseille grâce à son buteur Boksic termine en tête de la poule en s'imposant à Bruges (1-0) lors du dernier match.
L'OM disputera sa seconde finale de coupe des champions contre l'ogre milanais cette fois.


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1e j. Glasgow Rangers 2-2 Marseille
2e j. Marseille 3-0 Bruges
3e j. CSKA Moscou 1-1 Marseille
4e j. Marseille 6-0 CSKA Moscou
5e j. Marseille 1-1 Glasgow Rangers
6e j. Bruges 0-1 Marseille



Finale : Marseille 1-0 Milan AC

Cette finale mythique (enfin ça dépend pour qui) sera traitée sur le sujet suivant.

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MARSEILLE : Champion d'Europe 1993


 

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OM : CHAMPION d'EUROPE 1993

 

FINALE : OM 1-0 Milan AC

L’OM avait rendez-vous avec l’histoire, au stade Olympique de Munich. Deux ans après s’être inclinés aux tirs au but face à l’Étoile Rouge de Belgrade à Bari, les Marseillais devaient en découdre avec le grand Milan AC pour décrocher la première coupe d’Europe de l’histoire du football français. Ils ne partaient pas favoris, alors que les Italiens avaient remporté leurs six matchs de poule pour accéder en finale. Mais les hommes de Raymond Goethals ont livré une performance solide pour l’emporter (1-0).


Défense à trois

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L’entraîneur belge de l’OM avait opté pour une physique défense à trois (Angloma, Boli, Desailly), afin de museler les deux attaquants milanais. Eydelie et Di Meco étaient chargés de fermer les couloirs, tandis que Deschamps et Sauzée étaient à la récupération, le second devant faire parler sa qualité de passe pour lancer les trois attaquants : Pelé à droite, Völler dans l’axe et Boksic à gauche.

Côté milanais, Fabio Capello a dû composer avec de nombreuses blessures, dont celle du Hollandais Ruud Gullit. Jean-Pierre Papin, pour ses retrouvailles avec l’OM, était sur le banc, Massaro lui ayant été préféré pour épauler Van Basten. Un 4-4-2 classique pour les Italiens, avec Donadoni et Lentini chargés de percuter sur les ailes.

Bataille tactique

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D’entrée, on assista à une bataille tactique. Chaque équipe voulait défendre haut pour fermer les espaces dans l’entrejeu et faciliter la récupération du ballon. En outre, les deux défenses jouaient le piège du hors-jeu pour limiter les solutions dans la profondeur. Ce qui donna au final de gros duels pour le contrôle du ballon dans un milieu de terrain très dense.

La défense marseillaise se montra néanmoins, dans les vingt premières minutes, plus qu’approximative dans son alignement. Massaro fut parfois pris au piège du hors-jeu, mais trop souvent il put profiter d’un défenseur olympien en retard dans sa remontée. Les longs ballons milanais dans le dos de l’arrière-garde de l’OM créèrent alors le danger sur le but de Fabien Barthez. Massaro manquait de peu le but de la tête (6e), avant de buter sur Barthez dans un angle fermé (18e), comme Van Basten la minute précédente (17e). Le portier français avait limité la casse.

 

Car le Milan dominait, prenant le dessus dans l’entrejeu et dans les duels. Baresi et Albertini faisaient parler la qualité de leur jeu long pour orienter le jeu de leur équipe. D’autant que le pressing des attaquants marseillais manquait d’intensité pour les gêner. Les longs ballons milanais visaient à sauter un milieu de terrain bouclé, pour aérer le jeu et aller vite vers l’avant. La mobilité de Massaro, qui tournait autour de Van Basten, posait des problèmes aux Marseillais, qui se mettaient en danger par leur défense haute.

Défensivement, les Italiens étaient eux très solides et bien organisés, maîtrisant mieux le piège du hors-jeu malgré deux occasions pour Völler (7e) et Boksic (11e) en début de match. Les deux attaquants permutaient, fermant à tour de rôle l’aile gauche en situation défensive avant de se rapprocher en phase offensive en plongeant dans l’axe. Mais ils manquaient de soutien. Pelé n’était que rarement trouvé, l’important pressing imposé par Albertini et Rijkaard gênant le jeu court marseillais. Néanmoins, le Ghanéen faisait du bien lorsqu’il parvenait à mettre le pied sur le ballon, mobilisant plusieurs défenseurs. Reste que le jeu vers l’avant de l’OM manquait de précision.


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En difficulté en début de match, les Olympiens ont peu à peu serré le jeu défensivement, se montrant plus rigoureux dans leur alignement tout en prenant le dessus physiquement sur les attaquants adverses. C’était d’ailleurs également le cas pour la défense milanaise, solide autour de son emblématique capitaine, Franco Baresi. Il faut dire que les nombreux arrêts de jeu, la faute à une multitude de hors-jeu (souvent de position) notamment, ne favorisaient pas la construction offensive. L’OM allait néanmoins trouver la faille, sur coup de pied arrêté. Sur corner, Abedi Pelé trouvait la tête de Boli, petit filet (1-0, 44e). Les 25 000 Marseillais présents au stade Olympique pouvaient exploser.

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Milan impuissant

En seconde période, on s’attendait à un réveil milanais. Au contraire, les Italiens parurent perdus, incapables d’augmenter la pression sur le but de Barthez. Baresi se projetait plus régulièrement vers l’avant pour tenter de créer des décalages et un surnombre au milieu, mais l’OM restait solide, même face au durcissement du jeu du Milan. La défense marseillaise prenait désormais du recul sur les longs ballons adverses, défendant plus bas pour ne plus se faire prendre dans la profondeur.

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Fabio Capello fit alors entrer Papin à la place de Donadoni (56e), Massaro passant à droite. Mais les trois attaquants milanais désormais sur le terrain avaient un profil trop similaire pour réellement mettre à mal la défense marseillaise. Cela manquait de dribbleurs et de vivacité pour bouger les solides gabarits olympiens. Milan avait d’ailleurs perdu tout son équilibre offensif, et le jeu penchait désormais clairement à gauche, où Lentini multipliait les courses, en vain. Les couloirs étaient parfaitement bloqués par Eydelie et Di Meco (puis Durand, à gauche).

Son jeu long devenu inefficace, le Milan parut totalement impuissant, sans imagination ni variations. Tout juste Barthez fut-il inquiété à deux reprises : une tête de Rijkaard sur corner captée (59e), une volée en taclant de Papin à côté (78e). L’OM gérait tranquillement son avance, laissant le ballon à son adversaire, tandis que Pelé se montrait précieux pour le ressortir. Les Milanais ne trouvèrent jamais la solution, ni collectivement, ni individuellement.

Boli efface ses larmes

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L’OM rentre donc dans l’histoire avec cette victoire acquise grâce à une organisation défensive quasi parfaite. Les Marseillais ont su neutraliser les menaces offensives milanaises, se montrant solides pour préserver leur précieux avantage. Le Milan a lui paru en manque d’inspiration et de solutions.

Didier Deschamps pouvait donc soulever la « coupe aux grandes oreilles », et Basile Boli effacer ses larmes de Bari : Marseille était sur le toit de l’Europe, pour la première fois dans l’histoire du football français. De quoi augurer des lendemains qui chantent ?

 

 

 

 

 

Modifié par PATRICK

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beurk

 

Désolé cher Patrice.

Je ne mettrai pas les vidéos , faut pas pousser trop loin le bouchon.

Disons que c'est pour l'ami Jubo.

La suite sera plus plaisante à regarder.

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1995 : COUPE DES VAINQUEURS DE COUPES

 

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d%27 ... _1994-1995

Real Saragosse 2-1 Arsenal (ap)

 

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La Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1995 voit la victoire du Real Saragosse, qui bat Arsenal après prolongation lors de la finale disputée au Parc des princes de Paris. C'est un but marqué à la dernière minute de la prolongation, sur un tir de loin de l'attaquant de Saragosse, Nayim, qui offre la victoire au club espagnol.

AJ AUXERRE EN QUARTS

 

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Auxerre débute sa campagne européenne par un déplacement en Croatie contre Zagreb.
Défaits (3-1) à l'aller les bourguignons n'en menaient pas large.
Pourtant la bande à Guy Roux réalise un nouvel exploit en remontant l'écart pour finalement s'imposer (3-0) à domicile et se qualifier pour le tour suivant.

En huitièmes Auxerre se déplace en Turquie au Beşiktaş Istanbul , stade très chaud.
L'AJA habitué maintenant aux joutes européennes obtient in précieux nul (2-2)
Le retour ne posera aucun problème avec une victoire (2-0)

L'adversaire des quarts de finale est la bête noire des clubs français , Arsenal.
Pourtant Auxerre tient en échec les anglais sur leurs terres (1-1) à Highbury.
On croyait un nouvel exploit possible mais les gunners tenants du titres feront preuve de réalisme en s'imposant (1-0) en Bourgogne.
L'AJA est éliminé.

 

FINALE : Zaragosse 2-1 Arsenal

Pour parvenir en finale les espagnols de Zaragoza ont éliminé Bistrita (1-2)((4-0) , Presov (4-0)(2-1) , Feyenoord Rotterdam (0-1)(2-0) et Chelsea en demie finale (3-0)(1-3)

De son côté Arsenal a éliminé Nicosie (3-1)(3-0) , Brondby (2-1)(2-2) , Auxerre (1-1)(1-0) et en demie finale les italiens de la Sampdoria aux tirs aux buts (3-2)(2-3)

 

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Dès les premières minutes, il a sa tête de sale gosse capricieux. Ian Wright fait de grands moulinets, harangue ses équipiers, appelle désespérément un ballon qui se fait fuyant. Une demi-heure déjà que Piero Ceccarini, l'arbitre italien, a donné le coup d'envoi et on s'ennuie ferme dans un Parc des Princes bleu ciel, blanc et rouge, partagé de façon égale entre supporters anglais et espagnols. Ian Wright trépigne d'impatience tant le désir d'entrer dans l'histoire de la Coupe des coupes le tenaille. Depuis le début de la compétition, il a déjà claqué neuf buts en huit matchs et réussi à chaque fois à en marquer au moins un. Du jamais vu. A 31 ans, l'ancienne star de Crystal Palace, en fin de contrat à Arsenal, sait l'occasion belle de faire le beau à l'orée de l'ouverture de la chasse aux transferts

 

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Trente et une minutes que le ballon se trimballe d'un camp à l'autre sans grande conviction. L'arbitre a déjà porté deux fois la main à la poche pour avertir l'Anglais John Hartson puis l'Espagnol Francisco Higuera quand Ian Wright se décide enfin à dévoiler une once de talent. Un slalom sur le flanc gauche, un dernier défenseur aragonais enrhumé sur la ligne de corner, son centre en retrait ne trouve que Jesus Solona qui expédie le ballon en corner, au ras du poteau de son immense gardien. Frisson dans les tribunes bleu et blanc. Un nouveau carton jaune, cette fois pour Paul Merson, et c'est Gustavo Poyet qui ose une première tête plongeante pour Saragosse. Insignifiante mais suffisante pour donner confiance aux hommes de Fernandez ­ pas Luis, mais Victor ­, le plus jeune entraîneur de la Liga, licencié en lettres et philosophie. C'est d'ailleurs le moment que choisit Juan Eduardo Esnaider, le petit génie qu'on appelle déjà le Stoichkov argentin, pour montrer qu'il existe, d'un tir croisé au ras du poteau de David Seaman.

 

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Les chorales se répondent mais celles se Saragosse semblent plus arrogantes en ce début de deuxième mi-temps. Les dix mille Aragonais savent que leur équipe n'a rien à perdre puisqu'elle n'a pas d'histoire européenne, ou si peu. Il faut remonter trente saisons pour trouver une victoire en finale d'une Coupe des villes de foire. Les Anglais, en revanche, courent pour un doublé puisque ce sont eux qui détiennent la Coupe des Coupes.

Victor Fernandez est peut-être licencié en philosophie mais c'est aussi un tacticien hors pair, le fer de lance de la nouvelle génération d'entraîneurs, dit-on en Espagne. Maintenant, son équipe mord dans le match à l'image de Pardeza, l'ancien joueur du Real Madrid. Il est haut comme trois pommes mais fait tourner en bourrique les défenseurs d'Arsenal. Il fusille une première fois David Seaman à bout pourtant, imité quelques minutes plus tard par Francisco Higuera. Saragosse pousse, mais David Seaman semble imbattable, un peu comme en demi-finale à Gênes, quand il s'est permis de détourner trois pénalties.


Pourtant, les stars vont justifier pleinement leur statut. A commencer par Juan Eduardo Esnaider. L'Argentin, victime de la concurence étrangère, a fait trois ans banquette au Real avant de devenir idole en Aragon. Cette fois, il est seul face au but de David Seaman: il se passe le ballon du pied droit au gauche, comme à l'entraînement, et frappe instantanément en demi-volée. Le gardien d'Arsenal n'esquisse pas le moindre geste. Saragosse tient son rêve à pleins bras et le Parc chavire de bonheur. On croit que la messe est dite mais Ian Wright ne peut s'y résoudre. Quand on a connu les chantiers et les emplois de manoeuvre avant d'attaquer une carrière de footballeur sur le tard, on dévore les matchs en mort de faim. Ce ballon qui vient de la droite est une aubaine. Ian Wright se précipite pour tenter d'inscrire son dixième but mais John Hartson est le premier sur le ballon. Qu'importe, Arsenal vient de s'offrir un ticket pour les prolongations.

 

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Bien sûr, Saragosse pourra toujours dire que l'arbitre l'a privé d'un pénalty pour une faute dans la surface sur Tom Pouce-Pardeza juste avant la 90e minute fatidique mais à l'entame des prolongations, c'est bel et bien Seaman qui est une nouvelle fois la bête noire des Aragonais. Pardeza-la teigne est encore à l'origine d'une action qui amène la tête de Javier Aguado. Seaman détourne sur son poteau. Et puis il y a ce but de la 120e minute qui va entrer dans l'histoire. De plus de quarante mètres, Nayim aperçoit Seaman un peu avancé. Son tir lobé est parfait. Le gardien anglais l'effleure du bout des doigts. Il n' a plus qu'à pleurer, assis sur sa ligne. Saragosse n' y croit toujours pas.

 

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ZARAGOZA Vainqueur de la Coupe des Coupes 1995

VIDEO : Finale Saragosse 2-1 Arsenal

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Désolé cher Patrice.

Je ne mettrai pas les vidéos , faut pas pousser trop loin le bouchon.

Disons que c'est pour l'ami Jubo.

La suite sera plus plaisante à regarder.

 

héhé Merci !

 

Mais pour c'est en 91 qu'on aurait dû l'avoir, c'est cette équipe qui restera la plus grande pour moi !

 

En 93 Van Basten aurait pas dû jouer, il avait pas l'air à 100%... Si y'avait eu Papin-Massaro devant, qui sait comment ça aurait tourné...

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moi aussi...

j'étais petit, c'était pas mon club mais c'était un club français...

et ils avaient quand même une super belle équipe

 

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la seule chose que j'aimais dans l'om de cette époque, c'est waddle...qu'est-ce qu'il m'a fait rêver ce con

 

j'en étais même réduit à suivre les résultats de sheffield wednesday quand il a quitté le vieux port

 

boksic aussi, c'était sympa

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